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La case de l’Oncle Dom : Code du Tourisme... faut pas décoder quand même !

L’édito de Dominique Gobert


Nous y voilà, à l’approche de cette saison importante et particulièrement intense pour les professionnels du tourisme : dans une semaine, comme pour les limitations de vitesse, le nouveau Code du Tourisme, entre en vigueur…


le Lundi 25 Juin 2018

Au 1er juillet prochain, vous serez responsables, non seulement de la grêle ou de la tempête, mais aussi de la moindre virgule n’apparaissant pas sur les contrats de vente - Photo RT
Au 1er juillet prochain, vous serez responsables, non seulement de la grêle ou de la tempête, mais aussi de la moindre virgule n’apparaissant pas sur les contrats de vente - Photo RT
Le syndicat des professionnels aura beau batailler, introduire des recours, le temps que les juges examinent les griefs, il faudra bien y passer... hélas !

Car cette saleté de directive européenne, issue des cogitations pour le moins étranges des fonctionnaires de Bruxelles, attachés à légiférer sur tout et sur rien, y compris la taille de la courgette ou l’acidité du radis, a été transposée en droit français.

Et, comme d’habitude, nos bons pouvoirs publics, plutôt que de suivre une version « tranquille » de cette directive, ont préféré en rajouter une couche en vous contraignant, vous, producteurs ou distributeurs, à subir la moindre mauvaise humeur (foi, parfois ?) de vos clients.

Ainsi, au 1er juillet prochain, vous serez responsables, non seulement de la grêle ou de la tempête, mais aussi de la moindre virgule n’apparaissant pas sur les contrats de vente.

En revanche, certains opérateurs, type compagnies aériennes à bas coûts qui en vendant le billet d’aéroplane, renvoient le chaland vers un hébergement ou une location de bagnole, ne sont nullement touchés par ce nouveau texte.

Mais qu’importe, le client est roi et le professionnel, qui a déjà bien du mal à s’en sortir, est encore plus pénalisé.

Loin de moi l'idée de faire pleurer Margot mais la seule compensation qu'auront les professionnels (à condition d'en avoir les moyens) sera de pouvoir communiquer auprès du grand public sur la nécessité de passer par une agence de voyages…

Enfin, ce que j’en dis…

J’ai d’ailleurs une pensée particulière pour tous ces « petits » indépendants, pas forcément informés de tous ces changements.

Certes, en adhérant au Syndicat, ce vieux Znav changé en Entreprises du Voyage, vous auriez pu recevoir ces nouveaux contrats de vente, lesquels doivent représenter en volume une édition complète (et écrite en tous petits caractères) de l’œuvre de Frédéric Dard, plus connu sous le nom de San Antonio.

En nettement moins littéraire et d’une tristesse à pleurer !

Faut dire aussi que les services gouvernementaux, dans leur appréciation de la transposition européenne, n’ont pas fait dans la dentelle.

Pourquoi faire simple alors qu’il était nettement plus intéressant de faire compliqué et surtout de pénaliser les acteurs, les artisans, de cette industrie, de cette économie qui contribue largement à la prospérité (?) du pays ?

Juste un exemple : fini les brochures, les tour-opérateurs, les distributeurs. Une brochure devient un « support durable » !

Un agent de voyages est baptisé détaillant et un tour-opérateur devient un (gentil, merci Club Med) « organisateur de voyages » !

Roooh !

LIRE : Nouveau Code du tourisme : J-6 pour vous mettre en conformité !

C’est pas tout, parce que dorénavant, lorsque vos clients auront signé le bon de commande, faudra plus leur dire qu’ils ont « signé » mais que l’accord aura été conclu !

Et ta sœur ?

N’oubliez pas de les prévenir de tout, y compris des ingrédients fournis au petit déjeuner, de la marque des boissons servies (en cas de tout inclus) aux repas et des habitudes intellectuelles (ou autres !!) des différents intervenants !

Mais oui, mais oui. Sans oublier de remplir des formulaires en X exemplaires, les heures de départ, d’arrivée, j’en passe et des meilleures, le tout sur « support durable ». Mais soyez sans crainte : il n’existe que 9 formulaires différents mais néanmoins standards !

Allez, amis tour-opérateurs ou agents de voyages, soyez sans crainte : vous serez co-responsables de la moindre humeur de vos clients, lesquels obtiennent, grâce à cette nouvelle aberration, « tous les droits ».

Y compris celui de la plus grande mauvaise foi !

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Commentaires

1.Posté par mille sabords le 26/06/2018 10:11 | Alerter
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La pleine responsabilité a toujours existé dans le code du tourisme, BRUXELLES pour une fois a été plus souple que le gouvernement français hyper protecteur des consommateurs qui a durci la directive. On se souvient de l'épisode Sebastien Grivaux ( porte parole Macron) et de Bruno Lemaire ( ministre de l'économie) qui ont amplifié la Directive de Bruxelles de manière fort ridicule.....Voilà c'est fait.

Il fallait débattre et convaincre nos décideurs avant au moyen de lobbying pour ramener ces gens à la raison.
Dans notre profession hyper réglementée, on arrive sur le quai de la gare lorsque le train est parti . C'est un comble pour tous les agents de voyages qui devront désormais s'armer juridiquement parlant face à la mauvaise foi de certains voyageurs. Du travail pour les avocats ,...perte d'argent assurée pour les agents de voyages et TO déjà sur taxés!

2.Posté par Perrin le 26/06/2018 14:09 | Alerter
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Bonjour,
Je voyage depuis des années et je suis effaré par cet article et ces commentaires. Heureusement que le consommateur doit être protegé, il est trop facile d'acheter des voyages dans des pays et les revendre tranquillement depuis vos salons parisiens en prenant au passage de l'argent et en reversant le risque à l'agence locale. Vous n'avez qu'a arreté de voler les voyageurs et prendre vos responsabilites.Cordialement

3.Posté par groupie le 27/06/2018 10:40 | Alerter
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A Perrin puisque nous sommes de voleurs, le mieux est que vous restiez chez vous et que vous arrêtiez de voyager.
Cordialement

4.Posté par Perrin le 27/06/2018 14:49 | Alerter
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A Groupie, et vous le mieux serait que vous changiez de métier si vous n'êtes pas capable de vous adapter aux changements du monde qui vous entoure. Au bout du compte vous pouvez ne pas être d'accord mais au final c'est le CLIENT qui choisi pas vous. Bonne journée.

5.Posté par Noelle le 28/06/2018 07:39 | Alerter
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A Perrin comme le souligne cet article c'est évidemment la protection du client. L'État français impose plus de responsabilités à l'agent de voyages (que je suis aussi) mais aucune mesure de responsabilité vis à vis des sites internet de compagnies low cost qui redirigent vers d'autres sites de ventes additionnelles (booking entre autres). Ils ne font pas ça pour la gloire et touchent au passage une commission. Pour eux pas de responsabilité. Il est bien là le problème. Et pour finir Perrin : oui les agences de voyages sont des entreprises commerciales qui doivent générer du bénéfice adin de payer le salaire des employés dont l'expertise à un prix. Nous ne sommes ni fonctionnaires ni travailleurs bénévoles.

6.Posté par rochard yvon le 03/07/2018 17:45 | Alerter
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Article L 211-1 :
Le présent chapitre s'applique aux personnes physiques ou morales qui élaborent en vendent ou offrent à la vente dans le cadre de leur activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale :
....

Moi, je suis dans une association qui respecte la règle des 4P.
Nous n'avons aucune activité commerciale, ni industrielle, ni artisanale, ni libérale. Uniquement associative.
Dans ces conditions, ce texte s'applique t'il à ma structure?
Question intéressante
Qui peut m'apporter ses lumières?
Merci

7.Posté par Gergov le 03/01/2019 16:04 | Alerter
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Bonjour (et bonne année)
Et si, finalement, c'était une bonne nouvelle : Que les AV/TO puissent communiquer vers leurs (futurs) clients pour justifier l'écart de prix entre le séjour par leur intermédiaire et la mode 'débrouille en ligne', n'est-ce pas l'argument qu'il fallait pour redonner des arguments à ceux qui vendent du rêve, et, à partir de 2019, une nouvelle garantie de séjour réussi... (il reste à intégrer le coût de l'assurance 'tempête', ou à raboter les marges)...

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