Tous les salariés sont dans l'attente de la décision du tribunal de commerce de Nanterre - DR
Triste, bien triste tout ceci, particulièrement l’attitude inqualifiable des dirigeants de la filiale française de Thomas Cook.
On a beaucoup parlé des clients, on a beaucoup parlé des conséquences dramatiques financières de cette faillite, qui met gravement en danger l’APST (et d’autres organismes de garantie d’ailleurs), mais rien, que tchi envers ces centaines de salariés de Jet Tours/Thomas Cook en France, lesquels n’ont qu’un seul droit : celui de se taire !
Ils ont d’ailleurs reçus une belle « notice », intitulée « les règles de base d’une bonne communication », avec cette très remarquable consigne : ne pas parler !
Et toutes ces femmes, qui continuent vaille que vaille, à assurer 6 jours par semaine une permanence dans les agences « intégrées », vides pour la plupart, n’en peuvent plus.
Comme me le disait l’une d’entre elles, sous couvert d’anonymat (parce qu’elle craint pour son avenir), « ici, c’est le silence le plus complet, tant de la part de Nicolas Delord, mais également de la part de nos élus représentants du personnel.
A croire qu’ils sont de mèche avec nos dirigeants » !
On a beaucoup parlé des clients, on a beaucoup parlé des conséquences dramatiques financières de cette faillite, qui met gravement en danger l’APST (et d’autres organismes de garantie d’ailleurs), mais rien, que tchi envers ces centaines de salariés de Jet Tours/Thomas Cook en France, lesquels n’ont qu’un seul droit : celui de se taire !
Ils ont d’ailleurs reçus une belle « notice », intitulée « les règles de base d’une bonne communication », avec cette très remarquable consigne : ne pas parler !
Et toutes ces femmes, qui continuent vaille que vaille, à assurer 6 jours par semaine une permanence dans les agences « intégrées », vides pour la plupart, n’en peuvent plus.
Comme me le disait l’une d’entre elles, sous couvert d’anonymat (parce qu’elle craint pour son avenir), « ici, c’est le silence le plus complet, tant de la part de Nicolas Delord, mais également de la part de nos élus représentants du personnel.
A croire qu’ils sont de mèche avec nos dirigeants » !
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Faut dire que ces derniers, après avoir encaissé quand même leurs « primes de résultats » semblent totalement incapables de se dépatouiller de ce bourbier.
A tel point qu’après avoir annoncé faire une offre pour la reprise du TO Jet Tours, ainsi que la reprise de 50 agences (à un prix dérisoire), on apprenait finalement vendredi que l’offre ne tenait plus et que seule la reprise de Jet tours les intéressait.
Mais tout semble bouger d'heure en heure.
Bon. On se demande d’ailleurs comment ils vont faire pour reprendre une coquille totalement vide : la quasi-totalité des « clubs » Jet Tours ont été quasi immédiatement repris par les confrères, tant Kappa qu’Alpitour ou bien d’autres… et que sorti de ça, il ne reste pas de produits chez Jet Tours.
Je remarquais d’ailleurs que le possible actionnaire de la nouvelle entité, le Groupe Ettori, dans l’interview qu’il nous a accordé la semaine dernière, ne parait pas si pressé que cela d’investir dans cette reprise.
En fait, Jean-Marc Ettori reconnait simplement que « la filiale française peut être rentable ».
A tel point qu’après avoir annoncé faire une offre pour la reprise du TO Jet Tours, ainsi que la reprise de 50 agences (à un prix dérisoire), on apprenait finalement vendredi que l’offre ne tenait plus et que seule la reprise de Jet tours les intéressait.
Mais tout semble bouger d'heure en heure.
Bon. On se demande d’ailleurs comment ils vont faire pour reprendre une coquille totalement vide : la quasi-totalité des « clubs » Jet Tours ont été quasi immédiatement repris par les confrères, tant Kappa qu’Alpitour ou bien d’autres… et que sorti de ça, il ne reste pas de produits chez Jet Tours.
Je remarquais d’ailleurs que le possible actionnaire de la nouvelle entité, le Groupe Ettori, dans l’interview qu’il nous a accordé la semaine dernière, ne parait pas si pressé que cela d’investir dans cette reprise.
En fait, Jean-Marc Ettori reconnait simplement que « la filiale française peut être rentable ».
Certes et encore. Mais pour cela, remettre tout en route, selon un professionnel, il faudrait disposer au bas mot entre 20 et 30 millions d’euros.
Les actuels dirigeants ne les ont pas et je ne suis pas sur que Monsieur Ettori ait l’envie d’investir autant. Alors, arrêtons de mentir sans arrêt, ça devient lassant !
Et de grâce, il faut quand même respecter un tant soit peu les centaines de salariés, principalement des femmes qui sont en grande difficulté et qui viennent de recevoir, pour toute consolation, une possible offre d’un plan de départ volontaire… Bien opaque, faut-il le souligner.
Parce que, de ce plan de départ volontaire, elles ne savent pas grand-chose, particulièrement sur l’offre financière qui, normalement doit accompagner un tel type de licenciement économique.
Et très clairement le service RH de Thomas Cook France leur a répondu qu’il ne « calculerait pas les indemnités ».
Pourquoi ? La question est posée.
Mais il est tout simplement scandaleux de laisser dans une telle angoisse, des salariés qui n’ont pas démérité.
Il est insupportable de leur montrer un tel mépris et les laisser dans une ignoble incertitude, d’autant que, à partir du 26 novembre prochain, les salaires ne pourront plus être payés…
Les actuels dirigeants ne les ont pas et je ne suis pas sur que Monsieur Ettori ait l’envie d’investir autant. Alors, arrêtons de mentir sans arrêt, ça devient lassant !
Et de grâce, il faut quand même respecter un tant soit peu les centaines de salariés, principalement des femmes qui sont en grande difficulté et qui viennent de recevoir, pour toute consolation, une possible offre d’un plan de départ volontaire… Bien opaque, faut-il le souligner.
Parce que, de ce plan de départ volontaire, elles ne savent pas grand-chose, particulièrement sur l’offre financière qui, normalement doit accompagner un tel type de licenciement économique.
Et très clairement le service RH de Thomas Cook France leur a répondu qu’il ne « calculerait pas les indemnités ».
Pourquoi ? La question est posée.
Mais il est tout simplement scandaleux de laisser dans une telle angoisse, des salariés qui n’ont pas démérité.
Il est insupportable de leur montrer un tel mépris et les laisser dans une ignoble incertitude, d’autant que, à partir du 26 novembre prochain, les salaires ne pourront plus être payés…