KooKooning, la marketplace pour sortir du tourisme de masse - Crédit photo : KooKooning
"Lidée de Kookooning est de répondre à la question : qu'est-ce-que je souhaite faire ? Nous apportons une réponse à l'envie de l'internaute" pose comme postulat de départ Sébastien Guardiola, fondateur de la start-up.
Pour l'envie, il faut comprendre une passion,"un apprentissage ou une thématique. Nous avons développé l'idée avant qu'Airbnb se lance dans les Experiences. Ils se sont focalisés sur le secteur urbain, et nous le rural." Chacun sa spécialité, et sa force de frappe. En surfant aussi sur la vague du "do it yourself", le site internet propose des voyages sur des thématiques en France qui peuvent être la confection d'un parfum ou le surf dans les Landes et encore des stages de peinture.
Ainsi, ce rôle de référenceur d'activités a aussi été rejoint par celui de dénicheur de passion. Tout comme Airbnb Trips, KooKooning met en avant la passion d'un propriétaire de Gîtes de France, afin de créer un séjour autour de l'humain et l'amour d'une activité, qu'elle soit sportive ou autour d'un savoir-faire.
"En somme, une personne qui souhaite faire du parapente dans les Alpes peut trouver un hébergement à proximité, avec en prime une personne passionnée par cette activité. Ce qui est un plus indéniable," explique le fondateur.
Le site se veut une martketplace, et non une agence de voyages, sur des séjours thématiques. L'objectif est de rester un apporteur d'affaires, et un développeur d'outils technologiques, c'est à dire mettre en relation un prestataire et un voyageur.
"Nous souhaitons conserver ce parti-pris du passage en direct, et ne servir que d'intermédiaire, cela fait notre spécificité. C'est un choix stratégique qui sera payant à l'avenir" espère Sébastien Guardiola.
Et pour se démarquer du géant Américain, KooKooning a fait du tourisme durable son cheval de bataille.
Pour l'envie, il faut comprendre une passion,"un apprentissage ou une thématique. Nous avons développé l'idée avant qu'Airbnb se lance dans les Experiences. Ils se sont focalisés sur le secteur urbain, et nous le rural." Chacun sa spécialité, et sa force de frappe. En surfant aussi sur la vague du "do it yourself", le site internet propose des voyages sur des thématiques en France qui peuvent être la confection d'un parfum ou le surf dans les Landes et encore des stages de peinture.
Ainsi, ce rôle de référenceur d'activités a aussi été rejoint par celui de dénicheur de passion. Tout comme Airbnb Trips, KooKooning met en avant la passion d'un propriétaire de Gîtes de France, afin de créer un séjour autour de l'humain et l'amour d'une activité, qu'elle soit sportive ou autour d'un savoir-faire.
"En somme, une personne qui souhaite faire du parapente dans les Alpes peut trouver un hébergement à proximité, avec en prime une personne passionnée par cette activité. Ce qui est un plus indéniable," explique le fondateur.
Le site se veut une martketplace, et non une agence de voyages, sur des séjours thématiques. L'objectif est de rester un apporteur d'affaires, et un développeur d'outils technologiques, c'est à dire mettre en relation un prestataire et un voyageur.
"Nous souhaitons conserver ce parti-pris du passage en direct, et ne servir que d'intermédiaire, cela fait notre spécificité. C'est un choix stratégique qui sera payant à l'avenir" espère Sébastien Guardiola.
Et pour se démarquer du géant Américain, KooKooning a fait du tourisme durable son cheval de bataille.
"L'objectif final est de devenir la référence du tourisme durable sur internet"
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Pour saisir ce virage pris par l'industrie touristique, depuis quelques années, KooKooning a saisi le bâton de pèlerin de Jean-Pierre Pernaut, celui de sauveur du savoir-faire local.
Dans un pays qui vise l'objectif des 100 millions de touristes, et donc orienté vers le tourisme de masse, cette importante manne financière pourrait bien sauver notre artisanat, c'est en tout cas ce que pense le créateur de la start-up.
Tout en conservant l'idée des séjours thématiques, l'orientation a été pris de promouvoir l'artisanat régional. Car parmi les millions de visiteurs tous ne viennent pas pour le trio magique : Tour Eiffel, Louvre et château de Versailles.
Certains veulent découvrir la France de l'intérieur et plonger dans sa culture. "Je vais utiliser un mot souvent galvaudé, qui est l'authenticité. Ce n'est pas que visiter Paris avec un guide ne soit pas authentique, mais apprendre à construire son propre meuble ou à manier le cuir" pourrait devenir le souvenir d'une vie.
"Notre volonté est de sauver les savoir-faire locaux, et l'artisanat grâce au tourisme et à l'aide de KooKooning" pose Sébastien Guardiola, fondateur de KooKooning. Pour ce faire, la petite équipe de la jeune pousse arpente les routes de France, pour référencer des activités et artisans sortant des sentiers battus.
Après deux ans, plus de 5000 hébergements et 550 activités sont proposés sur la plateforme.
Alors que le géant américain de l'hébergement a imposé ses Experiences, le fondateur de la start-up souhaite qu'elle devienne "la référence en tourisme durable."
Dans un pays qui vise l'objectif des 100 millions de touristes, et donc orienté vers le tourisme de masse, cette importante manne financière pourrait bien sauver notre artisanat, c'est en tout cas ce que pense le créateur de la start-up.
Tout en conservant l'idée des séjours thématiques, l'orientation a été pris de promouvoir l'artisanat régional. Car parmi les millions de visiteurs tous ne viennent pas pour le trio magique : Tour Eiffel, Louvre et château de Versailles.
Certains veulent découvrir la France de l'intérieur et plonger dans sa culture. "Je vais utiliser un mot souvent galvaudé, qui est l'authenticité. Ce n'est pas que visiter Paris avec un guide ne soit pas authentique, mais apprendre à construire son propre meuble ou à manier le cuir" pourrait devenir le souvenir d'une vie.
"Notre volonté est de sauver les savoir-faire locaux, et l'artisanat grâce au tourisme et à l'aide de KooKooning" pose Sébastien Guardiola, fondateur de KooKooning. Pour ce faire, la petite équipe de la jeune pousse arpente les routes de France, pour référencer des activités et artisans sortant des sentiers battus.
Après deux ans, plus de 5000 hébergements et 550 activités sont proposés sur la plateforme.
Alors que le géant américain de l'hébergement a imposé ses Experiences, le fondateur de la start-up souhaite qu'elle devienne "la référence en tourisme durable."
Où en est la start-up ?
Et pour faire entrer de l'argent dans les caisses de l'entreprise, le modèle économique réside sur le principe de commission lors des réservations, mais surtout d'un abonnement vendu aux professionnels.
"Nous sommes un créateur d'outils technologiques. Ainsi nous offrons la possibilité de digitaliser l'activité de PME, n'ayant pas de site internet. D'ici peu, nous allons aussi proposer un widget de paiement, pour que tout puisse se faire sur le web" explique Sébastien Guardiola.
Toujours sur le BtoB, les contacts avec les agences de voyages ont été noués notamment à l'étranger "nous avançons doucement et par étapes. Nous devons devenir un réflexe dans la tête du consommateur, avant de voir plus loin."
Pour le moment la seule limite réside dans la difficulté à signer des partenariats pour être les meilleurs autour de différentes thématiques "mais on se confronte à des groupes qui ont peur de signer avec des start-up. Il y a une véritable défiance des grands par rapport aux jeunes pousses, puis notre rythme vient en confrontation avec celui des institutions ou groupes qui est nettement plus lent" constate le fondateur de KooKooning.
Lancée, il y a deux ans, et adossée à l'agence digitale Kapt, la marketplace vient de dépasser la phase de concept. Les utilisateurs actifs sont plus de 20 000, et les demandes de réservations tombent par dizaines chaque jour.
Pour atteindre l'équilibre, la jeune pousse couvée par l'Open Tourism Lab de Nîmes, espère atteindre les 50 000 utilisateurs actifs, à la fin de la période d'incubation "un objectif totalement dans nos cordes."
Avant d'accélérer son développement à l'étranger, où elle est présente notamment au Maroc, KooKooning doit encore séduire les professionnels pour couvrir une palette plus large d'activités.
"Nous sommes un créateur d'outils technologiques. Ainsi nous offrons la possibilité de digitaliser l'activité de PME, n'ayant pas de site internet. D'ici peu, nous allons aussi proposer un widget de paiement, pour que tout puisse se faire sur le web" explique Sébastien Guardiola.
Toujours sur le BtoB, les contacts avec les agences de voyages ont été noués notamment à l'étranger "nous avançons doucement et par étapes. Nous devons devenir un réflexe dans la tête du consommateur, avant de voir plus loin."
Pour le moment la seule limite réside dans la difficulté à signer des partenariats pour être les meilleurs autour de différentes thématiques "mais on se confronte à des groupes qui ont peur de signer avec des start-up. Il y a une véritable défiance des grands par rapport aux jeunes pousses, puis notre rythme vient en confrontation avec celui des institutions ou groupes qui est nettement plus lent" constate le fondateur de KooKooning.
Lancée, il y a deux ans, et adossée à l'agence digitale Kapt, la marketplace vient de dépasser la phase de concept. Les utilisateurs actifs sont plus de 20 000, et les demandes de réservations tombent par dizaines chaque jour.
Pour atteindre l'équilibre, la jeune pousse couvée par l'Open Tourism Lab de Nîmes, espère atteindre les 50 000 utilisateurs actifs, à la fin de la période d'incubation "un objectif totalement dans nos cordes."
Avant d'accélérer son développement à l'étranger, où elle est présente notamment au Maroc, KooKooning doit encore séduire les professionnels pour couvrir une palette plus large d'activités.