La France en tant que « réceptif » est loin d’être à la hauteur des ambitions de pouvoirs publics qui s’en cognent avec grandeur - DR : Compte Twitter Paris 2024
Constatation sans grande surprise, mais qui, hélas, ne porte pas particulièrement à l’optimisme et surtout à trouver des solutions concrètes.
Solutions qui existent, bien naturellement, mais dont personne, et surtout pas les pouvoirs publics, ne veulent mettre en place.
Atout France pourtant, le théorique « bras armé » de la promotion touristique française, ne ménage pas ses efforts, malgré des moyens très limités et l’impulsion qu’avait, en son temps, donné Laurent Fabius, alors Ministre des Affaires Etranges du pays.
Faut dire que son successeur à la tête de ce ministère, Ayrault, n’avait pas montré un enthousiasme extraordinaire pour ce secteur de l’économie.
Et que c’est super de vouloir 100 millions de visiteurs en France à l’horizon 2020, encore faut-il s’en donner quelques moyens.
En lisant très attentivement l’article paru dans nos colonnes, sous la plume alerte de ma toujours vivaces camarade Michelle Sani, il apparait clairement que globalement, la France en tant que « réceptif » est loin d’être à la hauteur des ambitions de pouvoirs publics qui s’en cognent avec grandeur.
Lire : Réceptif et parts de marché : la France périclite doucement mais sûrement...
Solutions qui existent, bien naturellement, mais dont personne, et surtout pas les pouvoirs publics, ne veulent mettre en place.
Atout France pourtant, le théorique « bras armé » de la promotion touristique française, ne ménage pas ses efforts, malgré des moyens très limités et l’impulsion qu’avait, en son temps, donné Laurent Fabius, alors Ministre des Affaires Etranges du pays.
Faut dire que son successeur à la tête de ce ministère, Ayrault, n’avait pas montré un enthousiasme extraordinaire pour ce secteur de l’économie.
Et que c’est super de vouloir 100 millions de visiteurs en France à l’horizon 2020, encore faut-il s’en donner quelques moyens.
En lisant très attentivement l’article paru dans nos colonnes, sous la plume alerte de ma toujours vivaces camarade Michelle Sani, il apparait clairement que globalement, la France en tant que « réceptif » est loin d’être à la hauteur des ambitions de pouvoirs publics qui s’en cognent avec grandeur.
Lire : Réceptif et parts de marché : la France périclite doucement mais sûrement...
Dominique Gobert et chien charly
Et pourtant. Il suffit de se balader à travers le monde, rencontrer n’importe quel « étranger » pour constater que la France est encore un vieux rêve touristique. Je ne citerai juste un récent voyage effectué en Iran, durant lequel j’avais été littéralement « assailli » par des habitants qui rêvaient de pouvoir se rendre un jour en France…
Je ne peux, encore une fois avec tristesse, que souscrire totalement aux déclarations des différents intervenants de ce colloque. « Le tourisme c’est aussi comprendre le savoir-vivre de l’autre, c’est être bien élevé. Un pays mal élevé ne peut pas accueillir et nous sommes mal élevés » selon la Présidente d’ETHIC, Sophie de Menton, tandis que le Maire de Cannes ne se prive pas d’y aller lui aussi : « Au-delà d’un terrorisme qui touche tous les pays du monde les images parlent. Les grèves, les voitures qui brûlent, le manque de réaction des pouvoirs publics n’échappent pas aux marchés émetteurs ».
Et bien entendu cette remarque récurrente : « Le tourisme reste le parent pauvre. Pas de ministre, pas de chiffres précis mais une réglementation et des mises aux normes pénalisantes ».
Je ne m’étendrai pas sur les propos de Frédéric Pierret, lequel tente encore de maintenir une position dans ce secteur après avoir été un temps, à la tête de l’OMT sans vraiment briller, lui qui constate que « Nous ne sommes plus leader et nous sommes confrontés à des défis qu’il faut prioriser, pouvoirs publics et entreprises confondus ».
Je ne peux, encore une fois avec tristesse, que souscrire totalement aux déclarations des différents intervenants de ce colloque. « Le tourisme c’est aussi comprendre le savoir-vivre de l’autre, c’est être bien élevé. Un pays mal élevé ne peut pas accueillir et nous sommes mal élevés » selon la Présidente d’ETHIC, Sophie de Menton, tandis que le Maire de Cannes ne se prive pas d’y aller lui aussi : « Au-delà d’un terrorisme qui touche tous les pays du monde les images parlent. Les grèves, les voitures qui brûlent, le manque de réaction des pouvoirs publics n’échappent pas aux marchés émetteurs ».
Et bien entendu cette remarque récurrente : « Le tourisme reste le parent pauvre. Pas de ministre, pas de chiffres précis mais une réglementation et des mises aux normes pénalisantes ».
Je ne m’étendrai pas sur les propos de Frédéric Pierret, lequel tente encore de maintenir une position dans ce secteur après avoir été un temps, à la tête de l’OMT sans vraiment briller, lui qui constate que « Nous ne sommes plus leader et nous sommes confrontés à des défis qu’il faut prioriser, pouvoirs publics et entreprises confondus ».
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Bin tient. C’est ce que l’on appelle bêtement une évidence !
Et si, mais Atout France ne peut pas tout faire, on s’attaquait véritablement à la formation des acteurs réceptifs en France ? Et si on éduquait un peu tout ça ?
Et si, à l’arrivée dans nos aéroports, on mettait enfin en fonction ces « Parafe » qui ne fonctionnent quasi jamais ? Et si, aux heures de pointe, on mettait à l’arrivée quelques fonctionnaires Pafeux en supplément, histoire de ne pas laisser à un ou deux le soin de vérifier les passeports de deux ou trois avions « gros porteurs » ?
Et si, pour être enfin compétitifs, en termes financiers cette fois, on réglait une bonne fois pour toutes ce problème de TVA qui affecte gravement la concurrence entre nos réceptifs français et nos voisins les plus proches ?
Il parait que c’est un « problème insurmontable ». Pourtant, en Belgique, en Italie, en Espagne, y’a pas de problème.
A l’heure où je boucle cet édito, pas encore de ministre (ou secrétaire, on se fout du titre) nommé !
Et si, mais Atout France ne peut pas tout faire, on s’attaquait véritablement à la formation des acteurs réceptifs en France ? Et si on éduquait un peu tout ça ?
Et si, à l’arrivée dans nos aéroports, on mettait enfin en fonction ces « Parafe » qui ne fonctionnent quasi jamais ? Et si, aux heures de pointe, on mettait à l’arrivée quelques fonctionnaires Pafeux en supplément, histoire de ne pas laisser à un ou deux le soin de vérifier les passeports de deux ou trois avions « gros porteurs » ?
Et si, pour être enfin compétitifs, en termes financiers cette fois, on réglait une bonne fois pour toutes ce problème de TVA qui affecte gravement la concurrence entre nos réceptifs français et nos voisins les plus proches ?
Il parait que c’est un « problème insurmontable ». Pourtant, en Belgique, en Italie, en Espagne, y’a pas de problème.
A l’heure où je boucle cet édito, pas encore de ministre (ou secrétaire, on se fout du titre) nommé !