La case de l’Oncle Dom : tombe la neige, plus dure sera la chute... des taxes !

Ce qui n’empêche pas notre bonne Maire (non, pas celle de Marseille) de clamer haut et fort qu’elle est extrêmement satisfaite « du service rendu aux parisiens et que « nous avons plutôt de bons résultats » !

Roooh ! Comme Paris est déjà une ville totalement sale, effectivement, avec la neige par-dessus, ça masque. J’en reste coi, d’autant que l’arrivée de cette grosse chute de neige était prévue. A Paris, c’était le grand chaos : difficultés dans le métro et surtout, dès hier en milieu d’après-midi, plus aucun autobus ne roulait.

Faut quand même pas exagérer et même si nous ne sommes pas au Canada ou à Moscou, la voirie parisienne a été quasi laissée à l’abandon. Quant au périf, que Dame Hidalgo déclarait « propre à la consommation », c’était encore la cata.

Allez, de toute façon, cette bonne Maire restera droite dans ses moonboots, préférant clore la Tour Eiffel au cas où…

On appréciera également la prudence de notre bonne SNCF, ses caténaires tellement délicats qu’ils craignent le moindre frimas. Là aussi, tout était prévu, mais bon…

Pour ce qui est de la communication, là aussi c’était plutôt raté. Tiens, si j’avais une suggestion à faire à Monsieur Pépy, il devrait s’inspirer des méthodes de Président Macron en termes de communication. Lui, est un vrai pro…

Curieusement, sur les aéroports parisiens, c’était plutôt légèrement mieux que d’habitude.

Bon, fallait déneiger les aéroplanes, ce qui prend un peu de temps… Plus folklorique quand même au Bourget, qui était fermé une bonne partie de la matinée d’hier et, manque de pot, on ne trouvait pas de glycol, ce produit qui sert à dégivrer les avions…

Que l’on se rassure, on a fini par en trouver et, comme me le disait un opérateur de cet aéroport, « une heure en moyenne de retard, c’est pas si grave » !

Bon, on ne va quand même pas en faire tout un plat, nous qui voulons absolument regagner nos touristes qui vont quand même hésiter à venir en hiver.

Là non plus d’ailleurs, c’est loin d’être gagné. C’est encore une fois Roland Héguy, patron de l’Umih, qui vient de révéler le pot aux roses, cette fois à l’encontre de l’autre dame de la région Ile de France, Valérie Pécresse.

Et comme la Corse est sous les feux de l’actu en ce moment, le communiqué de Roland Héguy est clair : « Surtaxe Pécresse sur l’hôtellerie et les touristes : basta » !

Ben oui, va bien falloir quand même, au bout de 20 ans de réflexion, financer ce « Grand Paris », particulièrement la jonction entre les aéroports et la capitale.

Ben, pas de problème : on crée une nouvelle taxe, sur les touristes et l’hôtellerie, de 2 à 3€ par nuitée ! Le tout en loucedé, sans concertation et puis, c’est pas grave, les touristes et les réceptifs paieront.

Et je laisse la parole à Roland Héguy, (en écoutant d’ailleurs en fond musical les propos délirants de Dame Dalgo, qui se félicite de sa bonne gestion de la neige dans la capitale) : « La France n’est pas propriétaire de ses touristes et le tourisme mondial est devenu aujourd’hui un champ concurrentiel particulièrement vif.

Malgré ses dernières performances, la France perd année après année des parts de marché. Ne lestons pas nos ambitions d’initiatives fiscales régionales dont on évite d’apprécier les conséquences : sauf à affaiblir la France par rapport aux autres destinations européennes.

Nous n'acceptons pas d'être les otages de négociations entre le Gouvernement et la Région concernant le financement des transports en Ile-de-France. Nous ne sommes pas responsables de la situation ».

Basta, comme disent U Corsu !