La gouvernance sera assurée de manière collégiale, autour d’un comité de direction et d’une présidence « tournante », dont on peut supputer que la première sera assurée par Roland Héguy en personne - Photo : UMIH
La confédération des métiers du tourisme va voir le jour en France !
La dernière séance de concertation s’est déroulée le 30 mars 2017 pour affiner les derniers détails et tenter, une dernière fois, de séduire la FNAM, afin que cette dernière rejoigne cette nouvelle instance professionnelle.
Malheureusement, la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande, présidée par Alain Battisti, semble encore assez craintive, pour ne pas dire trouillarde.
Pourtant, hormis son président, les membres de la FNAM semblent plutôt favorables à entrer au sein du groupement.
Ce qui, en soit, n’est qu’un recul temporaire, il suffit après tout que les adhérents changent de président, ce qui ne serait pas un mal et permettrait de faire avancer les choses.
"Il serait d’ailleurs temps, confie une source qui préfère rester discrète. La FNAM a tout à gagner dans cette histoire. Il faut cesser simplement d’avoir peur !"
Toujours est-il que cette confédération, qui réunit la majorité des acteurs du tourisme en France, est en marche, sans connotation politique. Un protocole d’engagement a été enfin signé et la confédération devrait être opérationnelle au plus tard en ce début d’été 2017.
En attendant d’accueillir de nouveaux membres, la confédération va s’organiser autour d’un socle « dur », avec l’Umih et de son président, Roland Héguy, entouré des « membres fondateurs », le SETO et René-Marc Chikli, Les Entreprises du Voyage et son président Jean-Pierre Mas (qui devrait en profiter pour conforter son élection à un nouveau mandat).
La dernière séance de concertation s’est déroulée le 30 mars 2017 pour affiner les derniers détails et tenter, une dernière fois, de séduire la FNAM, afin que cette dernière rejoigne cette nouvelle instance professionnelle.
Malheureusement, la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande, présidée par Alain Battisti, semble encore assez craintive, pour ne pas dire trouillarde.
Pourtant, hormis son président, les membres de la FNAM semblent plutôt favorables à entrer au sein du groupement.
Ce qui, en soit, n’est qu’un recul temporaire, il suffit après tout que les adhérents changent de président, ce qui ne serait pas un mal et permettrait de faire avancer les choses.
"Il serait d’ailleurs temps, confie une source qui préfère rester discrète. La FNAM a tout à gagner dans cette histoire. Il faut cesser simplement d’avoir peur !"
Toujours est-il que cette confédération, qui réunit la majorité des acteurs du tourisme en France, est en marche, sans connotation politique. Un protocole d’engagement a été enfin signé et la confédération devrait être opérationnelle au plus tard en ce début d’été 2017.
En attendant d’accueillir de nouveaux membres, la confédération va s’organiser autour d’un socle « dur », avec l’Umih et de son président, Roland Héguy, entouré des « membres fondateurs », le SETO et René-Marc Chikli, Les Entreprises du Voyage et son président Jean-Pierre Mas (qui devrait en profiter pour conforter son élection à un nouveau mandat).
Le tourisme, vecteur de paix...
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Roland Héguy, encore un Basque, et accessoirement président de l’UMIH, ne cache pas sa satisfaction.
"J’ai toujours voulu fédérer les différents métiers du tourisme, cette entité méprisée et inconnue des pouvoirs publics. Et croyez moi, c’est loin d’être facile.
Pourtant, le tourisme, c’est une vraie chance pour la France, dans cette situation particulièrement difficile : le tourisme, c’est une véritable économie, c’est un pourvoyeur d’emplois énorme et, de plus, je reste convaincu que le tourisme est un véritable vecteur de paix".
C’est en effet autour de cette structure, beaucoup plus « puissante » en termes économiques, que va, du moins dans un premier temps, s’organiser la confédération des métiers du tourisme.
"Il est important que que nous, professionnels du tourisme, soyons prêts à prendre les choses en main face à des politiques qui ne nous connaissent même pas.
L’arrivée d’un nouveau président nous permettra, en étant unis d’affirmer notre existence et la valeur économique de nos professions".
Dans le protocole préalable à la « signature » de cette confédération, chaque structure gardera son fonctionnement actuel, tout en s’appuyant sur une « mutualisation » des moyens, notamment en termes juridiques ou de communication.
De façon à "faire front commun", notamment envers les pouvoirs publics.
"J’ai toujours voulu fédérer les différents métiers du tourisme, cette entité méprisée et inconnue des pouvoirs publics. Et croyez moi, c’est loin d’être facile.
Pourtant, le tourisme, c’est une vraie chance pour la France, dans cette situation particulièrement difficile : le tourisme, c’est une véritable économie, c’est un pourvoyeur d’emplois énorme et, de plus, je reste convaincu que le tourisme est un véritable vecteur de paix".
C’est en effet autour de cette structure, beaucoup plus « puissante » en termes économiques, que va, du moins dans un premier temps, s’organiser la confédération des métiers du tourisme.
"Il est important que que nous, professionnels du tourisme, soyons prêts à prendre les choses en main face à des politiques qui ne nous connaissent même pas.
L’arrivée d’un nouveau président nous permettra, en étant unis d’affirmer notre existence et la valeur économique de nos professions".
Dans le protocole préalable à la « signature » de cette confédération, chaque structure gardera son fonctionnement actuel, tout en s’appuyant sur une « mutualisation » des moyens, notamment en termes juridiques ou de communication.
De façon à "faire front commun", notamment envers les pouvoirs publics.
L'APST devrait rejoindre la Confédération dès la fin du mois...
A signaler que, outre les trois « grands » de la profession, plusieurs entités ont déjà donné leur accord, parmi lesquelles le GNC (Groupement national des Chaines Hôtelières), les résidences de tourisme, la FNTV, les loueurs de voitures.
Quant à l’APST, dont l’adhésion est quasi acquise, sa présidente, Alix Philippon, par souci de démocratie avancée, présentera à son Assemblée Générale du 26 avril 2017 le projet et devrait l’annoncer ce même jour.
Mais les portes sont grandes ouvertes et cette Confédération se tient prête à accueillir tous les acteurs, sans aucune exception.
Une volonté partagée par René-Marc Chikli pour le SETO et Jean-Pierre Mas pour Les Entreprises du Voyage. Ce dernier nous confiera d’ailleurs, qu’avec son complice RMC, ils œuvrent depuis trois ans et que "la gestation a été longue".
"La grosse difficulté, hormis nos trois structures (UMIH, SETO et EDV, ndlr) aura été de convaincre les autres branches professionnelles.
Chacun a peur de perdre de l’autorité et de maigres prérogatives, alors que tous unis, nous sommes enfin puissants, reconnus par les pouvoirs publics et que nous pourrons enfin donner une visibilité au secteur", raconte Jean-Pierre Mas.
Propos totalement repris par René-Marc Chikli.
Dernier détail, la gouvernance sera assurée de manière collégiale, autour d’un comité de direction et d’une présidence « tournante », dont on peut supputer que la première sera assurée par Roland Héguy en personne.
Quant à l’APST, dont l’adhésion est quasi acquise, sa présidente, Alix Philippon, par souci de démocratie avancée, présentera à son Assemblée Générale du 26 avril 2017 le projet et devrait l’annoncer ce même jour.
Mais les portes sont grandes ouvertes et cette Confédération se tient prête à accueillir tous les acteurs, sans aucune exception.
Une volonté partagée par René-Marc Chikli pour le SETO et Jean-Pierre Mas pour Les Entreprises du Voyage. Ce dernier nous confiera d’ailleurs, qu’avec son complice RMC, ils œuvrent depuis trois ans et que "la gestation a été longue".
"La grosse difficulté, hormis nos trois structures (UMIH, SETO et EDV, ndlr) aura été de convaincre les autres branches professionnelles.
Chacun a peur de perdre de l’autorité et de maigres prérogatives, alors que tous unis, nous sommes enfin puissants, reconnus par les pouvoirs publics et que nous pourrons enfin donner une visibilité au secteur", raconte Jean-Pierre Mas.
Propos totalement repris par René-Marc Chikli.
Dernier détail, la gouvernance sera assurée de manière collégiale, autour d’un comité de direction et d’une présidence « tournante », dont on peut supputer que la première sera assurée par Roland Héguy en personne.