La compagnie brésilienne GOL est l'un des plus importants clients de Boeing avec 101 appareils commandés.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’agence de sécurité aérienne brésilienne, l’ANAC a fait vite.
Le 18 novembre, elle déclarait que ‘’la date de reprise des vols dépendait toujours de l'achèvement des travaux menés par l'Agence concernant le processus de validation des modifications du projet’’.
Une semaine plus tard, elle communiquait sur son site que ‘’Les modifications et procédures révisées fournies offrent une confiance totale pour la reprise des opérations du Boeing 737-8 MAX au Brésil».
La haute saison qui commence au Brésil début décembre explique peut-être le zèle de l’agence brésilienne. Rappelons que quatre modifications majeures ont été ordonnées. Deux d’entre elles concernent de nouveaux logiciels à installer.
Le premier sur les commandes de vol pour empêcher une utilisation erronée du MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System), un système d’aide au pilotage mis en œuvre sur le Boeing 737 MAX et mis en cause dans les deux accidents de Lion Air et Ethiopian ayant causé la mort de 346 personnes.
Le second servira à alerter les pilotes sur une défaillance éventuelle des capteurs AOA (Angle of Attack Sensor) afin qu’ils puissent, sans hésiter, reprendre la main sur l’appareil. Autre modification en conséquence de l’installation de ces logiciels, une refonte du manuel de vol avec de nouvelles procédures pour les pilotes.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’agence de sécurité aérienne brésilienne, l’ANAC a fait vite.
Le 18 novembre, elle déclarait que ‘’la date de reprise des vols dépendait toujours de l'achèvement des travaux menés par l'Agence concernant le processus de validation des modifications du projet’’.
Une semaine plus tard, elle communiquait sur son site que ‘’Les modifications et procédures révisées fournies offrent une confiance totale pour la reprise des opérations du Boeing 737-8 MAX au Brésil».
La haute saison qui commence au Brésil début décembre explique peut-être le zèle de l’agence brésilienne. Rappelons que quatre modifications majeures ont été ordonnées. Deux d’entre elles concernent de nouveaux logiciels à installer.
Le premier sur les commandes de vol pour empêcher une utilisation erronée du MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System), un système d’aide au pilotage mis en œuvre sur le Boeing 737 MAX et mis en cause dans les deux accidents de Lion Air et Ethiopian ayant causé la mort de 346 personnes.
Le second servira à alerter les pilotes sur une défaillance éventuelle des capteurs AOA (Angle of Attack Sensor) afin qu’ils puissent, sans hésiter, reprendre la main sur l’appareil. Autre modification en conséquence de l’installation de ces logiciels, une refonte du manuel de vol avec de nouvelles procédures pour les pilotes.
Le biréacteur devra démontrer une fiabilité remarquable
Enfin, le câblage agissant sur le stabilisateur à lui aussi dû être modifié conformément aux nouvelles normes de la F.A.A : l’administration américaine.
Bien évidemment, après ces modifications effectuées, les compagnies aériennes sont dans l’obligation de former leurs pilotes déjà qualifiés avec un programme plutôt conséquent : étude de la documentation technique avec cinq cours de formation sur ordinateur et obligatoirement un passage au simulateur pour valider leur compétence.
Contrairement à la compagnie brésilienne, les 3 grandes compagnies américaines qui exploitent pour l’instant 70 737 MAX se sont donné plus de temps pour remettre en vol leurs machines. American Airlines devrait être la première fin décembre sur un Miami New York mais pour United et Southwest les vols ne reprendront qu’en début d’année 2021.
Chez les voisins canadiens, (50 appareils dans la flotte Air Canada) les expertises pour validation continuent et en attendant les avions sont toujours cloués au sol et l’espace aérien du Canada est fermé au 737 MAX.
En Europe, prudence également. Même si l’agence européenne de sécurité aérienne, l’AESA, a donné son accord pour le retour en vol de l’avion, la directive de navigabilité qui permettra de nouveau l’exploitation n’a pas été encore publiée. L’agence se donne jusqu’au 23 décembre pour recueillir les commentaires des experts.
Après traitement et études, le 737 MAX pourra revoler : ‘’dans la seconde moitié de janvier 2021’’ déclarait récemment Patrick KY, le Directeur Exécutif de l’AESA. Rappelons qu’à ce jour, il n’y’a pas de 737 MAX au sein des flottes des Cies françaises exploitant le 737 (Transavia France, ASL France, Air Austral).
Bien évidemment, après ces modifications effectuées, les compagnies aériennes sont dans l’obligation de former leurs pilotes déjà qualifiés avec un programme plutôt conséquent : étude de la documentation technique avec cinq cours de formation sur ordinateur et obligatoirement un passage au simulateur pour valider leur compétence.
Contrairement à la compagnie brésilienne, les 3 grandes compagnies américaines qui exploitent pour l’instant 70 737 MAX se sont donné plus de temps pour remettre en vol leurs machines. American Airlines devrait être la première fin décembre sur un Miami New York mais pour United et Southwest les vols ne reprendront qu’en début d’année 2021.
Chez les voisins canadiens, (50 appareils dans la flotte Air Canada) les expertises pour validation continuent et en attendant les avions sont toujours cloués au sol et l’espace aérien du Canada est fermé au 737 MAX.
En Europe, prudence également. Même si l’agence européenne de sécurité aérienne, l’AESA, a donné son accord pour le retour en vol de l’avion, la directive de navigabilité qui permettra de nouveau l’exploitation n’a pas été encore publiée. L’agence se donne jusqu’au 23 décembre pour recueillir les commentaires des experts.
Après traitement et études, le 737 MAX pourra revoler : ‘’dans la seconde moitié de janvier 2021’’ déclarait récemment Patrick KY, le Directeur Exécutif de l’AESA. Rappelons qu’à ce jour, il n’y’a pas de 737 MAX au sein des flottes des Cies françaises exploitant le 737 (Transavia France, ASL France, Air Austral).
Dans les mois à venir le Boeing 737 MAX va jouer sa survie
Quant à la Chine ou une centaine de 737 MAX sont cloués au sol, elle a été la première à interdire l’avion et sera surement la dernière à le réhabiliter. L’agence de sécurité aérienne chinoise, la CAAC, indique n’avoir aucun calendrier… Peu à Peu et sous surveillance mondiale, le 737 MAX fait son come-back même si le chemin semble semé d’embûches.
Déjà on apprend par le le site de l'agence Reuters qu’un rapport du Congrès américain sorti cette semaine pointe du doigt des ‘’entrainement inappropriés’’ pour les pilotes d’essai impliqué dans le processus de re certification, ainsi que des négligences du coté de la F.A.A.
Pourtant, le constructeur américain déploie d’énormes moyens pour assurer cette remise en service. Il vient d’embaucher 160 pilotes ‘’maison’’ pour accompagner les compagnies clientes dans la reprise des vols.
Il a aussi créé une veille opérationnelle 24h sur 24h et 7 jours sur 7 et met en place des contacts réguliers avec les équipages de cabine pour les aider dans leur communication avec des passagers qui ne seraient pas rassurés à l’idée de monter dans l’avion.
C’est dans les mois qui viennent que le Boeing 737 MAX va jouer sa survie et avec lui la réputation d’un des plus grands constructeurs d’avions au monde.
Le défi sera difficile. Le biréacteur devra démontrer une fiabilité remarquable et résister aussi à cette soif malsaine de sensationnel dont le transport aérien est souvent la victime sur les réseaux sociaux et même dans la presse.
Comme tous les avions qui volent dans le monde, le 737 Max, commandé à 4500 exemplaires, connaitra des pannes techniques et des incidents.
Même ‘’classiques’’ et sans aucun rapport avec les éléments incriminés dans les accidents du passé, si les professionnels du frisson l’emportent sur ceux de la raison, la longévité du Boeing 737 Max sera remise en question.
Déjà on apprend par le le site de l'agence Reuters qu’un rapport du Congrès américain sorti cette semaine pointe du doigt des ‘’entrainement inappropriés’’ pour les pilotes d’essai impliqué dans le processus de re certification, ainsi que des négligences du coté de la F.A.A.
Pourtant, le constructeur américain déploie d’énormes moyens pour assurer cette remise en service. Il vient d’embaucher 160 pilotes ‘’maison’’ pour accompagner les compagnies clientes dans la reprise des vols.
Il a aussi créé une veille opérationnelle 24h sur 24h et 7 jours sur 7 et met en place des contacts réguliers avec les équipages de cabine pour les aider dans leur communication avec des passagers qui ne seraient pas rassurés à l’idée de monter dans l’avion.
C’est dans les mois qui viennent que le Boeing 737 MAX va jouer sa survie et avec lui la réputation d’un des plus grands constructeurs d’avions au monde.
Le défi sera difficile. Le biréacteur devra démontrer une fiabilité remarquable et résister aussi à cette soif malsaine de sensationnel dont le transport aérien est souvent la victime sur les réseaux sociaux et même dans la presse.
Comme tous les avions qui volent dans le monde, le 737 Max, commandé à 4500 exemplaires, connaitra des pannes techniques et des incidents.
Même ‘’classiques’’ et sans aucun rapport avec les éléments incriminés dans les accidents du passé, si les professionnels du frisson l’emportent sur ceux de la raison, la longévité du Boeing 737 Max sera remise en question.
Quel est votre avis sur les chances de retour du 737 MAX ?
Votre avis nous intéresse. Pensez-vous que 737 MAX puisse refaire son retour sur la scène internationale ? Ce serait plutôt une bonne ou une mauvaise chose ? Les garanties de sécurité sont-elles suffisantes pour les passagers ?
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
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