Demain, pour rejoindre une station spatiale en orbite, on prendra... peut-être l'ascenseur !
L’idée d’aller dans l’espace avec un ascenseur ne date pas d’hier.
En 1895, l’ingénieur russe Konstantin Tsiolkovsky s’inspirait déjà de la récente construction de la Tour Eiffel pour proposer tout simplement de construire une tour géante de quelques milliers de kilomètres de haut…
Mais aujourd’hui ceci n’est plus une utopie, preuve en est l’étude sortie en début d’année et parrainée par l'IAA, l'Académie Internationale d'Astronautique, sur la faisabilité d'une telle technologie, concluant "qu'un ascenseur spatial est réalisable, et qu'il pourrait être construit avec un effort international majeur".
Jean-Paul Fritz, dans son blog sur le site du Nouvel Obs : Chroniques de l'Espace-Temps, explique :
"i[un ascenseur spatial est basé sur un câble géant, utilisant des nanotubes de carbone, et qui serait ancré à la fois au sol et dans une station spatiale en orbite, jusqu'à 100.000 kilomètres d'altitude.
La rotation de la Terre aiderait à maintenir le câble en place et suffisamment tendu. Le système dans son ensemble serait alimenté par des panneaux solaires amarrés à la plateforme d'arrivée.
L'ascenseur lui-même voyagerait le long du câble, à une vitesse équivalente à celle d'un TGV, ce qui signifie que le trajet serait beaucoup plus long qu'avec une fusée, peut-être une semaine pour atteindre la station en orbite géostationnaire.
L’idée d’aller dans l’espace avec un ascenseur ne date pas d’hier.
En 1895, l’ingénieur russe Konstantin Tsiolkovsky s’inspirait déjà de la récente construction de la Tour Eiffel pour proposer tout simplement de construire une tour géante de quelques milliers de kilomètres de haut…
Mais aujourd’hui ceci n’est plus une utopie, preuve en est l’étude sortie en début d’année et parrainée par l'IAA, l'Académie Internationale d'Astronautique, sur la faisabilité d'une telle technologie, concluant "qu'un ascenseur spatial est réalisable, et qu'il pourrait être construit avec un effort international majeur".
Jean-Paul Fritz, dans son blog sur le site du Nouvel Obs : Chroniques de l'Espace-Temps, explique :
"i[un ascenseur spatial est basé sur un câble géant, utilisant des nanotubes de carbone, et qui serait ancré à la fois au sol et dans une station spatiale en orbite, jusqu'à 100.000 kilomètres d'altitude.
La rotation de la Terre aiderait à maintenir le câble en place et suffisamment tendu. Le système dans son ensemble serait alimenté par des panneaux solaires amarrés à la plateforme d'arrivée.
L'ascenseur lui-même voyagerait le long du câble, à une vitesse équivalente à celle d'un TGV, ce qui signifie que le trajet serait beaucoup plus long qu'avec une fusée, peut-être une semaine pour atteindre la station en orbite géostationnaire.
Transport à 36 km d'altitude avec Exclusif Voyages dès 2015
Il y aurait plusieurs cabines voyageant sur le même câble, alimentant la station en matières premières et autres objets manufacturés... Pour le rapport soumis à l'IAA, le projet deviendrait rentable après dix ans d'utilisation]i".
Ce n’est pas la première fois que l’on parle de l’ascenseur spatial. Déjà à la fin des années 90, la Nasa avait présenté un type de câble qui correspondait à celui requis préconisé dans le rapport de l’IAA.
Aujourd’hui, la société japonaise Obayashi connue pour travailler sur la construction de la célèbre tour Tokyo Sky Tree, mais aussi pour avoir participé à d’autres projets d’envergure partout dans le monde (métro de Dubaï, Stadium Autralia de Sydney…), a elle aussi un plan d'ascenseur spatial dans ses tiroirs, mais son objectif est un peu plus lointain : pas avant 2050...
2050 c’est encore loin… C’est sans doute pourquoi sur son site Exclusif Voyages propose dès 2015 un voyage à 36 kilomètres d’altitude.
"Qui n’a jamais rêvé d’atteindre le seuil qui nous sépare de l’espace ? Cette aventure atypique dans la stratosphère est proposée par bloon, un astronef de luxe relié à un ballon géant gonflé à l'hélium, qui s’élève à 36 km d’altitude pour apercevoir la courbure de notre planète".
Et se dit prête à accepter les réservations : "Pour 2015, les premières réservations sont ouvertes dès maintenant". Budget : 110 000 € par personne (capacité de la cabine 4 personnes et 2 pilotes).
Ce n’est pas la première fois que l’on parle de l’ascenseur spatial. Déjà à la fin des années 90, la Nasa avait présenté un type de câble qui correspondait à celui requis préconisé dans le rapport de l’IAA.
Aujourd’hui, la société japonaise Obayashi connue pour travailler sur la construction de la célèbre tour Tokyo Sky Tree, mais aussi pour avoir participé à d’autres projets d’envergure partout dans le monde (métro de Dubaï, Stadium Autralia de Sydney…), a elle aussi un plan d'ascenseur spatial dans ses tiroirs, mais son objectif est un peu plus lointain : pas avant 2050...
2050 c’est encore loin… C’est sans doute pourquoi sur son site Exclusif Voyages propose dès 2015 un voyage à 36 kilomètres d’altitude.
"Qui n’a jamais rêvé d’atteindre le seuil qui nous sépare de l’espace ? Cette aventure atypique dans la stratosphère est proposée par bloon, un astronef de luxe relié à un ballon géant gonflé à l'hélium, qui s’élève à 36 km d’altitude pour apercevoir la courbure de notre planète".
Et se dit prête à accepter les réservations : "Pour 2015, les premières réservations sont ouvertes dès maintenant". Budget : 110 000 € par personne (capacité de la cabine 4 personnes et 2 pilotes).
Bloon : vols commerciaux envisagés fin 2015 début 2016
Exclusif Voyages précise dans sa présentation :
"Partenaire officiel de cette conquête vertigineuse, Exclusif Voyages suit depuis le début l'évolution du bloon. Des vols d’essais via des prototypes ont été couronnés de succès en 2012 et 2013.
Le premier vol humain est actuellement en préparation pour 2014 et les vols commerciaux sont envisagés pour fin 2015 – début 2016. Bloon orchestre avec soin l'expérience, prévoyant un séjour initiatique et personnalisé de 2 nuits en hôtel de luxe avec briefing scientifique, entraînement de sécurité, massage detox et choix d’un menu à savourer à bord…
Une fois son altitude atteinte, bloon effectue une croisière de 2h00 à la lisière de la courbe terrestre. Sa descente est accompagnée de parachutes guidés qui assurent une entrée en douceur dans l’atmosphère, le choix judicieux de l’hélium écartant tout risque d’explosion ou de combustion".
Ballon ou ascenseur ? Une chose est sûr en ce mois de mars (le 8), où a été célébré la Journée internationale de la Femme, une pensée pour celle qui fut à bord de Soyouz TMA9 la première touriste de l’espace Anousheh Ansari.
Née à Téhéran le 12 septembre 1966, elle émigre en 1984 aux Etats-Unis.
Ingénieur en électricité, spécialiste en informatique elle est, en 1993, la cofondatrice de la société TTI (Telecom Technologies Inc) qu’elle revend en 2000 pour devenir présidente de Prodea Inc.
Anousheh Ansari a embarqué à bord de Soyouz TMA9 le 18 septembre 2006 pour un voyage de 10 jours au prix de 23,3 millions de dollars. Elle deviendra ainsi la première femme « touriste de l’espace ».
"Partenaire officiel de cette conquête vertigineuse, Exclusif Voyages suit depuis le début l'évolution du bloon. Des vols d’essais via des prototypes ont été couronnés de succès en 2012 et 2013.
Le premier vol humain est actuellement en préparation pour 2014 et les vols commerciaux sont envisagés pour fin 2015 – début 2016. Bloon orchestre avec soin l'expérience, prévoyant un séjour initiatique et personnalisé de 2 nuits en hôtel de luxe avec briefing scientifique, entraînement de sécurité, massage detox et choix d’un menu à savourer à bord…
Une fois son altitude atteinte, bloon effectue une croisière de 2h00 à la lisière de la courbe terrestre. Sa descente est accompagnée de parachutes guidés qui assurent une entrée en douceur dans l’atmosphère, le choix judicieux de l’hélium écartant tout risque d’explosion ou de combustion".
Ballon ou ascenseur ? Une chose est sûr en ce mois de mars (le 8), où a été célébré la Journée internationale de la Femme, une pensée pour celle qui fut à bord de Soyouz TMA9 la première touriste de l’espace Anousheh Ansari.
Née à Téhéran le 12 septembre 1966, elle émigre en 1984 aux Etats-Unis.
Ingénieur en électricité, spécialiste en informatique elle est, en 1993, la cofondatrice de la société TTI (Telecom Technologies Inc) qu’elle revend en 2000 pour devenir présidente de Prodea Inc.
Anousheh Ansari a embarqué à bord de Soyouz TMA9 le 18 septembre 2006 pour un voyage de 10 jours au prix de 23,3 millions de dollars. Elle deviendra ainsi la première femme « touriste de l’espace ».