En janvier 2013, le premier B 787 sera utilisé sur la ligne de Varsovie-Chicago, puis les appareils suivants le seront sur Toronto et New York - DR
La vieille dame de 84 ans qu’est la compagnie polonaise LOT dispose, avec l’arrivée de son premier B-787 Dreamliner, d’une des flottes les plus modernes d’Europe.
Après le renouvellement de la flotte court/moyen courrier avec notamment 28 Embraer dont l’âge moyen n’excède pas trois ans, l’arrivée du premier des huit Dreamliner en commande signe le renouveau d’un déploiement long courrier.
En janvier, l’avion sera utilisé sur la ligne de Varsovie-Chicago, puis les appareils suivants le seront sur Toronto et New York.
La compagnie polonaise prévoit également de desservir Beijing à partir du 3 mars prochain avec le Dreamliner, une ligne qu’elle dessert déjà en B-767. Puis ce sera le tour de Tokyo dans le courant de l’année 2013 et d’ici à 2015, Shanghai et Séoul.
C’est en fait un véritable pari sur l’avenir qu’engage la compagnie polonaise qui lui permettra, à terme d’équilibrer ses revenus à 60/40 entre le court/moyen courrier et le long courrier. Les B-787 sont programmés pour voler une moyenne de 16 à 17 heures par jour.
Après le renouvellement de la flotte court/moyen courrier avec notamment 28 Embraer dont l’âge moyen n’excède pas trois ans, l’arrivée du premier des huit Dreamliner en commande signe le renouveau d’un déploiement long courrier.
En janvier, l’avion sera utilisé sur la ligne de Varsovie-Chicago, puis les appareils suivants le seront sur Toronto et New York.
La compagnie polonaise prévoit également de desservir Beijing à partir du 3 mars prochain avec le Dreamliner, une ligne qu’elle dessert déjà en B-767. Puis ce sera le tour de Tokyo dans le courant de l’année 2013 et d’ici à 2015, Shanghai et Séoul.
C’est en fait un véritable pari sur l’avenir qu’engage la compagnie polonaise qui lui permettra, à terme d’équilibrer ses revenus à 60/40 entre le court/moyen courrier et le long courrier. Les B-787 sont programmés pour voler une moyenne de 16 à 17 heures par jour.
Stimuler la concurrence vis-à-vis de la puissante Lufthansa
La classe Premium Economy du Dreamliner de LOT - DR : G.B.
Quatorze mois après ANA, compagnie de lancement du Dreamliner et derrière Ethiopian Airlines, Lot est donc le troisième membre de la Star Alliance à faire voler cet appareil de la nouvelle génération.
Mais l’arrivée de l’appareil ne peut que stimuler la concurrence de LOT vis-à-vis de la puissante voisine Lufthansa.
Le déploiement des Dreamliner ne peut que stimuler aussi le marché français. D’ores et déjà Beijing est la première ligne en connexion à Varsovie pour la LOT en France, suivi de Tel Aviv.
Mais surtout, le fauteuil-lit de la classe Affaires et celui de la Premium Economy pourrait tenter également la clientèle Affaires en provenance de France, c’est en tous cas l’espoir de Yann Saint-Sorny, le responsable des ventes en France.
Si la stratégie de la compagnie est désormais claire, avec une concentration sur le court et moyen courrier rehaussée de quelques lignes long courrier à fort potentiel, il reste néanmoins la question toujours d’actualité après quelques années de négociations diverses (avec Lufthansa, British Airways, Air France) de la vente des 94% des parts que détient toujours l’état polonais, les 6% restant étant répartis entre le personnel.
Après l’abandon des négociations avec Turkish Airlines à qui la législation européenne interdit de prendre plus de 49% des parts, les financiers ne semblent pas se précipiter pour reprendre le dossier.
« Il faut attendre la sortie de la crise avant de trouver un acheteur potentiel », analyse Marcin Pirog, le CEO de la LOT qui concentre ses efforts pour limiter les effets de la crise économique.
« Le trafic européen a progressé de 16% en nombre de passagers sur les huit premiers mois de l’année mais depuis septembre, il est en baisse sensible, notamment sur la classe Affaires », prévient-il.
D’où l’obligation, comme c’est le cas de nombreuses compagnies européennes « de faire le ménage à la maison ! ».
Mais l’arrivée de l’appareil ne peut que stimuler la concurrence de LOT vis-à-vis de la puissante voisine Lufthansa.
Le déploiement des Dreamliner ne peut que stimuler aussi le marché français. D’ores et déjà Beijing est la première ligne en connexion à Varsovie pour la LOT en France, suivi de Tel Aviv.
Mais surtout, le fauteuil-lit de la classe Affaires et celui de la Premium Economy pourrait tenter également la clientèle Affaires en provenance de France, c’est en tous cas l’espoir de Yann Saint-Sorny, le responsable des ventes en France.
Si la stratégie de la compagnie est désormais claire, avec une concentration sur le court et moyen courrier rehaussée de quelques lignes long courrier à fort potentiel, il reste néanmoins la question toujours d’actualité après quelques années de négociations diverses (avec Lufthansa, British Airways, Air France) de la vente des 94% des parts que détient toujours l’état polonais, les 6% restant étant répartis entre le personnel.
Après l’abandon des négociations avec Turkish Airlines à qui la législation européenne interdit de prendre plus de 49% des parts, les financiers ne semblent pas se précipiter pour reprendre le dossier.
« Il faut attendre la sortie de la crise avant de trouver un acheteur potentiel », analyse Marcin Pirog, le CEO de la LOT qui concentre ses efforts pour limiter les effets de la crise économique.
« Le trafic européen a progressé de 16% en nombre de passagers sur les huit premiers mois de l’année mais depuis septembre, il est en baisse sensible, notamment sur la classe Affaires », prévient-il.
D’où l’obligation, comme c’est le cas de nombreuses compagnies européennes « de faire le ménage à la maison ! ».
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