"On peut se poser la question de savoir si Bruxelles n'agit pas parfois un peu inconséquemment" - DR : Commission européenne
Petit à petit, l'Europe se construit.
Certes, c'est pas encore la panacée et je ne sais pas si j'en verrai un jour la version définitive et harmonieuse.
Parce que, à mon humble avis, il reste encore beaucoup de choses à aménager.
Le cas de la SNCM, comme celui de Cyprus Airways en est un exemple flagrant.
Nous avons deux transporteurs, dans un état peu brillant, certes et qui, au fur et à mesure des années, se sont englués dans leurs contradictions, leurs syndicats complètement à côté de la plaque… et la crise économique mondiale.
Ces deux entreprises faisaient vivre et travailler (ou l'inverse, c'est comme on veut) des centaines de salariés.
Et, bien évidemment, pour les Etats concernés et actionnaires en grande partie, face aux difficultés de ces entreprises, il a fallu régulièrement remettre au pot.
Bien sûr, il est vrai qu'un état qui renfloue régulièrement une entreprise en difficulté, ça fait désordre.
Et les concurrents ont, à juste titre, le droit de manifester leur mécontentement face à une concurrence que l'on peut qualifier de "déloyale". C'est sûr !
La SNCM a joué longtemps sur ce tableau, pénalisant quand même ses concurrents directs, dont Corsica Ferries… qui l'a abreuvé de procès.
Il est légitime de se poser la question de savoir si Bruxelles n'agit pas parfois un peu inconséquemment.
Réclamer plus de 400 millions d'euros à la SNCM, déjà exsangue depuis longtemps, c'était la condamner irrémédiablement.
Réclamer plus de 65 millions d'euros à Cyprus Airways, laquelle aussi, à force de procéder à un nettoyage de ses salariés et de ses avions, n'avait pratiquement plus que la peau sur les os, c'était la peine de mort assurée.
Certes, c'est pas encore la panacée et je ne sais pas si j'en verrai un jour la version définitive et harmonieuse.
Parce que, à mon humble avis, il reste encore beaucoup de choses à aménager.
Le cas de la SNCM, comme celui de Cyprus Airways en est un exemple flagrant.
Nous avons deux transporteurs, dans un état peu brillant, certes et qui, au fur et à mesure des années, se sont englués dans leurs contradictions, leurs syndicats complètement à côté de la plaque… et la crise économique mondiale.
Ces deux entreprises faisaient vivre et travailler (ou l'inverse, c'est comme on veut) des centaines de salariés.
Et, bien évidemment, pour les Etats concernés et actionnaires en grande partie, face aux difficultés de ces entreprises, il a fallu régulièrement remettre au pot.
Bien sûr, il est vrai qu'un état qui renfloue régulièrement une entreprise en difficulté, ça fait désordre.
Et les concurrents ont, à juste titre, le droit de manifester leur mécontentement face à une concurrence que l'on peut qualifier de "déloyale". C'est sûr !
La SNCM a joué longtemps sur ce tableau, pénalisant quand même ses concurrents directs, dont Corsica Ferries… qui l'a abreuvé de procès.
Il est légitime de se poser la question de savoir si Bruxelles n'agit pas parfois un peu inconséquemment.
Réclamer plus de 400 millions d'euros à la SNCM, déjà exsangue depuis longtemps, c'était la condamner irrémédiablement.
Réclamer plus de 65 millions d'euros à Cyprus Airways, laquelle aussi, à force de procéder à un nettoyage de ses salariés et de ses avions, n'avait pratiquement plus que la peau sur les os, c'était la peine de mort assurée.
Et dans ces cas-là, ce sont des centaines de salariés qui se retrouvent sur le carreau.
J'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser...
Néanmoins, tout ceci me parait pour le moins mal "adapté"… et que, si l'Europe s'érige en fossoyeur économique de nos entreprises, c'est pas vraiment le but recherché.
Dans le même temps, et particulièrement pour Cyprus Airways, le problème soulevé depuis longtemps par Bruxelles, au sujet d'une caisse de garantie montée pour pallier les défaillances des compagnies aériennes, c'est toujours dans les choux… de Bruxelles, évidemment !
Mais là, va peut-être falloir quand même faire quelque chose. Pour le moment, l'arrêt des vols de la compagnie ne semble pas perturber trop les clients, bien que les dispositions prises par l'actionnaire de la compagnie, c’est-à-dire l'Etat Chypriote, paraissent encore assez floues.
Quid en effet des clients qui avaient acheté un billet ou un package dans une agence de voyage ?
J'avoue ne pas saisir encore trop les directives publiées par les chypriotes…
En même temps, comme les compagnies aériennes ne veulent pas entendre parler de cette caisse de garantie, on n'est pas encore sorti de l'auberge.
Ce qui, pour Bruxelles est quand même un peu bizarre, du moins pour la défense du consommateur.
Et c'est bien beau de demander aux opérateurs de voyages de garantir la totalité des fonds déposés par les clients. Mais, pour les compagnies aériennes, comme d'ailleurs pour tous les transporteurs, ça devrait être la même chose, non ?
Y aurait-il deux poids… et trois mesures ?
Damned !
J'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser...
Néanmoins, tout ceci me parait pour le moins mal "adapté"… et que, si l'Europe s'érige en fossoyeur économique de nos entreprises, c'est pas vraiment le but recherché.
Dans le même temps, et particulièrement pour Cyprus Airways, le problème soulevé depuis longtemps par Bruxelles, au sujet d'une caisse de garantie montée pour pallier les défaillances des compagnies aériennes, c'est toujours dans les choux… de Bruxelles, évidemment !
Mais là, va peut-être falloir quand même faire quelque chose. Pour le moment, l'arrêt des vols de la compagnie ne semble pas perturber trop les clients, bien que les dispositions prises par l'actionnaire de la compagnie, c’est-à-dire l'Etat Chypriote, paraissent encore assez floues.
Quid en effet des clients qui avaient acheté un billet ou un package dans une agence de voyage ?
J'avoue ne pas saisir encore trop les directives publiées par les chypriotes…
En même temps, comme les compagnies aériennes ne veulent pas entendre parler de cette caisse de garantie, on n'est pas encore sorti de l'auberge.
Ce qui, pour Bruxelles est quand même un peu bizarre, du moins pour la défense du consommateur.
Et c'est bien beau de demander aux opérateurs de voyages de garantir la totalité des fonds déposés par les clients. Mais, pour les compagnies aériennes, comme d'ailleurs pour tous les transporteurs, ça devrait être la même chose, non ?
Y aurait-il deux poids… et trois mesures ?
Damned !
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