Le CEDIV envisage, "si le gouvernement ne réagit pas très vite", "la fermeture d’une centaine de points de vente" partout en France, et ce, malgré les aides et les mesures prises - DR : DepositPhotos, franckito
Le CEDIV continue de faire entendre sa voix.
Le groupement de 254 agences de voyages indépendantes en France et dans les DOM TOM estime, "si le gouvernement ne réagit pas très vite", "la fermeture d’une centaine de points de vente" partout en France, et ce, malgré les aides et les mesures prises.
"Victimes de la crise sanitaire, sans être frappées de fermeture administrative, contrairement aux cafés et restaurants, ce qui est vécu comme une réelle injustice, [les agences de voyages] ne bénéficient pas d’un fonds de solidarité suffisant pour compenser leurs charges et leurs frais de fonctionnement, précise le réseau dans un communiqué.
Trésoreries exsangues et non-reprise d’activité sur fond de cacophonie aux frontières et d’imbroglio sur les tests PCR ; tous les malheurs se sont abattus sur cette profession qui fait voyager, chaque année, plusieurs millions de français en France et à l’étranger pour leurs vacances ou dans le cadre de voyages d’affaires."
Le groupement de 254 agences de voyages indépendantes en France et dans les DOM TOM estime, "si le gouvernement ne réagit pas très vite", "la fermeture d’une centaine de points de vente" partout en France, et ce, malgré les aides et les mesures prises.
"Victimes de la crise sanitaire, sans être frappées de fermeture administrative, contrairement aux cafés et restaurants, ce qui est vécu comme une réelle injustice, [les agences de voyages] ne bénéficient pas d’un fonds de solidarité suffisant pour compenser leurs charges et leurs frais de fonctionnement, précise le réseau dans un communiqué.
Trésoreries exsangues et non-reprise d’activité sur fond de cacophonie aux frontières et d’imbroglio sur les tests PCR ; tous les malheurs se sont abattus sur cette profession qui fait voyager, chaque année, plusieurs millions de français en France et à l’étranger pour leurs vacances ou dans le cadre de voyages d’affaires."
"La vague de défaillances coûtera plus de 3 milliards d'euros à l’Etat"
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Nous vous l'annoncions début septembre, le CEDIV a établi un Plan de Sauvegarde Economie et Emploi qu’il a fait parvenir aux ministres concernés.
Ce plan démontre (chiffres à fin juillet) que "la vague de défaillances coûtera plus de 3 milliards d'euros à l’Etat, donc aux contribuables, alors que l’accompagnement du secteur jusqu’à la reprise de l’activité envisagée à présent dans le courant du second semestre 2021 est chiffrée, selon ses estimations, à 900 millions d'euros.
En contrepartie, les professionnels s’engagent à des économies d’échelle grâce à une meilleure gestion de services partagés à l’entreprise, à la mise en place de formations innovantes, à mener une réflexion et de mettre en route des actions systématiques autour de nouvelles pratiques professionnelles afin de mieux "Agir pour la planète"."
Le CEDIV pointe également l'intérêt de protéger le secteur qui, "s’il disparaissait ouvrirait toutes grandes les portes aux acteurs tourisme des GAFA dont on sait qu’ils ne sont pas soumis aux lois et règlements de notre pays et ne payent pas les taxes et les impôts générés par leurs activités".
Ce plan démontre (chiffres à fin juillet) que "la vague de défaillances coûtera plus de 3 milliards d'euros à l’Etat, donc aux contribuables, alors que l’accompagnement du secteur jusqu’à la reprise de l’activité envisagée à présent dans le courant du second semestre 2021 est chiffrée, selon ses estimations, à 900 millions d'euros.
En contrepartie, les professionnels s’engagent à des économies d’échelle grâce à une meilleure gestion de services partagés à l’entreprise, à la mise en place de formations innovantes, à mener une réflexion et de mettre en route des actions systématiques autour de nouvelles pratiques professionnelles afin de mieux "Agir pour la planète"."
Le CEDIV pointe également l'intérêt de protéger le secteur qui, "s’il disparaissait ouvrirait toutes grandes les portes aux acteurs tourisme des GAFA dont on sait qu’ils ne sont pas soumis aux lois et règlements de notre pays et ne payent pas les taxes et les impôts générés par leurs activités".