La case de l’Oncle Dom : Allez, Top Resa c'est reparti pour un 40e tour !

Inutile de le dire, depuis tout ce temps, j’arrive toujours pas à m’y faire. Faut dire que ça commence déjà à peine rentré de vacances.

Et que je te reçois des invitations à des conférences de presse, souvent improbables, où des stagiaires en Relations Presse, stressées, s’accrochent comme des sangsues à votre téléphone, implorant votre présence à une « interview exclusive » d’un ministre exotique venu goûter aux délices de la capitale.

Interview dont il se contrefout comme de son premier cocktail, mais ça conforte le bien fondé des tarifs pratiqués par son agence de communication…

Et moi, ça me fatigue !

Ah, j’allais oublier toutes ses pognes, parfois gluantes, qu’il faut serrer, ces léchouilles sur le coin de la joue et ces fameuses phrases qui deviennent quasi des maximes, style « ça va toi, moi ça va, j’ai fait plus (et là vous mettez le chiffre que vous voulez, de toutes façons personne n’y croit), bon on se fait une bouffe très vite, à plus » !

Attention dans les allées : le nombre de collisions entre passants envoûtes par leur téléphone (toujours le dernier modèle) est, d’année en année, de plus en plus important (et en véritable augmentation, lui) ! Faut espérer que le Wifi sera aussi en augmentation de puissance cette année ?

Je vous parie aussi qu’il y aura toujours quelques vieux nostalgiques qui vous raconteront leurs souvenirs de Deauville, style « ah, c’était bien mieux avant » !

Bof, y’a quand même un âge où la retraite est absolument nécessaire, bien que pour certains, ça leur donne encore des aigreurs d’estomac !

On a toujours aussi ces remarques classiques : « Untel n’est pas venu cette année ». Là, les supputations vont bon train (oh, ils sont au bord du dépôt de bilan), tandis que d’autres ont des « stratégies » particulièrement étonnantes et qui ne nécessitent pas de gros investissements.

Comme le dit un confrère, c’est le beurre, l’argent du beurre et, accessoirement la culotte de la crémière : pourquoi investir sur un stand alors que des commerciaux peuvent présenter leurs produits aux distributeurs ? Faut être fou pour dépenser plus !!

Mais ça, c’est de la stratégie !

Et puis aussi, éternelle question : les agents de voyages viendront-ils en nombre cette année ? Frédéric Lorin, le patron du Salon n’aura pourtant pas ménagé sa peine, poursuivant avec enthousiasme la « diversification du salon ».

Perso, je trouve ça plutôt bien. Sauf que, réunir en un village, ces « influenceurs », dont on ne sait pas trop ce qu’ils représentent me parait un peu étrange.

Certes, maintenant que les bloggeurs se prennent pour des journaleux, c’est assez tendance et puis, avoir une carte de presse ou pas, hein, tout le monde s’en fout aussi.

Sauf que, si je ne m’abuse, ces « influenceurs », comme on dit, ce ne sont jamais que des commerciaux payés par des marques pour porter la bonne parole auprès d’un public avide. En gros, des apporteurs d’affaires, non immatriculés par Atout France ?

Bon, pas grave tout ça. Je remarque que, comme d’habitude, nos ministres ne se bousculent pas au portillon pour venir inaugurer la manifestation. Encore que cette année, on fait encore dans la nouveauté : JB. Lemoyne, notre préposé au Tourisme au gouvernement, viendra clôturer le Salon !

Elle est pas belle la vie ?