Selon l'INC (Institut national de la culture), quelque 800.000 personnes montent annuellement à l'assaut de l'antique citadelle, soit 2.OOO à 2.500 par jour dans une ronde incessante d'autocars.
Des trains aux wagons bleus font la navette entre Cuzco et Machu Picchu en serpentant dans la vallée de l'Urubamba. A chaque arrivée, les touristes sont assaillis par les vendeurs ambulants circulant sur les voies.
Lieu de tournage de publicité
Aguas Calientes, aux pieds de la montagne et qui comptait seulement une dizaine de maisons dans les années 1970, s'est transformé en une ruche grouillante et insécurisée de 18O restaurants, hôtels ou boutiques de souvenirs.
Machu Picchu est aussi devenu un endroit à la mode où l'on tourne des publicités. En 2000, la pierre sacrée de l'Intiwanata (lieu où l'on attache le soleil) fut abîmé par la chute d'une grue lors du tournage d'une publicité pour une marque de bière provoquant la fureur des medias péruviens, des ONG et des conservateurs du site.
L'Unesco pourrait même placer dans deux mois, à l'occasion de la 29e session du Comité en Afrique du sud, le site sur la liste du patrimoine en péril, une mesure destinée à alerter la communauté internationale et à aider les gouvernements à prendre des mesures.
Plan de protection dévoilé demain
Actuellement, 35 des 788 sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Humanité sont considérés en péril, victimes de l'homme (pollution, braconnage, urbanisation sauvage, tourisme, guerres) ou des catastrophes naturelles.
Mardi prochain, le gouvernement péruvien du président Alejandro Toledo doit dévoiler à une commission de l'Unesco son plan de protection du site. Il y a un mois, le directeur du parc du Machu Picchu, Fernando Astete, a reconnu que l'un des principaux risques était la filtration et l'accumulation d'eau dans les ruines.
"Le monument peut recevoir quotidiennement 2.500 visiteurs, mais s'il y a une étude qui démontre qu'il y a un risque à recevoir ce nombre de touristes, nous ferons sans aucun doute des ajustements", a-t-il dit.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Des trains aux wagons bleus font la navette entre Cuzco et Machu Picchu en serpentant dans la vallée de l'Urubamba. A chaque arrivée, les touristes sont assaillis par les vendeurs ambulants circulant sur les voies.
Lieu de tournage de publicité
Aguas Calientes, aux pieds de la montagne et qui comptait seulement une dizaine de maisons dans les années 1970, s'est transformé en une ruche grouillante et insécurisée de 18O restaurants, hôtels ou boutiques de souvenirs.
Machu Picchu est aussi devenu un endroit à la mode où l'on tourne des publicités. En 2000, la pierre sacrée de l'Intiwanata (lieu où l'on attache le soleil) fut abîmé par la chute d'une grue lors du tournage d'une publicité pour une marque de bière provoquant la fureur des medias péruviens, des ONG et des conservateurs du site.
L'Unesco pourrait même placer dans deux mois, à l'occasion de la 29e session du Comité en Afrique du sud, le site sur la liste du patrimoine en péril, une mesure destinée à alerter la communauté internationale et à aider les gouvernements à prendre des mesures.
Plan de protection dévoilé demain
Actuellement, 35 des 788 sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Humanité sont considérés en péril, victimes de l'homme (pollution, braconnage, urbanisation sauvage, tourisme, guerres) ou des catastrophes naturelles.
Mardi prochain, le gouvernement péruvien du président Alejandro Toledo doit dévoiler à une commission de l'Unesco son plan de protection du site. Il y a un mois, le directeur du parc du Machu Picchu, Fernando Astete, a reconnu que l'un des principaux risques était la filtration et l'accumulation d'eau dans les ruines.
"Le monument peut recevoir quotidiennement 2.500 visiteurs, mais s'il y a une étude qui démontre qu'il y a un risque à recevoir ce nombre de touristes, nous ferons sans aucun doute des ajustements", a-t-il dit.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com