Chez les salariés de CWT en France, non seulement c’est la grande inquiétude, mais aussi la colère, face à des dirigeants peu visibles en ce moment et qui refusent obstinément le moindre compromis - DR : DepositPhotos, aetb
Socialement, tout fout le camp chez CWT France.
A tel point que très récemment, la directrice des relations sociales de l’entreprise… est partie. Enfin, partie est un euphémisme : Aude Martinet a été « amicalement invitée » à quitter son poste. (LIRE)
Et c’est très certainement dans le cadre de ce que, pudiquement, la direction générale de CWT, appelle une « réorganisation de son management en Europe », que Brigitte Nisio (LIRE) a, elle aussi, été contrainte d’aller voir ailleurs si le soleil brillait davantage.
Que l’on se rassure (?) : ceci s’est produit dans la plus grosse partie des filiales CWT en Europe !
Et l’on peut très sûrement se poser la question : le groupe CWT serait-il en graves difficultés financières, du moins en Europe ?
A tel point que très récemment, la directrice des relations sociales de l’entreprise… est partie. Enfin, partie est un euphémisme : Aude Martinet a été « amicalement invitée » à quitter son poste. (LIRE)
Et c’est très certainement dans le cadre de ce que, pudiquement, la direction générale de CWT, appelle une « réorganisation de son management en Europe », que Brigitte Nisio (LIRE) a, elle aussi, été contrainte d’aller voir ailleurs si le soleil brillait davantage.
Que l’on se rassure (?) : ceci s’est produit dans la plus grosse partie des filiales CWT en Europe !
Et l’on peut très sûrement se poser la question : le groupe CWT serait-il en graves difficultés financières, du moins en Europe ?
Tiens, ça me rappelle un peu la situation de TUI France face à ses dirigeants allemands qui cherchent désespérément à se maintenir sur le marché français. Ceci en faisant fi de ses attentes et de ses spécificités et en pratiquant une politique commerciale totalement inadaptée.
En tout cas, chez les salariés de CWT en France, non seulement c’est la grande inquiétude, mais aussi la colère, face à des dirigeants peu visibles en ce moment et qui refusent obstinément le moindre compromis.
Je cite cette lettre ouverte, rédigée par la CGT et la CFTC de CWT France en février dernier : « Le summum du blocage du dialogue social a été atteint lors de la dernière négociation NAO en février.
Négociation où la direction a refusé de discuter des propositions des différentes OSR (pour ne pas dire les à balayer d'un revers de main) et a annoncé sa décision, quasiment unilatérale. »
Et depuis, la situation reste bloquée. On se demande d’ailleurs comment la filiale française continue à fonctionner, sans avoir réellement de « dirigeant » sur le terrain…
En tout cas, chez les salariés de CWT en France, non seulement c’est la grande inquiétude, mais aussi la colère, face à des dirigeants peu visibles en ce moment et qui refusent obstinément le moindre compromis.
Je cite cette lettre ouverte, rédigée par la CGT et la CFTC de CWT France en février dernier : « Le summum du blocage du dialogue social a été atteint lors de la dernière négociation NAO en février.
Négociation où la direction a refusé de discuter des propositions des différentes OSR (pour ne pas dire les à balayer d'un revers de main) et a annoncé sa décision, quasiment unilatérale. »
Et depuis, la situation reste bloquée. On se demande d’ailleurs comment la filiale française continue à fonctionner, sans avoir réellement de « dirigeant » sur le terrain…
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Et il semble cette fois que l’on en arrive à un point de non-retour. A l’appel de l’intersyndicale de la filiale française, la grève « illimitée » a été décidée vendredi dernier.
Pourquoi ? L’échec des négociations, dites NAO. Depuis 10 ans, indiquent les salariés, il n’y a eu aucune augmentation générale des salaires. Quant à la « prime Macron », les salariés se sont vu octroyer… une fin catégorique de non-recevoir !
Dommage, d’autant qu'ils ne demandent que « une prime de 500€ » et une certaine reconnaissance de la part de leur direction internationale pour le travail accompli.
Dans ces temps de crise, ce n’est pas demander grand-chose, quand même. A moins, bien sûr, que CWT soit dans une telle panade que même ce modique effort soit impossible.
Qui sait ?
On est au bord de la rupture, malgré la reprise des NAO dès la semaine prochaine. A condition, préviennent les syndicats, « que l’on nous propose des avancées concrètes ».
Navrant !
Pourquoi ? L’échec des négociations, dites NAO. Depuis 10 ans, indiquent les salariés, il n’y a eu aucune augmentation générale des salaires. Quant à la « prime Macron », les salariés se sont vu octroyer… une fin catégorique de non-recevoir !
Dommage, d’autant qu'ils ne demandent que « une prime de 500€ » et une certaine reconnaissance de la part de leur direction internationale pour le travail accompli.
Dans ces temps de crise, ce n’est pas demander grand-chose, quand même. A moins, bien sûr, que CWT soit dans une telle panade que même ce modique effort soit impossible.
Qui sait ?
On est au bord de la rupture, malgré la reprise des NAO dès la semaine prochaine. A condition, préviennent les syndicats, « que l’on nous propose des avancées concrètes ».
Navrant !