Les billets papier datent des années 1920. Chaque compagnie utilisait une forme différente avec des règles distinctes. Les compagnies aériennes ont rapidement reconnu qu’il fallait standardiser les documents liés au trafic, aux régulations ainsi qu’aux procédures pour soutenir la croissance d’une industrie qui couvre le monde entier.
En 1930, le Comité de Trafic de l’IATA a mis au point le premier billet d’avion standard écrit à la main, valable pour plusieurs tronçons de voyage. Ces standards ont été utilisés par l’industrie jusqu’au début des années 1970.
La première révolution de la billetterie est intervenue en 1972 avec l’automatisation. Le Plan de Facturation et de Règlement (BSP) de l’IATA, destiné aux agences de voyages, fut lancé cette année-là à Tokyo. Et conduisit à la naissance du billet papier neutre de l’IATA. Le logo de l’IATA apparut alors pour la première fois sur la couverture des billets qui pouvaient être émis par n’importe quel agent de voyages sur pratiquement toutes les compagnies aériennes du monde.
La révolution suivante a eu lieu en 1983 avec le renforcement de l’automatisation du système et la mise en place d’une bande magnétique au dos des billets d’avion. Ceci permit de stocker toutes les informations concernant le billet de manière électronique sur le billet même et de l’utiliser aussi comme carte d’embarquement.
A son sommet, en 2005, 285 millions de billets papier neutre de l’IATA (dans ses deux versions) ont été émis.
Le premier billet électronique a été émis en 1994. En 1997, l’IATA a adopté des standards mondiaux pour la billetterie électronique. Mais l’évolution a été lente et en mai 2004, seulement 19% de l’ensemble des billets émis dans le monde étaient électroniques.
En 1930, le Comité de Trafic de l’IATA a mis au point le premier billet d’avion standard écrit à la main, valable pour plusieurs tronçons de voyage. Ces standards ont été utilisés par l’industrie jusqu’au début des années 1970.
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A son sommet, en 2005, 285 millions de billets papier neutre de l’IATA (dans ses deux versions) ont été émis.
Le premier billet électronique a été émis en 1994. En 1997, l’IATA a adopté des standards mondiaux pour la billetterie électronique. Mais l’évolution a été lente et en mai 2004, seulement 19% de l’ensemble des billets émis dans le monde étaient électroniques.
Plan Simplifying the Business
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Lors de l’Assemblée Générale de l’IATA de 2004 à Singapour, les crises successives liées à la guerre, au terrorisme et au SRAS se faisaient déjà ressentir. Le baril de pétrole approchait des 40 dollars et il était impératif de mettre en place des structures de coûts efficaces. L’IATA a présenté un plan pour simplifier le voyage aérien (Simplifying the Business), dont le point principal était de parvenir à l’émission de 100% de billets électroniques. (...)
“Les bénéfices sont réels pour l’industrie”, a continué Giovanni Bisignani. L’émission d’un billet papier coûte en moyenne 10 dollars, contre 1 dollar pour un billet électronique. Avec plus de 400 millions de billets émis chaque année par les systèmes de règlement de l’IATA, l’industrie va économiser plus de 3 milliards de dollars par an. (...)
"Grâce au billet électronique, nous pouvons entrer dans la prochaine phase du plan Simplifying the Business", a déclaré Giovanni Bisignani. "Nous passons à une autre étape avec une nouvelle révolution—Fast Travel (le voyage rapide) qui fournira des possibilités de libres-services pratiques allant de l’enregistrement, au traçage des bagages,et au réenregistrement".
L’IATA a contacté 60.000 agences de voyages dans plus de 200 pays pour achever la conversion et collecter les billets papiers non utilisés qui étaient encore en stock –quelque 32 millions de billets dans le monde. Ils seront récoltés, détruits et recyclés de manière sécurisée. “Une ère s’achève. Si vous êtes en possession d’un billet papier, donnez-le à un musée”, a conclu Giovanni Bisignani.
“Les bénéfices sont réels pour l’industrie”, a continué Giovanni Bisignani. L’émission d’un billet papier coûte en moyenne 10 dollars, contre 1 dollar pour un billet électronique. Avec plus de 400 millions de billets émis chaque année par les systèmes de règlement de l’IATA, l’industrie va économiser plus de 3 milliards de dollars par an. (...)
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