Une partie du CE, conduite semble-t-il par le SNPNC-FO de la compagnie a préféré prendre rendez-vous avec le Ministère des Transports et présenter au Ministère un projet de reprise de l’entreprise par les salariés - Photo Aigle Azur
C’était en juin dernier, peu de temps d’ailleurs après qu’Aigle azur ait annoncé la « suspension » de ses accords aériens avec Azul, ou du moins la possible reconduction de ce contrat lui permettant d’assurer une route vers le Brésil.
Ce qui, pour le moment du moins, semble encore un peu aléatoire, mais c’est la vie, n’est-il pas ?
Lire : Airbus A320 : Aigle Azur planté par un loueur qui n'est pas trop louable...
Bon, tout cela ne serait pas trop grave si, dans l’ombre opaque, ne s’agitaient pas quelques subtils bizarres et improbables… y compris parmi les actionnaires !
Ce qui, pour le moment du moins, semble encore un peu aléatoire, mais c’est la vie, n’est-il pas ?
Lire : Airbus A320 : Aigle Azur planté par un loueur qui n'est pas trop louable...
Bon, tout cela ne serait pas trop grave si, dans l’ombre opaque, ne s’agitaient pas quelques subtils bizarres et improbables… y compris parmi les actionnaires !
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Pauvre Yvelin, pas de pot, d’autant que les Chinoas qui lui avaient garanti un appui sur ses liaisons avec l’Empire du Milieu refusent finalement de lâcher un rond supplémentaire. Par les roupettes du Grand Dragon furieux !
Sauf que, et c’est un très proche du dossier qui le confirme, à l’intérieur du Comex, on s’agite drôlement.
C’est d’ailleurs là, à plusieurs reprises, que se manifeste Monsieur Houa (non, Chien Charly, je ne t'ai pas sonné), Gérard de son prénom, actionnaire via Lu Azul, illustre « compagnie » qui détient 19% du capital d’Aigle Azur.
Ce dernier s’engage, selon les personnalités présentes à ces réunions, à remettre de l’argent afin d’assurer les opérations de la compagnie.
15 millions ! Mais l’argent n’est jamais là.
Sauf que, et c’est un très proche du dossier qui le confirme, à l’intérieur du Comex, on s’agite drôlement.
C’est d’ailleurs là, à plusieurs reprises, que se manifeste Monsieur Houa (non, Chien Charly, je ne t'ai pas sonné), Gérard de son prénom, actionnaire via Lu Azul, illustre « compagnie » qui détient 19% du capital d’Aigle Azur.
Ce dernier s’engage, selon les personnalités présentes à ces réunions, à remettre de l’argent afin d’assurer les opérations de la compagnie.
15 millions ! Mais l’argent n’est jamais là.
Quand je vous dis que c’est abracadabrantesque, comme disait ce bon vieux Président.
Toujours est-il que c’était déjà très chaud et qu’il fallait absolument trouver une solution… quelle qu’elle soit.
Sans trahir de secret, bien évidemment que la première solution était de tenter une cession : tout le monde a regardé, tant Air France qu’Air Caraïbes et quelques autres…
Il est vrai que les slots à Orly intéressent, particulièrement Air France, histoire de renforcer Transavia. Dubreuil et Rochet ont aussi regardé, du côté du long-courrier.
Au dernier moment, plouf ! Restait Vueling qui avait fait une offre sur le Portugal, avec reprise de certains personnels.
Yvelin présente l’offre au Comité d’Entreprise. Seule solution pour passer la rentrée et trouver du cash, dans la mesure où les actionnaires refusaient de verser au bassinet !
Le CE a préféré étudier la proposition, reportant la décision d’environ 40 jours. Sauf qu’une partie du CE, conduite semble-t-il par le SNPNC-FO de la compagnie a préféré prendre rendez-vous avec le Ministère des Transports et présenter au Ministère un projet de reprise de l’entreprise par les salariés.
Avec quel argent ? Pas de réponse ! Et en plein été.
A noter également que le CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle), lequel a accordé un « moratoire » sur les dettes sociales d’Aigle Azur (environ 30 millions d’euros), découvre ce rendez-vous !
Ça fait désordre côté Ministère, tandis que Yvelin n’est même pas au courant !
Ce qui, si j’ai bien tout compris, aurait conduit certains putschistes à flinguer la boite, déjà bien moribonde, afin de la racheter pour l’euro symbolique…
Lundi dernier avait lieu un pseudo comex qui révoquait Yvelin… et je vous raconte la suite au prochain numéro, parce que, selon mes informations, ça devrait encore bouger !
En tous cas, toutes les « Casa de Papel » et autres séries Netflix, c’est de la roupie de dragon chinois à côté.
Toujours est-il que c’était déjà très chaud et qu’il fallait absolument trouver une solution… quelle qu’elle soit.
Sans trahir de secret, bien évidemment que la première solution était de tenter une cession : tout le monde a regardé, tant Air France qu’Air Caraïbes et quelques autres…
Il est vrai que les slots à Orly intéressent, particulièrement Air France, histoire de renforcer Transavia. Dubreuil et Rochet ont aussi regardé, du côté du long-courrier.
Au dernier moment, plouf ! Restait Vueling qui avait fait une offre sur le Portugal, avec reprise de certains personnels.
Yvelin présente l’offre au Comité d’Entreprise. Seule solution pour passer la rentrée et trouver du cash, dans la mesure où les actionnaires refusaient de verser au bassinet !
Le CE a préféré étudier la proposition, reportant la décision d’environ 40 jours. Sauf qu’une partie du CE, conduite semble-t-il par le SNPNC-FO de la compagnie a préféré prendre rendez-vous avec le Ministère des Transports et présenter au Ministère un projet de reprise de l’entreprise par les salariés.
Avec quel argent ? Pas de réponse ! Et en plein été.
A noter également que le CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle), lequel a accordé un « moratoire » sur les dettes sociales d’Aigle Azur (environ 30 millions d’euros), découvre ce rendez-vous !
Ça fait désordre côté Ministère, tandis que Yvelin n’est même pas au courant !
Ce qui, si j’ai bien tout compris, aurait conduit certains putschistes à flinguer la boite, déjà bien moribonde, afin de la racheter pour l’euro symbolique…
Lundi dernier avait lieu un pseudo comex qui révoquait Yvelin… et je vous raconte la suite au prochain numéro, parce que, selon mes informations, ça devrait encore bouger !
En tous cas, toutes les « Casa de Papel » et autres séries Netflix, c’est de la roupie de dragon chinois à côté.