Le 1er novembre prochain, le principe de « surcharge GDS » sera appliqué à toute réservation hors GDS sur British Airways et Iberia, sur la base de 9,50€ pour toute réservation effectuée hors site web de la compagnie ou des nouvelles normes NDC - DR : Karen Roach - Fotolia.com
Là où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir ! Et y’a pas de mal à se faire du bien !
C’est Lufthansa qui avait trouvé cette idée super géniale, il y a deux ans : pratiquer une surcharge « GDS » pour toute réservation de ticket passée via les GDS traditionnels.
Surcharge conséquente, faut-il le rappeler, de 16€ (par segment, s’il vous plait) pour tout achat de billet Lufthansa (et compagnies « associées ») effectué hors du site Internet privé de la compagnie.
Bien évidemment, du moins à l’époque, toutes les consœurs de la compagnie teutonne se sont empressées de déclarer que « jamais l’idée ne leur était venue »… Sans cacher toutefois qu’elles « observaient attentivement » le déroulement de ces nouvelles pratiques.
Les distributeurs avaient manifesté timidement leur « désapprobation ». Seul, Manor avait eu le courage d’appeler au boycott de la compagnie… Un boycott qui, semble-t-il, se conclurait gentiment par un joli « pschitt ».
C’est Lufthansa qui avait trouvé cette idée super géniale, il y a deux ans : pratiquer une surcharge « GDS » pour toute réservation de ticket passée via les GDS traditionnels.
Surcharge conséquente, faut-il le rappeler, de 16€ (par segment, s’il vous plait) pour tout achat de billet Lufthansa (et compagnies « associées ») effectué hors du site Internet privé de la compagnie.
Bien évidemment, du moins à l’époque, toutes les consœurs de la compagnie teutonne se sont empressées de déclarer que « jamais l’idée ne leur était venue »… Sans cacher toutefois qu’elles « observaient attentivement » le déroulement de ces nouvelles pratiques.
Les distributeurs avaient manifesté timidement leur « désapprobation ». Seul, Manor avait eu le courage d’appeler au boycott de la compagnie… Un boycott qui, semble-t-il, se conclurait gentiment par un joli « pschitt ».
Du coup, les récentes déclarations d’Adriana Minchella, présidente du petit Cediv, prennent soudain une certaine saveur.
J’ouvre mes guillemets et je cite les paroles de la dame qui se prépare à Cuba à ouvrir la 13e convention de son réseau : « Il y a un gros travail à faire de la part des associations de consommateurs qui ne se rendent pas compte de l’abus de pouvoir pratiqué par les compagnies aériennes vis-à-vis des clients finaux. C’est un abus ! »
Abus ou pas abus, les compagnies aériennes s’en cognent allégrement.
Et il n’aura pas fallu très longtemps pour que, suivant l’exemple de Lufthansa, les transporteurs aériens s’engouffrent dans la brèche ouverte par les Allemands.
C’est Ukraine International qui a suivi l’exemple, au prétexte que les GDS pratiquent des tarifs en constante augmentation et que les compagnies aériennes ne peuvent plus les supporter.
Evidemment, quand on veut se séparer de son chien, on déclare qu’il a la rage. Mais non, Chien Charly, c’est pas pour toi…
Bon, chez Ukraine, la surcharge n’est « que » de 8€ et des poussières. N’empêche que sur un vol à plusieurs segments, l’addition grimpe vite.
J’ouvre mes guillemets et je cite les paroles de la dame qui se prépare à Cuba à ouvrir la 13e convention de son réseau : « Il y a un gros travail à faire de la part des associations de consommateurs qui ne se rendent pas compte de l’abus de pouvoir pratiqué par les compagnies aériennes vis-à-vis des clients finaux. C’est un abus ! »
Abus ou pas abus, les compagnies aériennes s’en cognent allégrement.
Et il n’aura pas fallu très longtemps pour que, suivant l’exemple de Lufthansa, les transporteurs aériens s’engouffrent dans la brèche ouverte par les Allemands.
C’est Ukraine International qui a suivi l’exemple, au prétexte que les GDS pratiquent des tarifs en constante augmentation et que les compagnies aériennes ne peuvent plus les supporter.
Evidemment, quand on veut se séparer de son chien, on déclare qu’il a la rage. Mais non, Chien Charly, c’est pas pour toi…
Bon, chez Ukraine, la surcharge n’est « que » de 8€ et des poussières. N’empêche que sur un vol à plusieurs segments, l’addition grimpe vite.
Autres articles
-
Cediv : premier réseau à intégrer l’IA !
-
Le Cediv sur le toit de l’Afrique : "Ils en rêvaient, ils l’ont fait !"
-
Le Cediv tiendra son prochain convenc’tour en Guadeloupe
-
Jean-Pierre Nadir (FairMoove) : "Voyage : l’esprit plutôt que le prix" 🔑
-
Intelligence artificielle : "Agences de voyages, ne ratez pas la révolution"
Il n’en fallait pas plus pour que les Grands-Bretons, associés aux caballeros espagnols se décident à franchir le pas, histoire de faire, une fois de plus, un joli bras d’honneur aux distributeurs qui ne veulent pas passer par les sites web des compagnies aériennes.
Dorénavant ou dans très peu de temps (le 1er novembre prochain), ce principe de « surcharge GDS » sera appliqué à toute réservation hors GDS, sur la base de 9,50€ pour toute réservation effectuée hors site web de la compagnie ou des nouvelles normes NDC.
Donc, vous, agents de voyages, vous êtes gentiment priés de subir ce nouvel abus de pouvoir…
En attendant que les transporteurs se décident à accentuer le principe de la vente « en direct », ce qui, à mon humble avis, est déjà dans les tuyaux depuis fort longtemps.
Il serait d’ailleurs beaucoup plus simple, puisque la tendance générale est à la transparence, que les compagnies cessent d’hypocriser (mot nouveau, merci de le conserver intact).
Qu'elles disent clairement et une fois pour toutes aux distributeurs qu'elles n'en ont rien à foutre de leur avis. Au moins ce sera clair et net !
Encore que j’aie un peu de mal à croire que ces transporteurs puissent se passer totalement de la distribution…
Je laisse à mon vieux pote Michel Audiard la conclusion : « Pourquoi certains n’auraient pas tout ? Il y en a qui n’ont rien. Ça fait l’équilibre ! ».
Dorénavant ou dans très peu de temps (le 1er novembre prochain), ce principe de « surcharge GDS » sera appliqué à toute réservation hors GDS, sur la base de 9,50€ pour toute réservation effectuée hors site web de la compagnie ou des nouvelles normes NDC.
Donc, vous, agents de voyages, vous êtes gentiment priés de subir ce nouvel abus de pouvoir…
En attendant que les transporteurs se décident à accentuer le principe de la vente « en direct », ce qui, à mon humble avis, est déjà dans les tuyaux depuis fort longtemps.
Il serait d’ailleurs beaucoup plus simple, puisque la tendance générale est à la transparence, que les compagnies cessent d’hypocriser (mot nouveau, merci de le conserver intact).
Qu'elles disent clairement et une fois pour toutes aux distributeurs qu'elles n'en ont rien à foutre de leur avis. Au moins ce sera clair et net !
Encore que j’aie un peu de mal à croire que ces transporteurs puissent se passer totalement de la distribution…
Je laisse à mon vieux pote Michel Audiard la conclusion : « Pourquoi certains n’auraient pas tout ? Il y en a qui n’ont rien. Ça fait l’équilibre ! ».