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La case de l'Oncle Dom : congrès EDV, laisse aller, c'est une valse...

L'édito de Dominique Gobert


Bienvenue chez les chti’s et au Congrès des Entrepreneurs du Voyage (Edv). Pas de pot, chez ces gens-là, monsieur, madame, pas de ministre, lequel s’est pourtant déplacé chez les hôteliers de notre camarade Héguy…


le Jeudi 23 Novembre 2017

Jean-Pierre MAS président d'EDV et René-Marc CHIKLI, président du SETO en ouverture des Journées des Entrepreneurs à Lille - photo CE
Jean-Pierre MAS président d'EDV et René-Marc CHIKLI, président du SETO en ouverture des Journées des Entrepreneurs à Lille - photo CE
Mais bon, faut faire avec. Et puis nous, on a Dufrenne, chez qui certains congressistes sont logés dans La Villa 30. Y’a jamais de mal à se faire du bien !

En attendant, c’est le ministre qui l’a dit, la France du tourisme est en état de reconquête et qu’elle a un ministre « en charge ». Eh bien chargeons donc, durant ces trois jours de congrès des professionnels du voyage qui vivent, et c’est René-Marc Chikli qui le dit une « année historique ».

Tout va bien, les ventes d’été ont été merveilleuses et l’hiver se profile avec un optimisme grandissant.

Ce qui n’empêche en rien que ce congrès devrait soulever quelques problèmes qui inquiètent. Jean-Pierre Mas, président de l’ex-Znav ne les oublie pas, au contraire, lui qui est avant tout le « président des emmerdements ».

Et c’est vrai que les emmerdes, la profession va y avoir droit, même si le Ministre Le Drian, « le catalyseur » (sic) s’engage sur tous les fronts de la défense et de la reconquête du tourisme français.

Il n’empêche que sur la prochaine directive européenne, cette responsabilité de plein droit durcie plus que ne le préconisait Bruxelles. C’est un « boulet » qui va s’attacher à la profession. Des mesures « aberrantes », selon les deux organismes professionnels, EdV et Seto, conçues par des politiques qui vivent au ras du sol.

Mais, que l’on se rassure, EdV et Seto sont « unis et solidaires » et ça ne va pas se passer comme ça… Bien qu’il n’y ait que très peu d’espoir que l’on puisse faire changer les décisions politiques.

Dominique Gobert
Dominique Gobert
Nous avons eu droit à une belle intervention de Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, lequel, visiblement, n’a pas beaucoup d’états d’âme vis-à-vis des distributeurs.

Il n’aura pas pu ou surtout voulu répondre à la question de Mas, qui en fin matois, lui a simplement demandé si la distribution aurait une chance d’accéder à l’ensemble de la mobilité de la SNCF…

En revanche, ce bon Pepy s’est empressé de vanter le nouveau « Oui » à la mode de la SNCF, entre les Inouï, les Ouigo ou autres sites OuiSNCF, c’était un grand plaisir qui devrait contribuer à remplir l’objectif de la SNCF de transporter 115 millions de voyageurs d’ici 2020.

Attention, on est très attachés à la rétribution des agents de voyages, mais, histoire de rire, « nous restons vigilants sur la valeur ajoutée des distributeurs ». D’ici à ce que l’on décrète une surtaxe sur les GDS ? On ne sait jamais.

En attendant faudrait quand même que les voitures-bar soient ouvertes sur les trains, ce qui n’était pas le cas hier matin !

Avec Le Drian qui veut 100 millions de visiteurs à la même date, ça va faire du monde !

Et puis vint le grand moment de présentation de NDC, cette norme qui inquiète et à laquelle bon nombre de distributeurs ne comprennent pas grand-chose…

Ce n’est qu’une vitrine de produits, explique Yannick Hoyles, le chargé de projet de IATA, laquelle n’est quand même que l’association des compagnies aériennes, ces mêmes sorciers qui ont créé les GDS et qui tentent, maintenant de les réduire, petit-à-petit, à peau de chagrin.

Vous allez voir les gars, disait Hoyles, en excellent français et accessoirement en substance, « vous allez augmenter vos revenus ».

Ce n’est pas un système, ni un modèle commercial, vous allez pouvoir disposer de « tous les canaux » pour nous vendre (nous, les compagnies aériennes, ndDG).

Quant à la question qui tue, la réponse est très simple et je n’invente rien : « c’est gratuit ».

Certes, mais pour qui ?

Bref, pas plus tard qu’en début de semaine, je vous parlais du bal des Cocus, non ?

Ben la fête continue…

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