Quand même, on ne dépose pas le bilan d’une société, quelle qu’elle soit, du jour au lendemain. A moins que les dirigeants aient, jusqu’au bout, cru en un miracle ? - crédit photo : Alan Wilson wikicommons
Et tout le monde reste planté sur le tarmac.
Beaucoup d’ailleurs, tant passagers que collaborateurs de Primera Air, auront découvert, grâce à la presse, le crash du transporteur ce qui, faut l’avouer, est totalement dégueulasse !
Parce que, quand même, on ne dépose pas le bilan d’une société, quelle qu’elle soit, du jour au lendemain.
A moins que les dirigeants aient, jusqu’au bout, crû en un miracle, on ne joue pas avec ses clients et ses distributeurs. Quid de ces passagers pour qui leur vol prévu ne serait-ce qu’aujourd’hui ?
Et qui comptaient pour la plupart partir se détendre, rejoindre une famille ou se rendre à un engagement important ? Quid également de ces agences de voyages qui ont vendu en toute confiance un vol à leurs clients ?
Et, comme d’habitude, personne pour répondre à ces questions…
Et c’est hélas, loin d’être fini !
Encore une fois, je remarque que cette Europe, en laquelle il faut croire, n’est toujours pas à la hauteur, loin de là. Particulièrement dans le secteur du transport aérien.
Beaucoup d’ailleurs, tant passagers que collaborateurs de Primera Air, auront découvert, grâce à la presse, le crash du transporteur ce qui, faut l’avouer, est totalement dégueulasse !
Parce que, quand même, on ne dépose pas le bilan d’une société, quelle qu’elle soit, du jour au lendemain.
A moins que les dirigeants aient, jusqu’au bout, crû en un miracle, on ne joue pas avec ses clients et ses distributeurs. Quid de ces passagers pour qui leur vol prévu ne serait-ce qu’aujourd’hui ?
Et qui comptaient pour la plupart partir se détendre, rejoindre une famille ou se rendre à un engagement important ? Quid également de ces agences de voyages qui ont vendu en toute confiance un vol à leurs clients ?
Et, comme d’habitude, personne pour répondre à ces questions…
Et c’est hélas, loin d’être fini !
Encore une fois, je remarque que cette Europe, en laquelle il faut croire, n’est toujours pas à la hauteur, loin de là. Particulièrement dans le secteur du transport aérien.
Sans vouloir faire de la discrimination populiste et malvenue, il faut quand même remarquer que ces « nouvelles compagnies », venues du nord sans vraiment participer à la marche de l’Europe, se sont engouffrées à ailes déployées sur le secteur, profitant des carences de l’Europe, notamment sur les droits de trafic.
Résultat, des tarifs qui frisent la vente à perte, un gangrénage du secteur, y compris envers les compagnies traditionnelles et la chute inéluctable. Sans compter le pétrole, nerf de cette guerre absurde et destructive…
Indolence totale des grands « penseurs » de Bruxelles, incapables d’harmoniser quelques règles simples et qui préfèrent s’occuper de la taille « légale » des concombres ou des radis, par exemple. Sans oublier de contraindre les distributeurs à « assumer les carences de ces transporteurs » et rembourser les clients à leur place.
Parce que, faut-il le dire encore et encore, alors que les agents de voyages, billettistes et autres professionnels sont contraints à des assurances coûteuses, jamais les compagnies aériennes n’ont été soumises à la moindre caisse d’assurance.
Et que IATA refuse de changer quoi que ce soit…
Résultat, des tarifs qui frisent la vente à perte, un gangrénage du secteur, y compris envers les compagnies traditionnelles et la chute inéluctable. Sans compter le pétrole, nerf de cette guerre absurde et destructive…
Indolence totale des grands « penseurs » de Bruxelles, incapables d’harmoniser quelques règles simples et qui préfèrent s’occuper de la taille « légale » des concombres ou des radis, par exemple. Sans oublier de contraindre les distributeurs à « assumer les carences de ces transporteurs » et rembourser les clients à leur place.
Parce que, faut-il le dire encore et encore, alors que les agents de voyages, billettistes et autres professionnels sont contraints à des assurances coûteuses, jamais les compagnies aériennes n’ont été soumises à la moindre caisse d’assurance.
Et que IATA refuse de changer quoi que ce soit…
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Dans le cas de Primera Air par exemple, cette compagnie ne faisait surtout pas partie du BSP. Non, trop coûteux, tous les billets étaient payés « au cul de l’avion » et par carte de crédit.
Donc, pratiquement pour les passagers ou les agences de voyages, aucun moyen de récupérer le moindre fifrelin. Sans oublier les taxes diverses et variées qui se sont englouties aussi dans la faillite !
Bien sûr, les grands voyagistes ou plateformes de réservation, genre Resaneo ou Misterfly vont tout faire pour aider et reprotéger leurs clients… Ils ne peuvent pas faire autrement, mais à quel prix ?
Oh, bien sûr, y’a toujours les opportunistes qui guettent la moindre occasion. On ne peut que sourire tristement lorsque l’on assiste à ces déclarations de Norwegian, « prête à recueillir les passagers en perdition de Primera ». Enfin, pas recueillir, mais « offrir des tarifs spéciaux de rapatriement des passagers de Primera » … Pas de petits profits !
C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, mais bon, pour une compagnie qui avoisine une dette de quelque 2 milliards d’euros, est-ce bien vraiment raisonnable ?
Il suffit !
Donc, pratiquement pour les passagers ou les agences de voyages, aucun moyen de récupérer le moindre fifrelin. Sans oublier les taxes diverses et variées qui se sont englouties aussi dans la faillite !
Bien sûr, les grands voyagistes ou plateformes de réservation, genre Resaneo ou Misterfly vont tout faire pour aider et reprotéger leurs clients… Ils ne peuvent pas faire autrement, mais à quel prix ?
Oh, bien sûr, y’a toujours les opportunistes qui guettent la moindre occasion. On ne peut que sourire tristement lorsque l’on assiste à ces déclarations de Norwegian, « prête à recueillir les passagers en perdition de Primera ». Enfin, pas recueillir, mais « offrir des tarifs spéciaux de rapatriement des passagers de Primera » … Pas de petits profits !
C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, mais bon, pour une compagnie qui avoisine une dette de quelque 2 milliards d’euros, est-ce bien vraiment raisonnable ?
Il suffit !