Jean-Louis Borloo, invité du congrés Selectour à Dubaï. A ses côtés Valéry Muggeo et Laurent Abitbol - Photo CE
C’est plus qu’une rumeur qui circule de plus en plus fortement dans les milieux politiques.
Jean-Louis Borloo, ancien ministre (de 2002 à 2010) de la Ville, puis de l’Economie et enfin des Finances et de l’Economie, pourrait, en cas de remaniement de la part de Président Macron, devenir le Premier Ministre d’un nouveau gouvernement…
Info ? Intox ?
Après avoir écouté ses propos devant des professionnels du tourisme curieux, j’avoue avoir entendu des réflexions claires et peu compatissantes à l’égard tant de Président Macron que de son Premier Ministre actuel, Edouard Philippe.
Particulièrement lorsque, à la question de François-Xavier Izenic, excellent maître de cérémonie de ce Congrès, il ne cache pas son inquiétude sur le mouvement qui agite la France en ce moment.
Jean-Louis Borloo, ancien ministre (de 2002 à 2010) de la Ville, puis de l’Economie et enfin des Finances et de l’Economie, pourrait, en cas de remaniement de la part de Président Macron, devenir le Premier Ministre d’un nouveau gouvernement…
Info ? Intox ?
Après avoir écouté ses propos devant des professionnels du tourisme curieux, j’avoue avoir entendu des réflexions claires et peu compatissantes à l’égard tant de Président Macron que de son Premier Ministre actuel, Edouard Philippe.
Particulièrement lorsque, à la question de François-Xavier Izenic, excellent maître de cérémonie de ce Congrès, il ne cache pas son inquiétude sur le mouvement qui agite la France en ce moment.
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Et, pour lui, écologiste convaincu, la hausse de la taxe sur les carburants n’est « qu’un truc à fabriquer de la recette fiscale. On ne peut pas prendre le peuple pour des gogos » !
Du coup, j’ai voulu en savoir un peu plus et cet homme a bien voulu m’accorder un petit entretien en toute transparence. Nous avons donc joué au jeu de « Jean-Louis Borloo, si vous étiez Premier Ministre… »
Un léger sourire, un éclat dans son œil clair, il s’est prêté au jeu.
Sur le tourisme, dernière préoccupation de nos dirigeants, il est aussi clair que ses yeux : « Le tourisme est une économie à part entière » !
Mais, explique-t-il en substance, pour nos élites, ce n’est pas « glorieux », ce n’est pas valorisant. Bien sûr qu’il nommerait un ministre à part entière, reconnaissant que même que Fabius avait donné une belle impulsion.
Il verrait d’ailleurs bien, à la tête de ce ministère, une figure emblématique, quelqu’un qui connait les rouages de cette économie. Il a cité Jacques Maillot, ce qui, après tout, est loin d’être stupide ou encore le patron des aéroports de Paris, « parce que, quand même, faudrait aussi pouvoir accueillir dignement nos visiteurs ».
Du coup, j’ai voulu en savoir un peu plus et cet homme a bien voulu m’accorder un petit entretien en toute transparence. Nous avons donc joué au jeu de « Jean-Louis Borloo, si vous étiez Premier Ministre… »
Un léger sourire, un éclat dans son œil clair, il s’est prêté au jeu.
Sur le tourisme, dernière préoccupation de nos dirigeants, il est aussi clair que ses yeux : « Le tourisme est une économie à part entière » !
Mais, explique-t-il en substance, pour nos élites, ce n’est pas « glorieux », ce n’est pas valorisant. Bien sûr qu’il nommerait un ministre à part entière, reconnaissant que même que Fabius avait donné une belle impulsion.
Il verrait d’ailleurs bien, à la tête de ce ministère, une figure emblématique, quelqu’un qui connait les rouages de cette économie. Il a cité Jacques Maillot, ce qui, après tout, est loin d’être stupide ou encore le patron des aéroports de Paris, « parce que, quand même, faudrait aussi pouvoir accueillir dignement nos visiteurs ».
Et « si » il devenait Premier Ministre, Jean-Louis Borloo, s’occuperait aussi de « nettoyer » Bercy ce lieu qui emploie plus de 108.000 fonctionnaires, tandis que l’Allemagne par exemple, n’en emploie qu’à peine 30.000.
Il verrait bien, du côté de Bercy une sorte de PSE (on ne peut pas les virer tous), de l’ordre d’une bonne trentaine de mille.
Ce qui nous éviterait peut-être de devoir subir une transposition de la Directive Européenne sur les voyages à forfait stupide, mais là, Borloo devra suivre quelques cours…
Et puisque l’on parle de l’Europe, cette Europe superbe sur le papier mais qui ne fonctionne pas, Borloo, Européen convaincu, reste inflexible : il faut refonder l’Europe ! Mais comment ?
« Très simple, m’a-t-il répondu, « si j’étais Premier Ministre, je sauterais dans un avion et j’irai fédérer quelques « amis » afin, que tout ensembles, nous construisions une vraie Europe Economique. Quant à la défense européenne, ce n’est pas vraiment le sujet… ».
Et, bien entendu, l’homme, profondément humain, plaiderait et organiserait une véritable « réconciliation nationale » pour ce pays, selon lui « totalement émietté » !
Bien entendu, il fallait quand même poser cette question qui tue : « Etes-vous le futur Premier Ministre de Président Macron » ? Sourire et « Vous voyez bien que je suis ici, avec vous, à Dubaï… ».
« Et si l’on vous sollicitait pour cette fonction » ? Là, pas d’hésitation ou très peu : « Il est certain que, dans ce cas-là, je serais au service du pays » !
Il m’a quitté sur cette phrase. Cependant, il est fort possible que samedi soir dernier, aux environs de 22h, il ait pu avoir une longue conversation du côté de l’Elysée.
Mais, entre Macron et Borloo, peut-il y avoir Convergence ?
Il verrait bien, du côté de Bercy une sorte de PSE (on ne peut pas les virer tous), de l’ordre d’une bonne trentaine de mille.
Ce qui nous éviterait peut-être de devoir subir une transposition de la Directive Européenne sur les voyages à forfait stupide, mais là, Borloo devra suivre quelques cours…
Et puisque l’on parle de l’Europe, cette Europe superbe sur le papier mais qui ne fonctionne pas, Borloo, Européen convaincu, reste inflexible : il faut refonder l’Europe ! Mais comment ?
« Très simple, m’a-t-il répondu, « si j’étais Premier Ministre, je sauterais dans un avion et j’irai fédérer quelques « amis » afin, que tout ensembles, nous construisions une vraie Europe Economique. Quant à la défense européenne, ce n’est pas vraiment le sujet… ».
Et, bien entendu, l’homme, profondément humain, plaiderait et organiserait une véritable « réconciliation nationale » pour ce pays, selon lui « totalement émietté » !
Bien entendu, il fallait quand même poser cette question qui tue : « Etes-vous le futur Premier Ministre de Président Macron » ? Sourire et « Vous voyez bien que je suis ici, avec vous, à Dubaï… ».
« Et si l’on vous sollicitait pour cette fonction » ? Là, pas d’hésitation ou très peu : « Il est certain que, dans ce cas-là, je serais au service du pays » !
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