Y’a-t-il un patron à la tête de l’entreprise France ?, s'interroge l'Oncle Dom - Depositphotos gvictoria
Gouverner c’est pas simple, c’est même très compliqué, que l’on soit président de la République ou patron d’entreprise.
La crise qui soulève notre pays en ce moment est loin d’être terminée.
Sans être alarmiste, au-delà des revendications sociales et économiques, pas dénuées de sens d’ailleurs, notre économie en prend un coup certain.
Qui pourrait, à terme très court, nous faire basculer dans un chaos impressionnant !
Bêtement, naïvement, en analysant un tant soit peu ces dernières semaines, je me pose parfois la question : « mais, finalement, à qui la faute » ? Y’a-t-il un patron à la tête de l’entreprise France ?
Si je ne me trompe, tout est parti, il y a maintenant un bon mois, de la décision imbécile, justifiée tout à fait avec une mauvaise fois la plus totale, ce cette « super taxation » des carburants…
Mais moi, ma question est la suivante : qui a décidé que, d’un seul coup, fallait encore et encore taxer et retaxer ? Je ne suis pas sûr que le Ministre en charge de l’Economie ait eu son mot à dire…
La crise qui soulève notre pays en ce moment est loin d’être terminée.
Sans être alarmiste, au-delà des revendications sociales et économiques, pas dénuées de sens d’ailleurs, notre économie en prend un coup certain.
Qui pourrait, à terme très court, nous faire basculer dans un chaos impressionnant !
Bêtement, naïvement, en analysant un tant soit peu ces dernières semaines, je me pose parfois la question : « mais, finalement, à qui la faute » ? Y’a-t-il un patron à la tête de l’entreprise France ?
Si je ne me trompe, tout est parti, il y a maintenant un bon mois, de la décision imbécile, justifiée tout à fait avec une mauvaise fois la plus totale, ce cette « super taxation » des carburants…
Mais moi, ma question est la suivante : qui a décidé que, d’un seul coup, fallait encore et encore taxer et retaxer ? Je ne suis pas sûr que le Ministre en charge de l’Economie ait eu son mot à dire…
En revanche, et ce n’est plus un secret pour personne, cette pétaudière qu’est le Ministère de Bercy a très certainement favorisé imbécillités et iniquités.
A croire que cette administration est devenue, à elle toute seule, un véritable Etat dans l’Etat.
D’ailleurs, si je ne m’abuse, il n’y a qu’en France où les grandes orientations prises par l’Europe sont systématiquement amplifiées et contraignantes pour l’ensemble des entreprises françaises.
Lors d’un récent entretien avec Jean-Louis Borloo, lors du Congrès Selectour à Dubaï, cet homme dont on murmure qu’il pourrait devenir le nouveau Premier Ministre de France, ne cache pas son inquiétude.
« Pensez-donc, me disait-il, Bercy compte plus de 108.000 fonctionnaires, investis de pouvoirs quasi divin » (là, il se marre un peu) Mais ce n’est pas faux !
Tandis qu’en Allemagne, par exemple, le même ministère compte une trentaine de milliers de fonctionnaires, pour une population largement supérieure à celle de notre pays. Et tout va bien !
A croire que cette administration est devenue, à elle toute seule, un véritable Etat dans l’Etat.
D’ailleurs, si je ne m’abuse, il n’y a qu’en France où les grandes orientations prises par l’Europe sont systématiquement amplifiées et contraignantes pour l’ensemble des entreprises françaises.
Lors d’un récent entretien avec Jean-Louis Borloo, lors du Congrès Selectour à Dubaï, cet homme dont on murmure qu’il pourrait devenir le nouveau Premier Ministre de France, ne cache pas son inquiétude.
« Pensez-donc, me disait-il, Bercy compte plus de 108.000 fonctionnaires, investis de pouvoirs quasi divin » (là, il se marre un peu) Mais ce n’est pas faux !
Tandis qu’en Allemagne, par exemple, le même ministère compte une trentaine de milliers de fonctionnaires, pour une population largement supérieure à celle de notre pays. Et tout va bien !
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J’ai reçu, durant ce week-end, la chronique mensuelle de Jean-Louis Baroux, lequel est un expert reconnu du transport aérien, en pleine crise actuellement en France.
Eh bien, figurez-vous que l’Etat, sous influence de Bercy, passe son temps à renforcer et alourdir les simples règles européennes et je le cite : « ce que demandaient les dirigeants des compagnies aériennes, ce n’était au fond pas grand-chose. D’abord et cela ne coûte rien, la simplification des procédures.
En clair, ils réclament l’application des règles européennes sans que les fonctionnaires de la DGAC rajoutent une couche administrative française dont on se demande à quoi elle peut bien servir si ce n’est de justifier leur emploi » !
Tout est dit.
Autre exemple, récent aussi celui-là et qui concerne, comme le transport aérien, notre secteur d’activité, le tourisme.
Cette fameuse Directive Européenne sur les Voyages à forfaits, après avoir connu des années de gestation, a fini par être instituée.
Comme leurs homologues européens, les professionnels français la trouvaient plus ou moins équilibrée, mais globalement satisfaisante.
Qu’a fait Bercy, sans aucune concertation avec les professionnels français ? Il a durci, dans sa transposition en droit français, les dispositions européennes, pénalisant fortement le secteur du tourisme français.
Et, encore une fois, je me permets de reposer cette question : qui est aux commandes ?
Eh bien, figurez-vous que l’Etat, sous influence de Bercy, passe son temps à renforcer et alourdir les simples règles européennes et je le cite : « ce que demandaient les dirigeants des compagnies aériennes, ce n’était au fond pas grand-chose. D’abord et cela ne coûte rien, la simplification des procédures.
En clair, ils réclament l’application des règles européennes sans que les fonctionnaires de la DGAC rajoutent une couche administrative française dont on se demande à quoi elle peut bien servir si ce n’est de justifier leur emploi » !
Tout est dit.
Autre exemple, récent aussi celui-là et qui concerne, comme le transport aérien, notre secteur d’activité, le tourisme.
Cette fameuse Directive Européenne sur les Voyages à forfaits, après avoir connu des années de gestation, a fini par être instituée.
Comme leurs homologues européens, les professionnels français la trouvaient plus ou moins équilibrée, mais globalement satisfaisante.
Qu’a fait Bercy, sans aucune concertation avec les professionnels français ? Il a durci, dans sa transposition en droit français, les dispositions européennes, pénalisant fortement le secteur du tourisme français.
Et, encore une fois, je me permets de reposer cette question : qui est aux commandes ?