Heureusement, Marc Rochet, expert reconnu du transport aérien qui a été patron de nombreuses compagnies aériennes et même s’il souhaite prendre un peu de recul reste encore à la tête de French Bee, a jeté quand même un sacré pavé dans la mare. © mrks_v - Fotolia.com
Parfois les congrès professionnels ont du mal à se renouveller...
Il faut dire que l'actualité des Réseaux n'est pas forcément très sexy et a souvent tendance à enfoncer les portes ouvertes.
Annoncer par exemple que la propriété de la technologie est une priorité pour le réseau, ce ce que j'appelerai une... lapalissade.
Et encore, c’est la jeune génération du réseau qui le conseille aux anciens, lesquels se contentent de hocher la tête… Mais bon, après tout, tant que ça va, ça va !
Beaucoup aimé l’intervention de Serge Papin, lequel a présidé aux destinées des supers (et hyper’ marchés U durant quelques 15 ans). Un vrai commerçant qui s’adressait à des commerçants.
Passionnant sur la forme, sur le fond, pas sûr que les préceptes soient applicables à un réseau résolument niché dans un marché très fermé et totalement réticent aux évolutions du marché…
En revanche, dès qu’il s’agit des grandes crises du secteur, les esprits se sont ouverts, particulièrement sur les problèmes liés au transport aérien (vecteur important de ce marché) et particulièrement les défaillances récentes et successives de XL Airways et d’Aigle Azur.
Bien évidemment, mais sans grand enthousiasme, l’éventualité de la mise en place d’une caisse de garantie a été évoqué.
Balayée par IATA et les compagnies aériennes, qui ne « veulent pas payer pour les autres ».
En revanche, tout le monde serait plutôt favorable à la création d’une « assurance volontaire », à moins, comme le proposait Jean-Pierre Mas, qu’un règlement au niveau européen ne soit indispensable.
Il faut dire que l'actualité des Réseaux n'est pas forcément très sexy et a souvent tendance à enfoncer les portes ouvertes.
Annoncer par exemple que la propriété de la technologie est une priorité pour le réseau, ce ce que j'appelerai une... lapalissade.
Et encore, c’est la jeune génération du réseau qui le conseille aux anciens, lesquels se contentent de hocher la tête… Mais bon, après tout, tant que ça va, ça va !
Beaucoup aimé l’intervention de Serge Papin, lequel a présidé aux destinées des supers (et hyper’ marchés U durant quelques 15 ans). Un vrai commerçant qui s’adressait à des commerçants.
Passionnant sur la forme, sur le fond, pas sûr que les préceptes soient applicables à un réseau résolument niché dans un marché très fermé et totalement réticent aux évolutions du marché…
En revanche, dès qu’il s’agit des grandes crises du secteur, les esprits se sont ouverts, particulièrement sur les problèmes liés au transport aérien (vecteur important de ce marché) et particulièrement les défaillances récentes et successives de XL Airways et d’Aigle Azur.
Bien évidemment, mais sans grand enthousiasme, l’éventualité de la mise en place d’une caisse de garantie a été évoqué.
Balayée par IATA et les compagnies aériennes, qui ne « veulent pas payer pour les autres ».
En revanche, tout le monde serait plutôt favorable à la création d’une « assurance volontaire », à moins, comme le proposait Jean-Pierre Mas, qu’un règlement au niveau européen ne soit indispensable.
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Et Iata de renchérir, en disant que leur « organisation » présentait envers ses compagnies membres, toutes les garanties bilantielles et financières… Bref, un peu du grand n’importe quoi, mais surtout pas question de « régler » les prestations après l’accomplissement de la prestation.
Heureusement, Marc Rochet, expert reconnu du transport aérien qui a été patron de nombreuses compagnies aériennes et même s’il souhaite prendre un peu de recul reste encore à la tête de French Bee, a jeté quand même un sacré pavé dans la mare.
« On ne créée pas une compagnie aérienne comme ça, d’un coup de baguette. La chose est au contraire très réglementée, il faut pouvoir justifier d’un certain nombre de garanties financières avant d’obtenir une « licence de transport » … et plein d’autres choses encore qui ne sont pas simples à obtenir. »
Seulement, en France, tout ceci est du ressort de la Direction Générale de l’Aviation Civile, cette DGAC bien connue de la plupart des transporteurs aériens français et qui, selon Rochet, « n’a pas fait son travail ».
Heureusement, Marc Rochet, expert reconnu du transport aérien qui a été patron de nombreuses compagnies aériennes et même s’il souhaite prendre un peu de recul reste encore à la tête de French Bee, a jeté quand même un sacré pavé dans la mare.
« On ne créée pas une compagnie aérienne comme ça, d’un coup de baguette. La chose est au contraire très réglementée, il faut pouvoir justifier d’un certain nombre de garanties financières avant d’obtenir une « licence de transport » … et plein d’autres choses encore qui ne sont pas simples à obtenir. »
Seulement, en France, tout ceci est du ressort de la Direction Générale de l’Aviation Civile, cette DGAC bien connue de la plupart des transporteurs aériens français et qui, selon Rochet, « n’a pas fait son travail ».
Parce que la DGAC, outre son boulot « opérationnel » doit également veiller sur la bonne santé financière des compagnies.
Et que, dans le cas d'Aigle Azur, « personne parmi les instances publiques » n’a jugé utile de vérifier les comptes, lesquels n’étaient pas certifiés depuis quelques lustres.
Et d’ajouter que, mais je lui en laisse l’entière responsabilité, que certains intervenants « au-dessus » auraient pu bloquer toute velléité de contrôle… Mais, ajoutait-il, « cacher la situation finit toujours par accélérer la chute » !
Ce qui s’est avéré tout à fait exact.
Et de conclure, c’est encore lui qui le dit, avec mon aval (si je puis me permettre) « il faudrait attaquer l’Etat. Ces manquements méritent le pénal » !
Certes, mais, sans vouloir vexer le Rochet, c’est ce qui s’appelle pisser dans un violon en espérant en sortir de la musique !
Et que, dans le cas d'Aigle Azur, « personne parmi les instances publiques » n’a jugé utile de vérifier les comptes, lesquels n’étaient pas certifiés depuis quelques lustres.
Et d’ajouter que, mais je lui en laisse l’entière responsabilité, que certains intervenants « au-dessus » auraient pu bloquer toute velléité de contrôle… Mais, ajoutait-il, « cacher la situation finit toujours par accélérer la chute » !
Ce qui s’est avéré tout à fait exact.
Et de conclure, c’est encore lui qui le dit, avec mon aval (si je puis me permettre) « il faudrait attaquer l’Etat. Ces manquements méritent le pénal » !
Certes, mais, sans vouloir vexer le Rochet, c’est ce qui s’appelle pisser dans un violon en espérant en sortir de la musique !