
Joël Darfeuille Meilleur Réceptionniste du Monde : "c'est l'aventure d'une vie" ! (© Cedric Fruneau/Fairmont Monte Carlo)
Pour Joël Darfeuille, cela a été un grand moment d'émotion. Le lundi 24 mars, lorsqu'il est arrivé au Fairmont Monte Carlo pour reprendre son poste de réceptionniste, un tapis rouge et une standing ovation d'une centaine de collaborateurs de l'établissement l'attendaient.
Une juste marque de reconnaissance. Deux jours plus tôt, Joël Darfeuille avait remporté le titre convoité de "World's Best Receptionist - The David Campbell Trophy", une distinction décernée - à Athènes, cette année- par l'Amicale Internationale des Sous-Directeurs et Chefs de Réception (AICR).
Pour Joel Darfeuille, l'émotion a été d'autant plus grande qu'il travaille au Fairmont Monte Carlo depuis seulement une grosse année. Et que si l'AICR a vu le jour sur la Côte d'Azur en 1964, aucun réceptionniste azuréen n'avait jamais remporté ce trophée depuis !
"C'est vraiment un grand honneur", répète-t-il, encore ému par tous les messages de félicitation reçus depuis. Un honneur mérité. En effet, pour accéder à la finale internationale de ce concours prestigieux, il lui avait d'abord fallu se qualifier, c'est à dire être couronné -en décembre 2024- "Meilleur Réceptionniste de France" par l'AICR.
Une juste marque de reconnaissance. Deux jours plus tôt, Joël Darfeuille avait remporté le titre convoité de "World's Best Receptionist - The David Campbell Trophy", une distinction décernée - à Athènes, cette année- par l'Amicale Internationale des Sous-Directeurs et Chefs de Réception (AICR).
Pour Joel Darfeuille, l'émotion a été d'autant plus grande qu'il travaille au Fairmont Monte Carlo depuis seulement une grosse année. Et que si l'AICR a vu le jour sur la Côte d'Azur en 1964, aucun réceptionniste azuréen n'avait jamais remporté ce trophée depuis !
"C'est vraiment un grand honneur", répète-t-il, encore ému par tous les messages de félicitation reçus depuis. Un honneur mérité. En effet, pour accéder à la finale internationale de ce concours prestigieux, il lui avait d'abord fallu se qualifier, c'est à dire être couronné -en décembre 2024- "Meilleur Réceptionniste de France" par l'AICR.
Deux mois et demi de préparation intense : "Meilleur Réceptionniste du Monde"
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A Athènes, pour se distinguer parmi les 17 finalistes venus du monde entier, Joël Darfeuille a dû relever quatre épreuves décisives : une préparation en back-office; deux jeux de rôle où il a dû gérer des situations complexes avec des clients exigeants ; et, enfin, une réunion stratégique avec tous les candidats où il a dû faire preuve de leadership.
Ce jeune trentenaire n'est pas homme à s'abandonner au hasard. Pour se donner toutes les chances de l'emporter, il a consacré tout son temps libre, pendant deux mois et demi, à une préparation exigeante qui n'est pas sans rappeler celle des grands sportifs. Un travail personnel mais aussi collectif qui, dit-il, "vaut plusieurs années d'expérience".
Il a, en effet, complété ses innombrables recherches sur Internet par des échanges avec tous les services du Fairmont Monte Carlo, des jeux de rôle, des examens blancs, un aller-retour à Paris pour rencontrer la Meilleur Réceptionniste du Monde 2019 -Estelle Niveau, réceptionniste au Meurice à Paris-, une formation à la prise de parole en public et un accompagnement psychologique pour "ne pas perdre ses moyens face au stress".
"Lors de la finale, à Athènes, j'ai donné le meilleur de moi. L'excellente dynamique avec les autres candidats a été une aide aussi", convient-il, ajoutant aussitôt : "c'est l'aventure d'une vie. J'ai acquis une énorme quantité de connaissances liées à l'hôtellerie qui m'aideront dans ma carrière."
Ce jeune trentenaire n'est pas homme à s'abandonner au hasard. Pour se donner toutes les chances de l'emporter, il a consacré tout son temps libre, pendant deux mois et demi, à une préparation exigeante qui n'est pas sans rappeler celle des grands sportifs. Un travail personnel mais aussi collectif qui, dit-il, "vaut plusieurs années d'expérience".
Il a, en effet, complété ses innombrables recherches sur Internet par des échanges avec tous les services du Fairmont Monte Carlo, des jeux de rôle, des examens blancs, un aller-retour à Paris pour rencontrer la Meilleur Réceptionniste du Monde 2019 -Estelle Niveau, réceptionniste au Meurice à Paris-, une formation à la prise de parole en public et un accompagnement psychologique pour "ne pas perdre ses moyens face au stress".
"Lors de la finale, à Athènes, j'ai donné le meilleur de moi. L'excellente dynamique avec les autres candidats a été une aide aussi", convient-il, ajoutant aussitôt : "c'est l'aventure d'une vie. J'ai acquis une énorme quantité de connaissances liées à l'hôtellerie qui m'aideront dans ma carrière."
Né dans un famille d'hôtelier, mais...
Né dans une famille mentonnaise, Joël Darfeuille est tombé dans l'hôtellerie lorsqu'il était tout petit, tout comme Obelix dans la potion magique. Sa maman était gérante, à Menton, de "l’Hôtel Narev’s" construit en 1991 par son grand-père Jacques Veran, entrepreneur du bâtiment.
Au départ, le jeune homme ne se prédestinait pourtant pas à l'hôtellerie. Mais, à 18 ans, après avoir fait une saison d’été dans l’hôtel familial, il a eu le déclic : "J’avais tellement adoré le contact avec la clientèle que je me suis lancé dans un BTS hôtellerie puis, dans la foulée, dans un Bachelor spécialisé à l'Ecole Ferrières.", raconte-t-il.
Ont suivi des stages à l'Hôtel de Paris à Monte-Carlo puis au prestigieux Hôtel du Cap-Eden-Roc, un 5 étoiles juché sur la pointe sud du Cap d'Antibes.
"J'ai alors eu un coup de coeur pour la réception et pour l'hôtellerie de luxe", se souvient-il. Ont suivi des saisons dans des établissements de renom comme Aman le Mélézin à Courchevel, l'Hôtel Barrière Les Neiges Courchevel et La Bastide de Gordes, avant de filer à Londres à l'Hotel Café Royal, près de Piccadilly Circus.
Au départ, le jeune homme ne se prédestinait pourtant pas à l'hôtellerie. Mais, à 18 ans, après avoir fait une saison d’été dans l’hôtel familial, il a eu le déclic : "J’avais tellement adoré le contact avec la clientèle que je me suis lancé dans un BTS hôtellerie puis, dans la foulée, dans un Bachelor spécialisé à l'Ecole Ferrières.", raconte-t-il.
Ont suivi des stages à l'Hôtel de Paris à Monte-Carlo puis au prestigieux Hôtel du Cap-Eden-Roc, un 5 étoiles juché sur la pointe sud du Cap d'Antibes.
"J'ai alors eu un coup de coeur pour la réception et pour l'hôtellerie de luxe", se souvient-il. Ont suivi des saisons dans des établissements de renom comme Aman le Mélézin à Courchevel, l'Hôtel Barrière Les Neiges Courchevel et La Bastide de Gordes, avant de filer à Londres à l'Hotel Café Royal, près de Piccadilly Circus.
Attiré par l'excellence hôtellière
S'il s'est épanoui à Londres, "une ville très cosmopolite", cette "expérience enrichissante" a pris fin avec l'arrivée du Covid.
Retour alors à Menton pour travailler aux côtés de sa mère dans l'hôtel familial. Il y a "fait un peu de tout".
Il a quand même mis fin à cette "polyvalence très enrichissante" pour se lancer dans un tour de France culinaire pendant lequel il a visité pas moins de 35 marchés couverts -en témoignent les posts sur son compte Instagram- , avant de revenir à ses premières amours, l'hôtellerie de luxe. Avec un poste à la réception du Fairmont Monte Carlo.
"J'ai choisi cet établissement de Monte Carlo pour deux raisons, dit-il. D'une part, il compte 596 chambres et suites, ce qui est un vrai challenge ! D'autre part, il est réputé pour son excellence hôtellerière" (c'est un quatre étoiles qui, en France, en mériterait cinq. NDLR).
"Nous travaillons avec des critères d'excellence propre à l'hôtellerie de luxe", assure d’ailleurs Joël Darfeuille
Au Fairmont Monte Carlo, l'équipe de réception dirigée par Sébastien Brincat, compte 28 collaborateurs, responsables et équipe de nuit compris. Huit à 10 réceptionnistes sont en permanence sur place car leur travail ne se résume pas, tant s'en faut, à donner des clés et demander des passeports.
Au Fairmont Monte Carlo, il n'y a pas véritablement de basse saison -parfois, il y a même des moments de fortes tensions en raison de l'afflux- mais la clientèle est très diversifiée (business, loisirs).
"Nous travaillons en lien avec tous les services de l'hôtel, en particulier la conciergerie, souligne Joël Darfeuille.
Retour alors à Menton pour travailler aux côtés de sa mère dans l'hôtel familial. Il y a "fait un peu de tout".
Il a quand même mis fin à cette "polyvalence très enrichissante" pour se lancer dans un tour de France culinaire pendant lequel il a visité pas moins de 35 marchés couverts -en témoignent les posts sur son compte Instagram- , avant de revenir à ses premières amours, l'hôtellerie de luxe. Avec un poste à la réception du Fairmont Monte Carlo.
"J'ai choisi cet établissement de Monte Carlo pour deux raisons, dit-il. D'une part, il compte 596 chambres et suites, ce qui est un vrai challenge ! D'autre part, il est réputé pour son excellence hôtellerière" (c'est un quatre étoiles qui, en France, en mériterait cinq. NDLR).
"Nous travaillons avec des critères d'excellence propre à l'hôtellerie de luxe", assure d’ailleurs Joël Darfeuille
Au Fairmont Monte Carlo, l'équipe de réception dirigée par Sébastien Brincat, compte 28 collaborateurs, responsables et équipe de nuit compris. Huit à 10 réceptionnistes sont en permanence sur place car leur travail ne se résume pas, tant s'en faut, à donner des clés et demander des passeports.
Au Fairmont Monte Carlo, il n'y a pas véritablement de basse saison -parfois, il y a même des moments de fortes tensions en raison de l'afflux- mais la clientèle est très diversifiée (business, loisirs).
"Nous travaillons en lien avec tous les services de l'hôtel, en particulier la conciergerie, souligne Joël Darfeuille.
La réception, une véritable tour de contrôle
Non seulement, poursuit le trentenaire, "la réception, c'est une véritable tour de contrôle, mais il faut offrir un véritable service personnalisé à chaque client".
En effet, le premier échange -et aussi le dernier- qu'un client a avec un hôtel, c'est avec la réception qu'il l'a. b[De la qualité de l'accueil et de l'échange, de la bonne impression que le client a, alors découle souvent -ou pas- l'envie de revenir...
Et Joël Darfeuille d'insister : "avoir des contacts personnalisés avec les clients, c'est vraiment très important".
Grâce à la distinction de "Meilleur Réceptionniste du Monde", Joël Darfeuille compte s'affirmer comme un véritable ambassadeur des métiers d'accueil dans l'hôtellerie de luxe.
Et, à terme, "se confronter à de nouveaux challenges" et "s'en servir pour évoluer", gravir les échelons, et pourquoi pas "accéder à des positions managériales en fonctions des opportunités" ?
A lire aussi : Une journée avec Clémentine Morice, réceptionniste au Domaine des Vanneaux
En effet, le premier échange -et aussi le dernier- qu'un client a avec un hôtel, c'est avec la réception qu'il l'a. b[De la qualité de l'accueil et de l'échange, de la bonne impression que le client a, alors découle souvent -ou pas- l'envie de revenir...
Et Joël Darfeuille d'insister : "avoir des contacts personnalisés avec les clients, c'est vraiment très important".
Grâce à la distinction de "Meilleur Réceptionniste du Monde", Joël Darfeuille compte s'affirmer comme un véritable ambassadeur des métiers d'accueil dans l'hôtellerie de luxe.
Et, à terme, "se confronter à de nouveaux challenges" et "s'en servir pour évoluer", gravir les échelons, et pourquoi pas "accéder à des positions managériales en fonctions des opportunités" ?
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