Au 1er juillet prochain, vous serez responsables, non seulement de la grêle ou de la tempête, mais aussi de la moindre virgule n’apparaissant pas sur les contrats de vente - Photo RT
Le syndicat des professionnels aura beau batailler, introduire des recours, le temps que les juges examinent les griefs, il faudra bien y passer... hélas !
Car cette saleté de directive européenne, issue des cogitations pour le moins étranges des fonctionnaires de Bruxelles, attachés à légiférer sur tout et sur rien, y compris la taille de la courgette ou l’acidité du radis, a été transposée en droit français.
Et, comme d’habitude, nos bons pouvoirs publics, plutôt que de suivre une version « tranquille » de cette directive, ont préféré en rajouter une couche en vous contraignant, vous, producteurs ou distributeurs, à subir la moindre mauvaise humeur (foi, parfois ?) de vos clients.
Ainsi, au 1er juillet prochain, vous serez responsables, non seulement de la grêle ou de la tempête, mais aussi de la moindre virgule n’apparaissant pas sur les contrats de vente.
En revanche, certains opérateurs, type compagnies aériennes à bas coûts qui en vendant le billet d’aéroplane, renvoient le chaland vers un hébergement ou une location de bagnole, ne sont nullement touchés par ce nouveau texte.
Mais qu’importe, le client est roi et le professionnel, qui a déjà bien du mal à s’en sortir, est encore plus pénalisé.
Car cette saleté de directive européenne, issue des cogitations pour le moins étranges des fonctionnaires de Bruxelles, attachés à légiférer sur tout et sur rien, y compris la taille de la courgette ou l’acidité du radis, a été transposée en droit français.
Et, comme d’habitude, nos bons pouvoirs publics, plutôt que de suivre une version « tranquille » de cette directive, ont préféré en rajouter une couche en vous contraignant, vous, producteurs ou distributeurs, à subir la moindre mauvaise humeur (foi, parfois ?) de vos clients.
Ainsi, au 1er juillet prochain, vous serez responsables, non seulement de la grêle ou de la tempête, mais aussi de la moindre virgule n’apparaissant pas sur les contrats de vente.
En revanche, certains opérateurs, type compagnies aériennes à bas coûts qui en vendant le billet d’aéroplane, renvoient le chaland vers un hébergement ou une location de bagnole, ne sont nullement touchés par ce nouveau texte.
Mais qu’importe, le client est roi et le professionnel, qui a déjà bien du mal à s’en sortir, est encore plus pénalisé.
Loin de moi l'idée de faire pleurer Margot mais la seule compensation qu'auront les professionnels (à condition d'en avoir les moyens) sera de pouvoir communiquer auprès du grand public sur la nécessité de passer par une agence de voyages…
Enfin, ce que j’en dis…
J’ai d’ailleurs une pensée particulière pour tous ces « petits » indépendants, pas forcément informés de tous ces changements.
Certes, en adhérant au Syndicat, ce vieux Znav changé en Entreprises du Voyage, vous auriez pu recevoir ces nouveaux contrats de vente, lesquels doivent représenter en volume une édition complète (et écrite en tous petits caractères) de l’œuvre de Frédéric Dard, plus connu sous le nom de San Antonio.
En nettement moins littéraire et d’une tristesse à pleurer !
Faut dire aussi que les services gouvernementaux, dans leur appréciation de la transposition européenne, n’ont pas fait dans la dentelle.
Pourquoi faire simple alors qu’il était nettement plus intéressant de faire compliqué et surtout de pénaliser les acteurs, les artisans, de cette industrie, de cette économie qui contribue largement à la prospérité (?) du pays ?
Juste un exemple : fini les brochures, les tour-opérateurs, les distributeurs. Une brochure devient un « support durable » !
Enfin, ce que j’en dis…
J’ai d’ailleurs une pensée particulière pour tous ces « petits » indépendants, pas forcément informés de tous ces changements.
Certes, en adhérant au Syndicat, ce vieux Znav changé en Entreprises du Voyage, vous auriez pu recevoir ces nouveaux contrats de vente, lesquels doivent représenter en volume une édition complète (et écrite en tous petits caractères) de l’œuvre de Frédéric Dard, plus connu sous le nom de San Antonio.
En nettement moins littéraire et d’une tristesse à pleurer !
Faut dire aussi que les services gouvernementaux, dans leur appréciation de la transposition européenne, n’ont pas fait dans la dentelle.
Pourquoi faire simple alors qu’il était nettement plus intéressant de faire compliqué et surtout de pénaliser les acteurs, les artisans, de cette industrie, de cette économie qui contribue largement à la prospérité (?) du pays ?
Juste un exemple : fini les brochures, les tour-opérateurs, les distributeurs. Une brochure devient un « support durable » !
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Un agent de voyages est baptisé détaillant et un tour-opérateur devient un (gentil, merci Club Med) « organisateur de voyages » !
Roooh !
LIRE : Nouveau Code du tourisme : J-6 pour vous mettre en conformité !
C’est pas tout, parce que dorénavant, lorsque vos clients auront signé le bon de commande, faudra plus leur dire qu’ils ont « signé » mais que l’accord aura été conclu !
Et ta sœur ?
N’oubliez pas de les prévenir de tout, y compris des ingrédients fournis au petit déjeuner, de la marque des boissons servies (en cas de tout inclus) aux repas et des habitudes intellectuelles (ou autres !!) des différents intervenants !
Mais oui, mais oui. Sans oublier de remplir des formulaires en X exemplaires, les heures de départ, d’arrivée, j’en passe et des meilleures, le tout sur « support durable ». Mais soyez sans crainte : il n’existe que 9 formulaires différents mais néanmoins standards !
Allez, amis tour-opérateurs ou agents de voyages, soyez sans crainte : vous serez co-responsables de la moindre humeur de vos clients, lesquels obtiennent, grâce à cette nouvelle aberration, « tous les droits ».
Y compris celui de la plus grande mauvaise foi !
Roooh !
LIRE : Nouveau Code du tourisme : J-6 pour vous mettre en conformité !
C’est pas tout, parce que dorénavant, lorsque vos clients auront signé le bon de commande, faudra plus leur dire qu’ils ont « signé » mais que l’accord aura été conclu !
Et ta sœur ?
N’oubliez pas de les prévenir de tout, y compris des ingrédients fournis au petit déjeuner, de la marque des boissons servies (en cas de tout inclus) aux repas et des habitudes intellectuelles (ou autres !!) des différents intervenants !
Mais oui, mais oui. Sans oublier de remplir des formulaires en X exemplaires, les heures de départ, d’arrivée, j’en passe et des meilleures, le tout sur « support durable ». Mais soyez sans crainte : il n’existe que 9 formulaires différents mais néanmoins standards !
Allez, amis tour-opérateurs ou agents de voyages, soyez sans crainte : vous serez co-responsables de la moindre humeur de vos clients, lesquels obtiennent, grâce à cette nouvelle aberration, « tous les droits ».
Y compris celui de la plus grande mauvaise foi !