Le problème du pavillon français tient essentiellement à deux gros problèmes : les conditions sociales auxquelles sont soumises nos compagnies françaises, renforcées par les flopées de taxes et redevances auxquelles elles sont soumises… - gregroose pixabay
Et c’est loin d’être gagné, d’autant que les conditions sociales du transport aérien, chez Air France en particulier, ont engendré un « léger » retard dans ces grandes Assises !
On remarquera d’ailleurs au passage la grande discrétion de Madame Borne, Ministre des Transports, durant la crise qui continue à secouer Air France, mais là n’est pas la question.
Pour la FNAM (Fédération Nationale de l’Aviation Marchande), le problème du pavillon français tient essentiellement à deux gros problèmes : les conditions sociales auxquelles sont soumises nos compagnies françaises, renforcées par les flopées de taxes et redevances auxquelles elles sont soumises…
Sans oublier ce que la FNAM appelle une concurrence « déloyale » vis-à-vis de leurs homologues essentiellement venues du Moyen Orient !
Sans oublier non plus cette nuée de compagnies low cost, tournées vers le long-courrier, qui s’abattent telles les mouches sur la bouse de la vache, au départ de la France vers les destinations transatlantiques et Antillaises.
On remarquera d’ailleurs au passage la grande discrétion de Madame Borne, Ministre des Transports, durant la crise qui continue à secouer Air France, mais là n’est pas la question.
Pour la FNAM (Fédération Nationale de l’Aviation Marchande), le problème du pavillon français tient essentiellement à deux gros problèmes : les conditions sociales auxquelles sont soumises nos compagnies françaises, renforcées par les flopées de taxes et redevances auxquelles elles sont soumises…
Sans oublier ce que la FNAM appelle une concurrence « déloyale » vis-à-vis de leurs homologues essentiellement venues du Moyen Orient !
Sans oublier non plus cette nuée de compagnies low cost, tournées vers le long-courrier, qui s’abattent telles les mouches sur la bouse de la vache, au départ de la France vers les destinations transatlantiques et Antillaises.
Dominique Gobert - DR
Faut dire que cette Europe du Transport aérien aura fait la part belle à toutes ces compagnies venues d’ailleurs, qui attaquent sans vergogne et à coups de tarifs « quasi à perte », les routes sur lesquelles nos compagnies tentent de survivre…
Norwegian, pour ne pas la citer (et dont les résultats financiers sont loin d’être brillants) y va à coups de boutoir.
C’est d’ailleurs pour cette dernière le seul moyen de se valoriser, afin d’être très certainement « recueillie » par Lufthansa.
Il est vrai que les Teutons auraient la part belle face au bourbier dans lequel s’est enlisé Air France. Et ce n’est pas Joon Koun Koun qui va permettre de contrer cette concurrence.
Tiens, en voilà encore une autre, Primera Air, venue elle aussi des contrées nordiques, qui depuis quelques semaines, attaque le marché transatlantique au départ de CDG vers New York (quotidiennement), sans oublier un petit coup vers Toronto et Boston trois fois par semaine.
Norwegian, pour ne pas la citer (et dont les résultats financiers sont loin d’être brillants) y va à coups de boutoir.
C’est d’ailleurs pour cette dernière le seul moyen de se valoriser, afin d’être très certainement « recueillie » par Lufthansa.
Il est vrai que les Teutons auraient la part belle face au bourbier dans lequel s’est enlisé Air France. Et ce n’est pas Joon Koun Koun qui va permettre de contrer cette concurrence.
Tiens, en voilà encore une autre, Primera Air, venue elle aussi des contrées nordiques, qui depuis quelques semaines, attaque le marché transatlantique au départ de CDG vers New York (quotidiennement), sans oublier un petit coup vers Toronto et Boston trois fois par semaine.
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A des tarifs qui feraient rigoler le directeur financier d’Air France : 99€ l’aller simple et, selon la compagnie, un taux de remplissage de 95% sur les premiers vols !
Norwegian, sur les Antilles, pratique si je ne m’abuse des tarifs assez similaires !
Sans oublier Level, filiale de IAG, laquelle n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot et qui va sûrement y aller, elle aussi, « à la hache » !
Et, pour en revenir aux lignes transatlantiques au départ de Paris, ce sont une bonne dizaine de compagnies qui opèrent presque quotidiennement maintenant.
Comment notre pavillon français peut-il s’en sortir ?
Honnêtement, je n’en sais trop rien et je pensais que si Magnin, Rochet ou les autres le savaient… ils l'auraient déjà fait ?
Quant aux responsables politiques, comme d’habitude, on fera encore et toujours des promesses… qui n’engageront, comme d’habitude aussi, que ceux qui voudront bien les croire.
Triste constat…
Et, dans la tristesse, une pensée pour Antoine Veil, époux de cette grande dame, qui fut directeur général d’UTA sous la présidence de mon vieux mentor René Lapautre.
Que le Panthéon leur soit, enfin, un hâvre de paix !
Norwegian, sur les Antilles, pratique si je ne m’abuse des tarifs assez similaires !
Sans oublier Level, filiale de IAG, laquelle n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot et qui va sûrement y aller, elle aussi, « à la hache » !
Et, pour en revenir aux lignes transatlantiques au départ de Paris, ce sont une bonne dizaine de compagnies qui opèrent presque quotidiennement maintenant.
Comment notre pavillon français peut-il s’en sortir ?
Honnêtement, je n’en sais trop rien et je pensais que si Magnin, Rochet ou les autres le savaient… ils l'auraient déjà fait ?
Quant aux responsables politiques, comme d’habitude, on fera encore et toujours des promesses… qui n’engageront, comme d’habitude aussi, que ceux qui voudront bien les croire.
Triste constat…
Et, dans la tristesse, une pensée pour Antoine Veil, époux de cette grande dame, qui fut directeur général d’UTA sous la présidence de mon vieux mentor René Lapautre.
Que le Panthéon leur soit, enfin, un hâvre de paix !