A propos de TUI France : "Pour le moment, nous parlons. Mais quand je lis « signature imminente » dans une semaine, c’est entièrement faux. Quand je vois des noms de dirigeants, c’est entièrement faux !" - DR
TourMaG.com - Laurent Abitbol, on vient d’apprendre que la marque Jet tours suscitait l’envie de nombreux « investisseurs », dont Hervé Vighier, créateur de Marmara et qui offre une somme pour le moins conséquente… 850 000€ !
Laurent Abitbol : Monsieur Vighier a tout à fait le droit d’acheter une marque. Nous aussi et ce sont des sommes importantes et nous allons très certainement sur-enchérir.
Mais, si nous ne l’emportons pas, ce ne sera pas une grosse déception. Je la voulais pour notre GIE (Havas/Selectour, ndlr), à un prix raisonnable. Si nous ne l’avons pas, ce ne sera pas dramatique, mais nous allons quand même bonifier notre offre.
Nous allons réagir.
TourMaG.com - Mais vous vous sentez capable de suivre une telle offre ?
L.A. : Mais oui. Vous savez, nous aussi avons mis des chèques dans l’enveloppe et nous ne sommes pas très loin de cette somme-là.
Certes, c’était une surprise, mais je vous le dis, nous allons réagir. De toutes façons, ce n’est pas très grave. Ce n’est pas pour nous quelque chose d’indispensable, mais cela aurait été sympa de l’avoir. Rien n’est perdu pour l’instant, loin de là !
TourMaG.com - Tant que nous parlons de Thomas Cook et notamment de la reprise des agences, il semble que les administrateurs judiciaires n’aient pas « joué le jeu » vis-à-vis des conditions de reprise au niveau des salaires ?
L.A. : Nous, c’est très clair, pour le groupe des « 6 » qui avons racheté une partie des agences Thomas Cook. Nous avons remporté l’affaire sur la base d’un texte précis et le jugement a été rendu en notre faveur. Cela étant, les administrateurs n’ont pas été très clairs.
Quoi qu’il en soit, un jugement sera rendu le 20 mars 2020 et, de toutes les manières, les salariés toucheront leur argent. Intégralement.
Après ce sera entre nous et les administrateurs. Que les salariés soient totalement rassurés, il n’y aura aucun problème pour eux.
TourMaG.com - Et les anciens franchisés de Thomas Cook ?
L.A : Nous avons la chance d’avoir plus de 117 franchisés Thomas Cook qui ont rejoint le Groupe Havas. C’est une très bonne nouvelle pour le GIE qui prend des forces et va gagner près de 300 M€ sur cette affaire. Normalement, avec ces nouveaux venus, le GIE devrait atteindre environ un VA de 6 milliards d’euros !
Laurent Abitbol : Monsieur Vighier a tout à fait le droit d’acheter une marque. Nous aussi et ce sont des sommes importantes et nous allons très certainement sur-enchérir.
Mais, si nous ne l’emportons pas, ce ne sera pas une grosse déception. Je la voulais pour notre GIE (Havas/Selectour, ndlr), à un prix raisonnable. Si nous ne l’avons pas, ce ne sera pas dramatique, mais nous allons quand même bonifier notre offre.
Nous allons réagir.
TourMaG.com - Mais vous vous sentez capable de suivre une telle offre ?
L.A. : Mais oui. Vous savez, nous aussi avons mis des chèques dans l’enveloppe et nous ne sommes pas très loin de cette somme-là.
Certes, c’était une surprise, mais je vous le dis, nous allons réagir. De toutes façons, ce n’est pas très grave. Ce n’est pas pour nous quelque chose d’indispensable, mais cela aurait été sympa de l’avoir. Rien n’est perdu pour l’instant, loin de là !
TourMaG.com - Tant que nous parlons de Thomas Cook et notamment de la reprise des agences, il semble que les administrateurs judiciaires n’aient pas « joué le jeu » vis-à-vis des conditions de reprise au niveau des salaires ?
L.A. : Nous, c’est très clair, pour le groupe des « 6 » qui avons racheté une partie des agences Thomas Cook. Nous avons remporté l’affaire sur la base d’un texte précis et le jugement a été rendu en notre faveur. Cela étant, les administrateurs n’ont pas été très clairs.
Quoi qu’il en soit, un jugement sera rendu le 20 mars 2020 et, de toutes les manières, les salariés toucheront leur argent. Intégralement.
Après ce sera entre nous et les administrateurs. Que les salariés soient totalement rassurés, il n’y aura aucun problème pour eux.
TourMaG.com - Et les anciens franchisés de Thomas Cook ?
L.A : Nous avons la chance d’avoir plus de 117 franchisés Thomas Cook qui ont rejoint le Groupe Havas. C’est une très bonne nouvelle pour le GIE qui prend des forces et va gagner près de 300 M€ sur cette affaire. Normalement, avec ces nouveaux venus, le GIE devrait atteindre environ un VA de 6 milliards d’euros !
Tout est faux. Totalement faux !
TourMaG.com - Venons-en à TUI, dont les activités en Italie viennent de cesser. Qu’en est-il en France et ce fameux rachat par le Groupe Marietton, dont on dit que c’est quasiment signé ?
L.A. : Je vous arrête tout de suite. J’ai lu aujourd’hui un article paru dans la presse pro qui indique que nous avons conclu.
C’est totalement faux, du début à la fin. Ni sur le nom du dirigeant, ni sur la reprise de TUI France.
Bien sûr, nous parlons avec TUI, nous évoquons des « projets ». Vous savez, en France, TUI c’est vraiment un gros morceau. Nous pouvons parler, mais le fait de dire que nous avons signé, c’est aller beaucoup trop loin. Cela prendra encore au moins une bonne année, si nous allons plus loin.
Pour le moment, nous parlons. Mais quand je lis « signature imminente » dans une semaine, c’est entièrement faux. Quand je vois des noms de dirigeants, c’est entièrement faux !
Vous savez, je n’ai rien à cacher : je n’achète pas la NASA, ni General Motors. Nous sommes dans un petit métier et il faut un peu revenir sur Terre !
Cela étant, c’est un Groupe très intéressant, que nous avons appris à connaitre, et non, nous ne signerons pas la semaine prochaine.
TourMaG.com - Bon, on va terminer sur une note un peu drôle : Si jamais vous finissiez par « conclure », Nicolas Delord serait-il le prochain patron de TUI by Marietton ?
L.A. : (rire). Franchement, Nicolas était chez Thomas Cook, je ne vois pas le rapport avec lui et TUI. Si jamais nous faisons l’affaire, je prendrai quelqu’un de totalement étranger au tourisme. Comme j’ai fait avec Havas !
Si vraiment nous continuons. Mais, encore une fois, nous sommes très, très, très loin de l’accord.
Je pense que TUI France va bien, la chute de Thomas Cook a été bénéfique pour le groupe allemand, et que pour la France, il n’y a plus aucune urgence.
Je pense que leurs dirigeants sont très sereins. Je crois que maintenant je connais bien les dirigeants et ils n’ont absolument aucune urgence, d’autant que l’affaire Thomas Cook leur a apporté un énorme bol d’oxygène.
L.A. : Je vous arrête tout de suite. J’ai lu aujourd’hui un article paru dans la presse pro qui indique que nous avons conclu.
C’est totalement faux, du début à la fin. Ni sur le nom du dirigeant, ni sur la reprise de TUI France.
Bien sûr, nous parlons avec TUI, nous évoquons des « projets ». Vous savez, en France, TUI c’est vraiment un gros morceau. Nous pouvons parler, mais le fait de dire que nous avons signé, c’est aller beaucoup trop loin. Cela prendra encore au moins une bonne année, si nous allons plus loin.
Pour le moment, nous parlons. Mais quand je lis « signature imminente » dans une semaine, c’est entièrement faux. Quand je vois des noms de dirigeants, c’est entièrement faux !
Vous savez, je n’ai rien à cacher : je n’achète pas la NASA, ni General Motors. Nous sommes dans un petit métier et il faut un peu revenir sur Terre !
Cela étant, c’est un Groupe très intéressant, que nous avons appris à connaitre, et non, nous ne signerons pas la semaine prochaine.
TourMaG.com - Bon, on va terminer sur une note un peu drôle : Si jamais vous finissiez par « conclure », Nicolas Delord serait-il le prochain patron de TUI by Marietton ?
L.A. : (rire). Franchement, Nicolas était chez Thomas Cook, je ne vois pas le rapport avec lui et TUI. Si jamais nous faisons l’affaire, je prendrai quelqu’un de totalement étranger au tourisme. Comme j’ai fait avec Havas !
Si vraiment nous continuons. Mais, encore une fois, nous sommes très, très, très loin de l’accord.
Je pense que TUI France va bien, la chute de Thomas Cook a été bénéfique pour le groupe allemand, et que pour la France, il n’y a plus aucune urgence.
Je pense que leurs dirigeants sont très sereins. Je crois que maintenant je connais bien les dirigeants et ils n’ont absolument aucune urgence, d’autant que l’affaire Thomas Cook leur a apporté un énorme bol d’oxygène.
Publié par Dominique Gobert
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