Le secteur va dans le mur selon le patron de Jet Tours, mais les TO peuvent stopper la machine, à condition de se réunir - Crédit photo : Depositphotos.com @lightsource
Pour une fois, je n’ai pas eu l’avantage d’assister à ce congrès, lequel, curieusement, me fait penser à celui de Rome, il y a déjà quelques années…
Encore qu’à Rome, c’était encore mon amie Madame Korcia qui s’occupait de l’hébergement, nettement mieux que la prestation de Marrakech, si j’en crois mes agents spéciaux sur place !
Mais là n’est pas la question, encore que…
Parce que, comme à Rome, et juste avant le Congrès de Selectour, objet de toutes les réflexions, les voyagistes ont remis sur le tapis l’éternelle question de ces relations distributeurs-producteurs.
Curieusement d’ailleurs, ce sont les mêmes voyagistes qui, sans cesse sur le métier, remettent leur ouvrage, avec quelques évolutions.
A Rome c’était Izaguirre et TUI qui avaient lancé le bal, cette fois, c’est Delord et Jet tours qui ont lancé l’assaut. Suivi, comme à Rome par Azouze, lequel reste finalement assez constant dans la démarche.
Mais cette fois, alors qu’à Rome l’ensemble des réseaux de distribution étaient concernés, cette fois-ci, c’est Manor qui sert d’introduction, si je puis me permettre, à la finalisation ou pas, des négociations entre les producteurs et Selectour !
Encore qu’à Rome, c’était encore mon amie Madame Korcia qui s’occupait de l’hébergement, nettement mieux que la prestation de Marrakech, si j’en crois mes agents spéciaux sur place !
Mais là n’est pas la question, encore que…
Parce que, comme à Rome, et juste avant le Congrès de Selectour, objet de toutes les réflexions, les voyagistes ont remis sur le tapis l’éternelle question de ces relations distributeurs-producteurs.
Curieusement d’ailleurs, ce sont les mêmes voyagistes qui, sans cesse sur le métier, remettent leur ouvrage, avec quelques évolutions.
A Rome c’était Izaguirre et TUI qui avaient lancé le bal, cette fois, c’est Delord et Jet tours qui ont lancé l’assaut. Suivi, comme à Rome par Azouze, lequel reste finalement assez constant dans la démarche.
Mais cette fois, alors qu’à Rome l’ensemble des réseaux de distribution étaient concernés, cette fois-ci, c’est Manor qui sert d’introduction, si je puis me permettre, à la finalisation ou pas, des négociations entre les producteurs et Selectour !
Dominique Gobert - DR
Voyez, cher Jean Korcia, vous et votre réseau qui ne représentez qu’environ 15% de la distribution loisirs, vous êtes incontournables !
« Tout le secteur va droit dans le mur », telle est la diatribe entamée par le patron de Jet Tours /Thomas Cook en France, face à ces négociations qui durent et durent encore avec Selectour et dont les « résultats » devraient être annoncés lors du prochain Congrès à Dubaï en décembre prochain !
Bien évidemment, TUI s’est engouffré dans la brèche ouverte par Jet Tours, toujours suivi par Costa, lequel avait déjà « donné » lors du Congrès Manor à Rome. Il en a même rajouté une couche en expliquant que « le point de non-retour était atteint » !
Difficile, même pour un observateur averti, de juger, encore que. A force de tirer sur la ficelle, tant va à l’eau la cruche qu’elle se casse (ou quelque chose d’approchant, mais bon, on ne va pas faire dans le détail) …
Tel Salomon, j’aurais tendance à dire que Delord n’a pas tort en parlant « d’appauvrissement de la chaîne du tourisme ». En revanche, il a raison en « doutant » de ce fameux pilotage des ventes, réel certes dans un réseau intégré, tel Havas, mais parfois très aléatoire dans un réseau volontaire, tel Selectour ou un autre !
« Tout le secteur va droit dans le mur », telle est la diatribe entamée par le patron de Jet Tours /Thomas Cook en France, face à ces négociations qui durent et durent encore avec Selectour et dont les « résultats » devraient être annoncés lors du prochain Congrès à Dubaï en décembre prochain !
Bien évidemment, TUI s’est engouffré dans la brèche ouverte par Jet Tours, toujours suivi par Costa, lequel avait déjà « donné » lors du Congrès Manor à Rome. Il en a même rajouté une couche en expliquant que « le point de non-retour était atteint » !
Difficile, même pour un observateur averti, de juger, encore que. A force de tirer sur la ficelle, tant va à l’eau la cruche qu’elle se casse (ou quelque chose d’approchant, mais bon, on ne va pas faire dans le détail) …
Tel Salomon, j’aurais tendance à dire que Delord n’a pas tort en parlant « d’appauvrissement de la chaîne du tourisme ». En revanche, il a raison en « doutant » de ce fameux pilotage des ventes, réel certes dans un réseau intégré, tel Havas, mais parfois très aléatoire dans un réseau volontaire, tel Selectour ou un autre !
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En même temps, si certains TO « industriels » ne rêvent que de distribution « directe » ou du moins, de prix « promos » non commissionnées, il faut aussi repenser le modèle. Encore que si je ne m’abuse, tout ceci soit en question depuis des années et que personne n’a jamais émis la moindre proposition… si ce n’est que « c’est trop cher ».
Quant à la désintermédiation, elle devient de plus en plus réelle, c’est vrai, mais c’est loin d’être encore une réalité claire et nette !
Réforme dites-vous ? Certes, mais elle ne peut venir que des TO, lesquels sont quand même, j’ose le dire, parfois les « otages » de cette distribution, laquelle trouve aussi grâce aux TO, les moyens de vivre « grassement », tant dans le fonctionnement de ses « têtes de réseau » que dans les « opérations marketing » pour être politiquement correct.
En même temps, tout ceci n’est-il pas un feu de paille ? Les TO hurlent (avec raison surement) au loup, mais sont-ils capables de mener une action commune ? Non !
Et combien ont proposé, afin d’accéder au « Top » du référencement, des commissions pouvant aller, si je suis bien informé, à quelque 19% ? Deux points de plus que le barème officiel…
Depuis Rome, rien n’a trop changé finalement. Et Rome, c’était quand ? 4 ans ? 5 ans ou... 753 av. J.-C. ?
Roooh !
Quant à la désintermédiation, elle devient de plus en plus réelle, c’est vrai, mais c’est loin d’être encore une réalité claire et nette !
Réforme dites-vous ? Certes, mais elle ne peut venir que des TO, lesquels sont quand même, j’ose le dire, parfois les « otages » de cette distribution, laquelle trouve aussi grâce aux TO, les moyens de vivre « grassement », tant dans le fonctionnement de ses « têtes de réseau » que dans les « opérations marketing » pour être politiquement correct.
En même temps, tout ceci n’est-il pas un feu de paille ? Les TO hurlent (avec raison surement) au loup, mais sont-ils capables de mener une action commune ? Non !
Et combien ont proposé, afin d’accéder au « Top » du référencement, des commissions pouvant aller, si je suis bien informé, à quelque 19% ? Deux points de plus que le barème officiel…
Depuis Rome, rien n’a trop changé finalement. Et Rome, c’était quand ? 4 ans ? 5 ans ou... 753 av. J.-C. ?
Roooh !