Comme l’a souligné Rachel Loison, Responsable RSE chez Best Western, « le P de profit n’est pas antinomique du P de planète ».
Au contraire, la politique RSE, dans laquelle s’est engagée le Cediv, constitue « un vecteur de performance économique ».
Alors que le secteur du tourisme représente « 11% des émissions carbone en France », des données chiffrées montrent l’impact positif d’une démarche RSE, « + 7,6% de croissance pour les entreprises labellisées RSE, et + 13% de gain de performance global pour une entreprise possédant une démarche RSE comparé à celle qui n’en a pas » résume Rachel Loison.
Au contraire, la politique RSE, dans laquelle s’est engagée le Cediv, constitue « un vecteur de performance économique ».
Alors que le secteur du tourisme représente « 11% des émissions carbone en France », des données chiffrées montrent l’impact positif d’une démarche RSE, « + 7,6% de croissance pour les entreprises labellisées RSE, et + 13% de gain de performance global pour une entreprise possédant une démarche RSE comparé à celle qui n’en a pas » résume Rachel Loison.
L’impact positif d’une démarche RSE
Pour aider les entreprises à s’inscrire pleinement dans une démarche RSE, des accompagnements gratuits sont proposés.
Qu’ils émanent des CCI, ou de l’ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail). Via l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie), des aides et subventions peuvent être octroyées.
« Une entreprise engagée qui sait communiquer sur les actions qu’elle réalise peut se différencier de la concurrence, améliorer sa visibilité et consolider sa réputation » synthétise Rachel Loison.
Bref un levier de croissance que les agences de voyages ne doivent surtout pas négliger.
Qu’ils émanent des CCI, ou de l’ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail). Via l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie), des aides et subventions peuvent être octroyées.
« Une entreprise engagée qui sait communiquer sur les actions qu’elle réalise peut se différencier de la concurrence, améliorer sa visibilité et consolider sa réputation » synthétise Rachel Loison.
Bref un levier de croissance que les agences de voyages ne doivent surtout pas négliger.
CEDIV : « Quand on est une petite structure, c’est compliqué »
De gauche à droite, Tatiana Benkaroun (APST), Anne-Sophie Lecarpentier (Perier Voyages) et Catherine Labe (Les Matins du Monde). @David Savary
Un levier de croissance certes mais pas toujours facile d’activer surtout lorsqu’on est une petite entreprise.
« Je suis complètement perdue sur ce qu’il faut faire. Quand on est une petite structure c’est compliqué » concède d’ailleurs Catherine Labe, fondatrice de l’agence Les Matins du Monde et administratrice au sein du Cediv.
Pour Adriana Minchella, c’est justement aux petites entreprises de « montrer qu’elles peuvent être exemplaires, qu’elles peuvent agir sur plein de petites choses : l’eau, le papier, l’électricité, les déplacements… ».
« L’intérêt du réseau, c’est aussi que les bonnes pratiques soient partagées et délivrées à tout le monde » complète Anne-Sophie Lecarpentier, à la tête de Perier Voyages et vice-présidente du Cediv.
« Je suis complètement perdue sur ce qu’il faut faire. Quand on est une petite structure c’est compliqué » concède d’ailleurs Catherine Labe, fondatrice de l’agence Les Matins du Monde et administratrice au sein du Cediv.
Pour Adriana Minchella, c’est justement aux petites entreprises de « montrer qu’elles peuvent être exemplaires, qu’elles peuvent agir sur plein de petites choses : l’eau, le papier, l’électricité, les déplacements… ».
« L’intérêt du réseau, c’est aussi que les bonnes pratiques soient partagées et délivrées à tout le monde » complète Anne-Sophie Lecarpentier, à la tête de Perier Voyages et vice-présidente du Cediv.
Bonus écologique et réduction des cotisations APST
Les initiatives sont les bienvenues. D’autant plus qu’à compter du mois prochain, l’APST va mettre en place « un bonus écologique pour toute personne prouvant qu’elle a engagé une certification RSE » explique Tatiana Benkaroun, Responsable du service analyse financière de l’APST.
Concrètement si l’entreprise initie des actions pour réduire son empreinte carbone, participe à des formations RSE, cela va se traduire par une réduction de 3% sur le montant de la cotisation fixe.
« Nous ne souhaitons pas que l’adhérent s’isole. Nous sommes là pour l’accompagner, et surtout nous ne sommes pas là pour le juger » indique Tatiana Benkaroun.
Concrètement si l’entreprise initie des actions pour réduire son empreinte carbone, participe à des formations RSE, cela va se traduire par une réduction de 3% sur le montant de la cotisation fixe.
« Nous ne souhaitons pas que l’adhérent s’isole. Nous sommes là pour l’accompagner, et surtout nous ne sommes pas là pour le juger » indique Tatiana Benkaroun.
Le portail BtoB du Cediv Travel, « la porte d’entrée au paradis »
Chargée d’orchestrer toute la politique formation du Cediv, Sylvie Da Silva (Enquête2sens) insiste sur le portail BtoB du Cediv Travel, « la porte d’entrée au paradis » car il permet d’accéder à l’ensemble des outils d’aide à la vente (Noé, Cediv Air, Cediv Package, Cediv’IA, kit de communication, statistiques…).
« Des outils qui ne sont pas forcément utilisés comme il se doit » déplore toutefois Adriana Minchella.
« Pourtant un outil réfléchi et bien pensé peut vous aider à changer votre façon de faire et travailler » ajoute-t-elle.
« Des outils qui ne sont pas forcément utilisés comme il se doit » déplore toutefois Adriana Minchella.
« Pourtant un outil réfléchi et bien pensé peut vous aider à changer votre façon de faire et travailler » ajoute-t-elle.
L’alternative Double Sens
La distribution a également beaucoup à gagner si elle s’associe avec des acteurs mobilisés sur les enjeux du tourisme responsable.
Président d’ATR et fondateur de Double Sens, Antoine Richard est venu montrer qu’il est possible de construire « des partenariats gagnant-gagnant avec les agences de voyages ». Une véritable alternative pour ces dernières.
« Respectueux de l’environnement et de la culture du pays », Double Sens fait partir de petits groupes (dix personnes au maximum) pour favoriser la rencontre en immersion grâce à des accompagnateurs locaux. « Près de la moitié du prix du voyage bénéficie directement à l’économie locale ».
Des produits éco-responsables Double Sens qui vont remonter – via la plateforme Orchestra - sur le portail du Cediv Travel.
Président d’ATR et fondateur de Double Sens, Antoine Richard est venu montrer qu’il est possible de construire « des partenariats gagnant-gagnant avec les agences de voyages ». Une véritable alternative pour ces dernières.
« Respectueux de l’environnement et de la culture du pays », Double Sens fait partir de petits groupes (dix personnes au maximum) pour favoriser la rencontre en immersion grâce à des accompagnateurs locaux. « Près de la moitié du prix du voyage bénéficie directement à l’économie locale ».
Des produits éco-responsables Double Sens qui vont remonter – via la plateforme Orchestra - sur le portail du Cediv Travel.
Contribution responsable et économie viable
De gauche à droite, Alexandre Torbay (Kewee), Richard Soubielle (Cediv) et Germain Lelarge (« Je pars, Tu pars, Il part »). @David Savary
Nouveau partenaire du Cediv, Kewee s’inscrit également dans une stratégie de contribution responsable.
Co-fondateur de la start-up, Alexandre Torbay est venu expliquer en quoi cette solution de paiement peut contribuer à la transition écologique d’une agence de voyages.
Celle-ci peut évaluer l’empreinte carbone liée à ses paiements internationaux, pour ensuite générer du cashback et créer de l’impact.
Riche en interventions et en suggestions, ce Convenc’tour en Guadeloupe a fait la démonstration et pris le pari que l’industrie du voyage peut être économiquement viable tout en étant écologiquement durable.
Dans sa synthèse, le navigateur Marc Thiercelin n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler : « l’écologie ne doit pas être punitive, et elle peut être intéressante économiquement ».
Co-fondateur de la start-up, Alexandre Torbay est venu expliquer en quoi cette solution de paiement peut contribuer à la transition écologique d’une agence de voyages.
Celle-ci peut évaluer l’empreinte carbone liée à ses paiements internationaux, pour ensuite générer du cashback et créer de l’impact.
Riche en interventions et en suggestions, ce Convenc’tour en Guadeloupe a fait la démonstration et pris le pari que l’industrie du voyage peut être économiquement viable tout en étant écologiquement durable.
Dans sa synthèse, le navigateur Marc Thiercelin n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler : « l’écologie ne doit pas être punitive, et elle peut être intéressante économiquement ».
L’association « Je pars, Tu pars, Il part » au service des plus défavorisés
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« Pour un tourisme qui ne laisse personne de côté ». C’est un peu le crédo de l’association « Je pars, Tu pars, Il part » fondée par l’entrepreneur Germain Lelarge (ex La France du Nord au Sud).
Faisant appel à une quarantaine de partenaires de l’industrie du tourisme (Ôvoyages, Lagrange, Maeva, Odalys, Pierre & Vacances, Interhome…), l’association a déjà permis à 1 500 familles défavorisées de pouvoir partir en vacances en France. « 7 000 personnes ont bénéficié de dons » complète le dirigeant.
Le Cediv s’est engagé auprès de l’association. Via la mise en place d’un module de dons sur les sites BtoC et BtoB du réseau, les clients peuvent effectuer un micro-don au moment de leur réservation.
Pour chaque euro collecté, le Cediv verse 1 euro supplémentaire à l’association. « A chaque fois que vous contribuez, vous participez à quelque chose de merveilleux, faire partir un enfant en vacances » a indiqué Adriana Minchella. « Un montant de 5 euros équivaut à une journée de vacances pour un enfant » indique Germain Lelarge.
Faisant appel à une quarantaine de partenaires de l’industrie du tourisme (Ôvoyages, Lagrange, Maeva, Odalys, Pierre & Vacances, Interhome…), l’association a déjà permis à 1 500 familles défavorisées de pouvoir partir en vacances en France. « 7 000 personnes ont bénéficié de dons » complète le dirigeant.
Le Cediv s’est engagé auprès de l’association. Via la mise en place d’un module de dons sur les sites BtoC et BtoB du réseau, les clients peuvent effectuer un micro-don au moment de leur réservation.
Pour chaque euro collecté, le Cediv verse 1 euro supplémentaire à l’association. « A chaque fois que vous contribuez, vous participez à quelque chose de merveilleux, faire partir un enfant en vacances » a indiqué Adriana Minchella. « Un montant de 5 euros équivaut à une journée de vacances pour un enfant » indique Germain Lelarge.