photo Fotolia Auteur : viktor88
Pas question de jouer ici les Cassandre, mais force est de constater que la "reprise", tant attendue par la profession tarde, hélas, à se manifester.
Fram, déjà en délicate position depuis plusieurs années, souffre encore plus que ses petits camarades et malgré la reprise et donc l'apport financier de LBO/Karavel, peine à sortir la tête de l'eau.
Certes, le voyagiste n'a pas bénéficié de la "solidarité" de ses compétiteurs, ce qui, après tout, est de bonne guerre.
Hormis celle de Selectour Afat, il n'a pas non plus bénéficié du soutien de la distribution. Un certain réseau, toujours à la pointe du courage et de l'innovation (!!), a même carrément refusé de le vendre !
Par ailleurs, malgré de gros efforts, la production du TO est encore assez floue pour les agences et son image de marque, jadis symbole de qualité, a cruellement souffert de ses déboires cette année.
Faut dire aussi que, la nature et le monde des affaires ayant horreur du vide, les concurrents se sont jetés sur la place, telle la vérole sur le bas clergé.
Et que les offres au départ des principales villes de province ont été rapidement comblées, notamment par le géant TUI. Particulièrement à Toulouse !
Isabelle Cordier et toute l'équipe de Fram font, sans nul doute, un boulot remarquable et ont, au moins, le mérite de ne pas baisser les bras.
En même temps, si l'on ne peut douter de la compétence de cette dame de fer en termes de distribution, on peut s'interroger malgré tout sur la stratégie concernant la production.
D'autant que la majorité des contrats liant le voyagiste avec ses hôteliers et ses réceptifs ont dû être renégociés. Certainement à la baisse, ce qui ne va pas nécessairement être signe de qualité pour des clients qui ont trouvé leur bonheur… ailleurs !
Fram, déjà en délicate position depuis plusieurs années, souffre encore plus que ses petits camarades et malgré la reprise et donc l'apport financier de LBO/Karavel, peine à sortir la tête de l'eau.
Certes, le voyagiste n'a pas bénéficié de la "solidarité" de ses compétiteurs, ce qui, après tout, est de bonne guerre.
Hormis celle de Selectour Afat, il n'a pas non plus bénéficié du soutien de la distribution. Un certain réseau, toujours à la pointe du courage et de l'innovation (!!), a même carrément refusé de le vendre !
Par ailleurs, malgré de gros efforts, la production du TO est encore assez floue pour les agences et son image de marque, jadis symbole de qualité, a cruellement souffert de ses déboires cette année.
Faut dire aussi que, la nature et le monde des affaires ayant horreur du vide, les concurrents se sont jetés sur la place, telle la vérole sur le bas clergé.
Et que les offres au départ des principales villes de province ont été rapidement comblées, notamment par le géant TUI. Particulièrement à Toulouse !
Isabelle Cordier et toute l'équipe de Fram font, sans nul doute, un boulot remarquable et ont, au moins, le mérite de ne pas baisser les bras.
En même temps, si l'on ne peut douter de la compétence de cette dame de fer en termes de distribution, on peut s'interroger malgré tout sur la stratégie concernant la production.
D'autant que la majorité des contrats liant le voyagiste avec ses hôteliers et ses réceptifs ont dû être renégociés. Certainement à la baisse, ce qui ne va pas nécessairement être signe de qualité pour des clients qui ont trouvé leur bonheur… ailleurs !
C'est d'ailleurs ce que confirment bon nombre de distributeurs dont ce patron d'un "mini réseau" : "Les pertes liées à FRAM sont nettement compensées par les ventes de séjours produits par d'autres TO".
La clientèle, qu'on le veuille ou non, est comme l'amour : extrêmement volage. Il est clair que cette clientèle "historique" de Fram, déjà vieillissante à l'époque de la crise, reste particulièrement dubitative sur la pérennité de la maison.
J'ai hélas eu l'occasion de tester cette réaction au cours d'une rencontre familiale. Des proches, d'un âge certain, qui passaient plusieurs semaines de séjour dans un des hôtels de Fram, refusent depuis la "chute" de revenir vers lui.
"Nous n'avons pas envie d'être inquiets durant nos vacances", se défendent-ils…
Quant aux plus jeunes, ils se disent "de plus en plus séduits" par des offres plus "modernes" (sic et je n'invente rien)…
En outre (à eau à condition de ne pas en abuser), si la distribution externe reste très réservée, si j'en crois l'excellente analyse de mon camarade (voir plus haut), la distribution franchisée de Fram demeure particulièrement inquiète sur l'avenir, malgré les tentatives d'Isabelle Cordier de "rassurer" les Ambassadeurs.
La clientèle, qu'on le veuille ou non, est comme l'amour : extrêmement volage. Il est clair que cette clientèle "historique" de Fram, déjà vieillissante à l'époque de la crise, reste particulièrement dubitative sur la pérennité de la maison.
J'ai hélas eu l'occasion de tester cette réaction au cours d'une rencontre familiale. Des proches, d'un âge certain, qui passaient plusieurs semaines de séjour dans un des hôtels de Fram, refusent depuis la "chute" de revenir vers lui.
"Nous n'avons pas envie d'être inquiets durant nos vacances", se défendent-ils…
Quant aux plus jeunes, ils se disent "de plus en plus séduits" par des offres plus "modernes" (sic et je n'invente rien)…
En outre (à eau à condition de ne pas en abuser), si la distribution externe reste très réservée, si j'en crois l'excellente analyse de mon camarade (voir plus haut), la distribution franchisée de Fram demeure particulièrement inquiète sur l'avenir, malgré les tentatives d'Isabelle Cordier de "rassurer" les Ambassadeurs.
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Reste à savoir, comme le souligne mon camarade Pierre Coronas, jusqu'où ira la constance de LBO en ce qui concerne l'abondement financier versé à Fram...
Je reste persuadé que cette opération partait essentiellement d'une opération financière de la part de LBO et de Karavel… et reste, hélas, très inquiet sur la pertinence de cette manœuvre.
Le marché et les clients décideront… dans le bon sens, espérons !
Ah, j'allais oublier: bienvenue à Radio Voyageurs et ses chroniqueurs râleurs rigolos : ça manquait !
Je reste persuadé que cette opération partait essentiellement d'une opération financière de la part de LBO et de Karavel… et reste, hélas, très inquiet sur la pertinence de cette manœuvre.
Le marché et les clients décideront… dans le bon sens, espérons !
Ah, j'allais oublier: bienvenue à Radio Voyageurs et ses chroniqueurs râleurs rigolos : ça manquait !