Regard pétillant de malice, cabot, la personnalité facétieuse de Georges Colson aura marqué les 10 dernières années à la tête du Syndicat. /photo JDL
On peut en penser ce que l'on veut, en dire pire encore, il a pas eu la vie facile, le Vieux Lion.
D'accord, dirons les pisse-froid qui ne vont pas manquer de se manifester, il l'a voulu et sinon, fallait pas brigueur le pouvoir.
C'est vrai, n'empêche que fallait le faire…
J'ai pas l'habitude, vous me connaissez, de cirer les pompes, pas plus les miennes que celles des autres.
Mais j'ai quand même envie, ce soir (enfin ce matin, pour vous lecteurs assidus) de lui envoyer un petit salut très amical… même si on s'est bien frittés durant ces neufs années.
J'ai même pris quelques seaux de merde...
Ce qui ne nous rajeunit pas… enfin, surtout lui, mais c'est l'ainé!
On a souvent dit que le Znav (j'y peux rien, tout le monde le prononce avec un "Z") ne faisait rien.
Que, finalement, ce syndicat ne servait à pas grand-chose, si ce n'est qu'à organiser des rencontres foirineuses pour jouer au golf…
N'oublions pas que cette profession met quand même la convivialité dans ses principes de bases… Ne serait-ce que pour organiser et vendre des moments de plaisir à ses clients.
Rêve, évasion, jolis produits, ça fait quand même partie du métier, même si internet a fortement érodé le plaisir de découvrir le sourire d'un(e) agent de voyage ravi de faire partager un instant d'émotion à son client avide.
Georges Colson a, j'en suis convaincu, donné le meilleur de lui-même en présidant aux destinées du Syndicat.
Il a pas eu non plus la vie facile, faut bien lui reconnaitre. Et il a eu un sacré héritage en succédant au César. Souvenez-vous…
C'était l'époque de la Commission Zéro, le contrat "gagnant-gagnant" annoncé par le César au Congrès de Saint Tropez.
C'était l'époque où l'on pensait que la profession était foutue. On a vu...
C'était aussi la grande crise de 2008, celle qui qui n'est d'ailleurs toujours pas terminée.
D'une période où les entreprises étaient de grands créateurs d'emplois, la profession est devenue en quelques années un fournisseur important de Paul... l'emploi !
D'accord, dirons les pisse-froid qui ne vont pas manquer de se manifester, il l'a voulu et sinon, fallait pas brigueur le pouvoir.
C'est vrai, n'empêche que fallait le faire…
J'ai pas l'habitude, vous me connaissez, de cirer les pompes, pas plus les miennes que celles des autres.
Mais j'ai quand même envie, ce soir (enfin ce matin, pour vous lecteurs assidus) de lui envoyer un petit salut très amical… même si on s'est bien frittés durant ces neufs années.
J'ai même pris quelques seaux de merde...
Ce qui ne nous rajeunit pas… enfin, surtout lui, mais c'est l'ainé!
On a souvent dit que le Znav (j'y peux rien, tout le monde le prononce avec un "Z") ne faisait rien.
Que, finalement, ce syndicat ne servait à pas grand-chose, si ce n'est qu'à organiser des rencontres foirineuses pour jouer au golf…
N'oublions pas que cette profession met quand même la convivialité dans ses principes de bases… Ne serait-ce que pour organiser et vendre des moments de plaisir à ses clients.
Rêve, évasion, jolis produits, ça fait quand même partie du métier, même si internet a fortement érodé le plaisir de découvrir le sourire d'un(e) agent de voyage ravi de faire partager un instant d'émotion à son client avide.
Georges Colson a, j'en suis convaincu, donné le meilleur de lui-même en présidant aux destinées du Syndicat.
Il a pas eu non plus la vie facile, faut bien lui reconnaitre. Et il a eu un sacré héritage en succédant au César. Souvenez-vous…
C'était l'époque de la Commission Zéro, le contrat "gagnant-gagnant" annoncé par le César au Congrès de Saint Tropez.
C'était l'époque où l'on pensait que la profession était foutue. On a vu...
C'était aussi la grande crise de 2008, celle qui qui n'est d'ailleurs toujours pas terminée.
D'une période où les entreprises étaient de grands créateurs d'emplois, la profession est devenue en quelques années un fournisseur important de Paul... l'emploi !
Le Znav n'a rien fait, durant ces années ?
C'est vrai, il n'a pas communiqué beaucoup, essentiellement par manque de liquidités.
Mais en revanche, et sans tambours, ni trompettes, il y a eu quand même quelques avancées, significatives.
Réforme des statuts, pour clarifier un peu le grand bazar qu'était cette organisation où chacun était quasi administrateur.
A l'époque, on en comptait 54 rien qu'au conseil d'administration. Une véritable Assemblée Générale…
Y'a eu aussi l'Europe, avec la présence des français qui font entendre une voix forte à Bruxelles… et qui remportent certains combats sur la Directive.
Même si c'est encore loin d'être gagné.
Y'a eu aussi la refonte de la Convention Collective. Il aura fallu plus de trois ans, pour finalement arriver à un compromis acceptable à la fois par les salariés et les patrons de ces petites entreprises.
Y'a eu aussi la présence du Snav auprès des services de Bercy, la défense des éductours auprès des services fiscaux, des avancées significatives envers les pouvoirs publics.
Georges Colson n'était pas convié hier soir à rencontrer Laurent Fabius, qui, apparemment, entend largement couver Fleur Pellerin.
D'ailleurs, ni le Snav, ni l'APST n'était conviés! Seul, le truc monté par Pierret, l'ancien patron de l'OMT était bienvenue.
Mais c'est mieux, confie Colson, afin de ne pas interférer sur son successeur de tout à l'heure.
Georges, même s'il n'est pas facile et a tendance à ne pas vouloir déléguer grand-chose, aura été un bon Président. Parce que ce n'est pas facile.
Et il laissera des comptes en ordre, avec quelques solides acquis. Ça manque juste de fraîche liquide, mais le Znav est riche, quoi que l'on puisse en penser.
C'est pas facile non plus de supporter ses longs, très longs, très très longs discours, auprès desquels une page de Proust fait figure de conte pour enfants… Non, juste un peu d'humour.
Mais au moins, Georges, le vieux Lion, pourra partir le cœur serein : cette bonne Mademoiselle va lui offrir, à la fin de cette dernière Assemblée Générale, une belle décoration.
J'espère qu'elle a appris son discours…
Et pour Georges, c'est encore une nouvelle vie qui commence, avec, sincèrement, tout le bonheur que l'on puisse lui souhaiter.
Salut vieux camarade !
C'est vrai, il n'a pas communiqué beaucoup, essentiellement par manque de liquidités.
Mais en revanche, et sans tambours, ni trompettes, il y a eu quand même quelques avancées, significatives.
Réforme des statuts, pour clarifier un peu le grand bazar qu'était cette organisation où chacun était quasi administrateur.
A l'époque, on en comptait 54 rien qu'au conseil d'administration. Une véritable Assemblée Générale…
Y'a eu aussi l'Europe, avec la présence des français qui font entendre une voix forte à Bruxelles… et qui remportent certains combats sur la Directive.
Même si c'est encore loin d'être gagné.
Y'a eu aussi la refonte de la Convention Collective. Il aura fallu plus de trois ans, pour finalement arriver à un compromis acceptable à la fois par les salariés et les patrons de ces petites entreprises.
Y'a eu aussi la présence du Snav auprès des services de Bercy, la défense des éductours auprès des services fiscaux, des avancées significatives envers les pouvoirs publics.
Georges Colson n'était pas convié hier soir à rencontrer Laurent Fabius, qui, apparemment, entend largement couver Fleur Pellerin.
D'ailleurs, ni le Snav, ni l'APST n'était conviés! Seul, le truc monté par Pierret, l'ancien patron de l'OMT était bienvenue.
Mais c'est mieux, confie Colson, afin de ne pas interférer sur son successeur de tout à l'heure.
Georges, même s'il n'est pas facile et a tendance à ne pas vouloir déléguer grand-chose, aura été un bon Président. Parce que ce n'est pas facile.
Et il laissera des comptes en ordre, avec quelques solides acquis. Ça manque juste de fraîche liquide, mais le Znav est riche, quoi que l'on puisse en penser.
C'est pas facile non plus de supporter ses longs, très longs, très très longs discours, auprès desquels une page de Proust fait figure de conte pour enfants… Non, juste un peu d'humour.
Mais au moins, Georges, le vieux Lion, pourra partir le cœur serein : cette bonne Mademoiselle va lui offrir, à la fin de cette dernière Assemblée Générale, une belle décoration.
J'espère qu'elle a appris son discours…
Et pour Georges, c'est encore une nouvelle vie qui commence, avec, sincèrement, tout le bonheur que l'on puisse lui souhaiter.
Salut vieux camarade !
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