Voilà maintenant que les organisateurs des colos de vacances commencent à s’insurger, eux qui étaient dérogés d’obligation d’immatriculation tourisme depuis des lustres - DR : alain wacquier-Fotolia.com
Européen convaincu, je persiste à croire que cette « Union » est une bonne chose.
A condition de ne pas non plus trop vouloir en faire...
Ainsi, après des années de tergiversations, de débats aussi stériles que variés, la nouvelle Directive européenne sur les voyages à forfait est enfin sortie de ses limbes, sans pour autant rencontrer l’adhésion des professionnels du tourisme français quant à sa transposition.
Et c’est pas fini !
Voilà maintenant que les organisateurs des colos de vacances commencent à s’insurger, eux qui étaient dérogés d’obligation d’immatriculation tourisme depuis des lustres.
Cependant, les choses devraient évoluer et ces organismes être soumis, (dura lex sed lex) à immatriculation, responsabilité professionnelle et garantie financière. Ce qui, après tout, n’est pas plus mal...
A condition de ne pas non plus trop vouloir en faire...
Ainsi, après des années de tergiversations, de débats aussi stériles que variés, la nouvelle Directive européenne sur les voyages à forfait est enfin sortie de ses limbes, sans pour autant rencontrer l’adhésion des professionnels du tourisme français quant à sa transposition.
Et c’est pas fini !
Voilà maintenant que les organisateurs des colos de vacances commencent à s’insurger, eux qui étaient dérogés d’obligation d’immatriculation tourisme depuis des lustres.
Cependant, les choses devraient évoluer et ces organismes être soumis, (dura lex sed lex) à immatriculation, responsabilité professionnelle et garantie financière. Ce qui, après tout, n’est pas plus mal...
En revanche, il semble assez anormal cette réaction du délégué national de l’UFCV (Union française des centres de vacances et de loisirs), Vincent Clivio, lequel conteste de manière assez étrange cette « protection » vis-à-vis de ses clients, en l’occurrence les enfants et jeunes participants à ces colos.
"Ce nouveau texte introduit des exemptions cumulatives qui contraignent ces petites structures à s'immatriculer, les forçant notamment à disposer d'une assurance RCP (responsabilité civile professionnelle) et d'une garantie financière.
Le secteur ne cesse de reculer et ces obligations pourraient mettre de nouvelles difficultés à une activité qui a déjà du mal à se maintenir. Nous avons besoin de structures d'accueil collectif pour faire perdurer le vivre ensemble".
Ben, franchement, je vois pas en quoi une protection indispensable vis-à-vis de clients « modestes » pourrait changer quoi que ce soit, si ce n’est de mettre tous ces organismes sur un pied d’égalité…
Quant aux pouvoirs publics, pour qui le tourisme semble demeurer un mystère insondable, on joue à qui va se refiler la patate chaude.
D’un côté, l’Education Nationale, garante en apparence de toutes ces « colos » organisées par les écoles et autres collèges, annonce que « rien ne sera changé : « les organisateurs d’accueils collectifs de mineurs avec ou sans hébergement ne seront pas soumis à l’obligation d’immatriculation tourisme dans les cas suivants : associations à but non lucratif lorsqu’elles sont soit agréées éducation populaire, agréées sport, agréées association complémentaire de l’enseignement public, et personnes morales de droit public (municipalités, communautés de communes,…). »
"Ce nouveau texte introduit des exemptions cumulatives qui contraignent ces petites structures à s'immatriculer, les forçant notamment à disposer d'une assurance RCP (responsabilité civile professionnelle) et d'une garantie financière.
Le secteur ne cesse de reculer et ces obligations pourraient mettre de nouvelles difficultés à une activité qui a déjà du mal à se maintenir. Nous avons besoin de structures d'accueil collectif pour faire perdurer le vivre ensemble".
Ben, franchement, je vois pas en quoi une protection indispensable vis-à-vis de clients « modestes » pourrait changer quoi que ce soit, si ce n’est de mettre tous ces organismes sur un pied d’égalité…
Quant aux pouvoirs publics, pour qui le tourisme semble demeurer un mystère insondable, on joue à qui va se refiler la patate chaude.
D’un côté, l’Education Nationale, garante en apparence de toutes ces « colos » organisées par les écoles et autres collèges, annonce que « rien ne sera changé : « les organisateurs d’accueils collectifs de mineurs avec ou sans hébergement ne seront pas soumis à l’obligation d’immatriculation tourisme dans les cas suivants : associations à but non lucratif lorsqu’elles sont soit agréées éducation populaire, agréées sport, agréées association complémentaire de l’enseignement public, et personnes morales de droit public (municipalités, communautés de communes,…). »
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Ce qui ne va pas du tous dans le sens de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances, lequel tient à maintenir une équité « de plein droit » envers tous les organismes de tourisme…
Quant au Znav, lui aussi veut maintenir la dérogation, mais pas seulement pour les « colos traditionnelles », mais également à l’ensemble des structures organisant des voyages (ou des séjours) de jeunes en France.
Au nom de l’égalité, ce qui peut aussi se comprendre.
Bref, un joli plat de m… !
Quant au Znav, lui aussi veut maintenir la dérogation, mais pas seulement pour les « colos traditionnelles », mais également à l’ensemble des structures organisant des voyages (ou des séjours) de jeunes en France.
Au nom de l’égalité, ce qui peut aussi se comprendre.
Bref, un joli plat de m… !