Ce n’est pas un secret, TO et fournisseurs, parfois agacés de ne pas voir leurs produits suffisamment "conseillés et vendus", organisent des opérations d’incitation à la vente auprès des agents. Mais pour les patrons d’agences, tout ceci constitue, un véritable problème - DR : Fotolia, M.studio
Comme l’écrivait un de nos lecteurs, c’est une véritable bombe à retardement qui semble avoir été amorcée lors du Congrès Selectour à Québec.
Et qui pourrait contrarier fortement le président Abitbol et sa nouvelle politique de « pilotage des ventes imposée ».
Ce n’est pas un secret : tour-opérateurs et fournisseurs, parfois agacés de ne pas voir leurs produits suffisamment « conseillés et vendus par leurs distributeurs », cherchent des alternatives.
Puisque les commissions et sur-commissions versées n’apportent pas un retour sur investissement conséquent, organisons des opérations d’incitation à la vente auprès des conseillers en voyages.
Loin de moi l’idée de trouver ce procédé répugnant.
En revanche, pour la politique du réseau et pour les patrons d’agences, tout ceci constitue, un véritable problème.
Fiscal d’une part, puisque, selon la législation en vigueur, « tout cadeau fait au salarié constitue une rémunération fiscalement imposable et soumise à cotisation sociale, dans la limite de 161€ par an et par salarié ».
Et qui pourrait contrarier fortement le président Abitbol et sa nouvelle politique de « pilotage des ventes imposée ».
Ce n’est pas un secret : tour-opérateurs et fournisseurs, parfois agacés de ne pas voir leurs produits suffisamment « conseillés et vendus par leurs distributeurs », cherchent des alternatives.
Puisque les commissions et sur-commissions versées n’apportent pas un retour sur investissement conséquent, organisons des opérations d’incitation à la vente auprès des conseillers en voyages.
Loin de moi l’idée de trouver ce procédé répugnant.
En revanche, pour la politique du réseau et pour les patrons d’agences, tout ceci constitue, un véritable problème.
Fiscal d’une part, puisque, selon la législation en vigueur, « tout cadeau fait au salarié constitue une rémunération fiscalement imposable et soumise à cotisation sociale, dans la limite de 161€ par an et par salarié ».
Et comme chacun le sait, l’URSSAFF a besoin de monnaie.
A tel point que certaines agences se sont faites coxer (ça c’est pour des copains à moi).
Outre un redressement (parfois conséquent), elles ont écopé d’amendes bien grillées !
Quant au pilotage des ventes, base de tout accord commercial entre fournisseurs et distributeurs, on peut penser, comme la dame Dalgo, qu’il est sacrément pollué.
Ce qui irrite sacrément les patrons d’agences, lesquels ne peuvent maîtriser totalement les ventes de leurs salariés.
Pour les fournisseurs, c’est souvent un moyen peu onéreux de « faire pousser leurs ventes », d’autant que ces opérations incentives sont considérées comme de la promotion et moins bien commissionnées !
A lire le nombre de réactions émises par nos lecteurs agents de voyages, il est clair que le sujet est sensible…
D’autant que Laurent Abitbol, à la demande de ses adhérents, entend purement et simplement « interdire aux TO de donner des bons cadeaux aux personnels » !
A tel point que certaines agences se sont faites coxer (ça c’est pour des copains à moi).
Outre un redressement (parfois conséquent), elles ont écopé d’amendes bien grillées !
Quant au pilotage des ventes, base de tout accord commercial entre fournisseurs et distributeurs, on peut penser, comme la dame Dalgo, qu’il est sacrément pollué.
Ce qui irrite sacrément les patrons d’agences, lesquels ne peuvent maîtriser totalement les ventes de leurs salariés.
Pour les fournisseurs, c’est souvent un moyen peu onéreux de « faire pousser leurs ventes », d’autant que ces opérations incentives sont considérées comme de la promotion et moins bien commissionnées !
A lire le nombre de réactions émises par nos lecteurs agents de voyages, il est clair que le sujet est sensible…
D’autant que Laurent Abitbol, à la demande de ses adhérents, entend purement et simplement « interdire aux TO de donner des bons cadeaux aux personnels » !
Autres articles
-
Congrès Selectour : 34 M€ de sur-commissions et 1,5 M€ de super com' bonus
-
Manor : L. A. confidential...
-
EXCLUSIF - Fournisseurs impayés : que se passe-t-il chez Univairmer ? [ABO]
-
Marietton Développement ira à l'étranger "en septembre 2025" 🔑
-
Selectour : Laurent Abitbol réélu président du Directoire
Dans la salle, quelques patrons malins se sont dit qu’après tout, les fournisseurs pourraient donner un petit point de com’ supplémentaire plutôt que des chèques à leurs employés.
Abitbol en rajoutait un peu trop, en disant que les agences étaient « capables de payer leurs personnels ».
C’est bien là où le bât blesse ! Et ce n’est pas du populisme, mais bien une réalité : les forces vives de la distribution sont très mal payées.
Et l'on peut parfaitement comprendre l’amertume de certains qui touchent à peine un Smic, et à qui on demande de fourguer des dossiers luxueux vers des destinations qu’ils ne pourront quasiment jamais découvrir !
Pourrait-on imaginer qu’un jour, les pouvoirs fiscaux soient quand même un peu plus compréhensifs vis-à-vis de ce qui n’est finalement, qu’un maigre pourboire pour des gens qui travaillent dur ?
Pourrait imaginer qu’un jour, on mette enfin en place un véritable code déontologique entre producteurs et distributeurs ?
Là est la véritable question… qu'aborderont peut-être les tour-opérateurs lors de leur congrès la semaine prochaine à Deauville ?
Abitbol en rajoutait un peu trop, en disant que les agences étaient « capables de payer leurs personnels ».
C’est bien là où le bât blesse ! Et ce n’est pas du populisme, mais bien une réalité : les forces vives de la distribution sont très mal payées.
Et l'on peut parfaitement comprendre l’amertume de certains qui touchent à peine un Smic, et à qui on demande de fourguer des dossiers luxueux vers des destinations qu’ils ne pourront quasiment jamais découvrir !
Pourrait-on imaginer qu’un jour, les pouvoirs fiscaux soient quand même un peu plus compréhensifs vis-à-vis de ce qui n’est finalement, qu’un maigre pourboire pour des gens qui travaillent dur ?
Pourrait imaginer qu’un jour, on mette enfin en place un véritable code déontologique entre producteurs et distributeurs ?
Là est la véritable question… qu'aborderont peut-être les tour-opérateurs lors de leur congrès la semaine prochaine à Deauville ?