C'est quasi un vent de Sibérie qui s'annonce sur les rémunérations du secteur : ces dernières restent gelées pour l'année 2016, à l'exception des plus basses qui suivent le cours peu fluctuant du SMIC - PHOTO DR Fotolia
Tout dépend de la position où l'on se trouve.
Juste une question de place, ce qui est assez regrettable, mais c'est la vie… Etre du bon côté ou pas, telle est la question !
Encore faudrait-il savoir quel est le bon côté. Question de rhétorique que pourrait sûrement résoudre en deux coups de cuillères à pots (oui, j'ai tout mis au pluriel, c'est plus riche et j'ai les moyens !) cet excellent Finkielkraut qui ne dort pas debout, mais qui ferait mieux de somnoler loin de la place de la République à Paris.
Ceci étant digressé, le Snav, qui va devenir dans quelques jours "Les Entreprises du Voyage" se tient résolument du "bon" côté de la barrière (ou du fossé, selon les goûts).
Et, tandis que cette bonne dame El Khomri, son patron Hollande et le directeur général de cette grande entreprise baptisée pompeusement "Gouvernement" fait tout son possible pour rétrograder cette "réforme du travail", le syndicat patronal lui, n'hésite pas.
Faut dire aussi que le syndicat des patrons, face à un syndicat de salariés, la CGT en l'occurrence, qui se cherche encore et toujours, pouvait quasi se la jouer sur du velours.
Juste une question de place, ce qui est assez regrettable, mais c'est la vie… Etre du bon côté ou pas, telle est la question !
Encore faudrait-il savoir quel est le bon côté. Question de rhétorique que pourrait sûrement résoudre en deux coups de cuillères à pots (oui, j'ai tout mis au pluriel, c'est plus riche et j'ai les moyens !) cet excellent Finkielkraut qui ne dort pas debout, mais qui ferait mieux de somnoler loin de la place de la République à Paris.
Ceci étant digressé, le Snav, qui va devenir dans quelques jours "Les Entreprises du Voyage" se tient résolument du "bon" côté de la barrière (ou du fossé, selon les goûts).
Et, tandis que cette bonne dame El Khomri, son patron Hollande et le directeur général de cette grande entreprise baptisée pompeusement "Gouvernement" fait tout son possible pour rétrograder cette "réforme du travail", le syndicat patronal lui, n'hésite pas.
Faut dire aussi que le syndicat des patrons, face à un syndicat de salariés, la CGT en l'occurrence, qui se cherche encore et toujours, pouvait quasi se la jouer sur du velours.
Eh bien, non, salariés du secteur du tourisme, faut pas rêver : vous ne serez pas augmentés en 2016.
C'est quasi un vent de Sibérie qui s'annonce sur les rémunérations du secteur : ces dernières restent gelées pour l'année 2016, à l'exception des plus basses qui suivent le cours peu fluctuant du SMIC.
Et comme vous pouvez le lire, le salaire minimum net pour un agent de voyage en bas de l'échelle sera de 1143.72€.
De quoi, je le conçois bien volontiers, l'avoir un peu saumâtre, particulièrement en déployant tout un savoir-faire et une compétence commerciale féroce pour fourguer à des clients vacanciers des dossiers qui représentent plusieurs mois de salaires…
Mais le syndicat a ses raisons que la raison ignore. Et puis, c'est normal, faut défendre les entreprises qui ploient sous les charges, la crise, le temps qui passe et tout le reste.
En même temps, rien n'est facile, et les syndicats de salariés ne semblent pas non plus très ouverts : plutôt qu'un quelques chose (modeste, certes) ils préfèrent refuser en bloc.
C'est une tactique. Mais qui, hélas, ne tient compte que d'un seul critère : la raison du plus fort.
C'est quasi un vent de Sibérie qui s'annonce sur les rémunérations du secteur : ces dernières restent gelées pour l'année 2016, à l'exception des plus basses qui suivent le cours peu fluctuant du SMIC.
Et comme vous pouvez le lire, le salaire minimum net pour un agent de voyage en bas de l'échelle sera de 1143.72€.
De quoi, je le conçois bien volontiers, l'avoir un peu saumâtre, particulièrement en déployant tout un savoir-faire et une compétence commerciale féroce pour fourguer à des clients vacanciers des dossiers qui représentent plusieurs mois de salaires…
Mais le syndicat a ses raisons que la raison ignore. Et puis, c'est normal, faut défendre les entreprises qui ploient sous les charges, la crise, le temps qui passe et tout le reste.
En même temps, rien n'est facile, et les syndicats de salariés ne semblent pas non plus très ouverts : plutôt qu'un quelques chose (modeste, certes) ils préfèrent refuser en bloc.
C'est une tactique. Mais qui, hélas, ne tient compte que d'un seul critère : la raison du plus fort.
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En ces temps terriblement perturbés, à l'heure où le chômage devient monnaie courante dans notre contrée, il est difficile d'argumenter, même si, dans une belle envolée, hélas juste pour la gloire, les syndicats de salariés estiment que "le SNAV ne reconnaît pas la technicité du métier et la qualité du travail des agents de voyages français".
Je ne sais pas ce qu'en pense notre belle Léa (enfin, belle, je ne sais pas, jamais vu, mais je préfère l'imaginer ainsi) ?
Peut-être serait-il temps de penser que les TPE et PME sont le cœur économique de notre pays et qu'il serait enfin bon de leur donner un coup de pouce. Mais un vrai coup de pouce, pas un CICE dont peu de petites entreprises peuvent bénéficier… ou du moins savent utiliser !
Il est en même temps vrai qu'un syndicat patronal, même discret, lorsqu'il s'agit de pognon, fera tout pour en distribuer le moins possible.
C'est hélas, la dure loi de notre société que quelques "debouteurs la nuit" (doivent être insomniaques) tentent de remuer !
Populiste, dites-vous ? Surement, mais au moins conscient que, décidément, rien ne va plus !
Je ne sais pas ce qu'en pense notre belle Léa (enfin, belle, je ne sais pas, jamais vu, mais je préfère l'imaginer ainsi) ?
Peut-être serait-il temps de penser que les TPE et PME sont le cœur économique de notre pays et qu'il serait enfin bon de leur donner un coup de pouce. Mais un vrai coup de pouce, pas un CICE dont peu de petites entreprises peuvent bénéficier… ou du moins savent utiliser !
Il est en même temps vrai qu'un syndicat patronal, même discret, lorsqu'il s'agit de pognon, fera tout pour en distribuer le moins possible.
C'est hélas, la dure loi de notre société que quelques "debouteurs la nuit" (doivent être insomniaques) tentent de remuer !
Populiste, dites-vous ? Surement, mais au moins conscient que, décidément, rien ne va plus !