Comme l’explique son initiateur, « Les deux dernières années ont été explosives sur le plan de l’immobilier hôtelier en général, privant les exploitants de possibilités de développement.
Le FIS ne sera pas un fonds classique ou un autre capital risqueur. Il a pour vocation le soutien et la relance au secteur en prenant en compte l’identité de l'hôtelier et son indépendance comme critères de base. A la base, tous les acteurs du marché de l'hospitalité doivent pouvoir accès à notre banque/fonds ».
Le Club by THCC est une organisation indépendante qui réunit trois types de membre partenaires : des hôteliers propriétaires de leur(s) établissement(s), des experts dans tous les domaines de la gestion et des fournisseurs. Au total, ils sont plus de 600 membres, représentant collectivement quelque 1 600 établissements en France et dans les pays européens.
Club d’affaires et d’échanges, il organise régulièrement des visio-conférences pour apporter une assistance technique ou opérationnelle aux hôteliers, avec le recours à des experts dans les domaines les plus variés.
Lire aussi : Sébastien Bazin est confirmé à la tête du groupe Accor
Aujourd’hui, face aux dettes accumulées par nombre d’exploitants en raison de la crise Covid, le Club tente d’apporter une solution en matière de financement des investissements, sans alourdir la charge de la dette.
Le FIS ne sera pas un fonds classique ou un autre capital risqueur. Il a pour vocation le soutien et la relance au secteur en prenant en compte l’identité de l'hôtelier et son indépendance comme critères de base. A la base, tous les acteurs du marché de l'hospitalité doivent pouvoir accès à notre banque/fonds ».
Le Club by THCC est une organisation indépendante qui réunit trois types de membre partenaires : des hôteliers propriétaires de leur(s) établissement(s), des experts dans tous les domaines de la gestion et des fournisseurs. Au total, ils sont plus de 600 membres, représentant collectivement quelque 1 600 établissements en France et dans les pays européens.
Club d’affaires et d’échanges, il organise régulièrement des visio-conférences pour apporter une assistance technique ou opérationnelle aux hôteliers, avec le recours à des experts dans les domaines les plus variés.
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Aujourd’hui, face aux dettes accumulées par nombre d’exploitants en raison de la crise Covid, le Club tente d’apporter une solution en matière de financement des investissements, sans alourdir la charge de la dette.
Ce fonds s’adresse à des hôteliers indépendants ou des groupes hôteliers indépendants non-côtés
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« Notre objectif est de soutenir les acteurs de l'hôtellerie aux meilleures conditions, pour être plus avantageux que les autres, en permettant le financement de projets ou la recapitalisation des entreprises. A ce titre, nous nous positionnons davantage sur une vision de mutuelle que de fonds d’investissement à forte croissance. Nous souhaitons travailler à la fois dans le respect des investisseurs et des emprunteurs », insiste Olivier Steuermann, président du Club hôtelier THCC et lui-même exploitant.
Le Club a pu s’appuyer sur plusieurs institutions suisses pour alimenter le fonds avec une première dotation de 210 M€, réunis au 30 juin.
Dans les apporteurs de capitaux on trouve une banque privée suisse basée à Genève, à la tête d’un patrimoine de 200 milliards de francs suisses en gestion d’actifs, un fonds d’investissement classique et des « family offices » basés en Suisse et au Luxembourg.
Ce fonds s’adresse tout à la fois à des hôteliers indépendants ou des groupes hôteliers indépendants non-côtés, dès lors qu’ils font déjà partie du Club by THCC ou qu’ils manifestent le souhait de le rejoindre ; mais aussi à des investisseurs qui veulent acquérir un établissement ; ainsi qu’à des prestataires technologiques, start-ups, qui veulent développer des solutions au bénéfice de l’hôtellerie et dont le siège est dans une région francophone.
Le FSI se propose d’accompagner les porteurs de projets dans plusieurs directions : le développement à l’étranger, la création d’un nouveau concept, le lancement d’une nouvelle marque, mais aussi celui d’un nouvel outil. Les projets sont sélectionnés par un Comité d’investissement qui réunit des professionnels de l’hôtellerie et de financiers, pour juger de la pertinence opérationnelle et financière.
Le Club a pu s’appuyer sur plusieurs institutions suisses pour alimenter le fonds avec une première dotation de 210 M€, réunis au 30 juin.
Dans les apporteurs de capitaux on trouve une banque privée suisse basée à Genève, à la tête d’un patrimoine de 200 milliards de francs suisses en gestion d’actifs, un fonds d’investissement classique et des « family offices » basés en Suisse et au Luxembourg.
Ce fonds s’adresse tout à la fois à des hôteliers indépendants ou des groupes hôteliers indépendants non-côtés, dès lors qu’ils font déjà partie du Club by THCC ou qu’ils manifestent le souhait de le rejoindre ; mais aussi à des investisseurs qui veulent acquérir un établissement ; ainsi qu’à des prestataires technologiques, start-ups, qui veulent développer des solutions au bénéfice de l’hôtellerie et dont le siège est dans une région francophone.
Le FSI se propose d’accompagner les porteurs de projets dans plusieurs directions : le développement à l’étranger, la création d’un nouveau concept, le lancement d’une nouvelle marque, mais aussi celui d’un nouvel outil. Les projets sont sélectionnés par un Comité d’investissement qui réunit des professionnels de l’hôtellerie et de financiers, pour juger de la pertinence opérationnelle et financière.
Un comportement de business angel
La première dotation de 210 millions d’euros est apportée par des institutionnels, mais elle pourra être complétée ultérieurement par des apports individuels avec un ticket d’entrée plus accessible, de l’ordre de 20 000 euros, avec une promesse de rentabilité à court terme.
« Nous voulons protéger nos investisseurs, qui seront prévenus dès le départ de l’évolution du projet », explique Olivier Steuermann. « La prise de risque sera maîtrisée et on peut assurer une rentabilité rapide, même si elle est minime. Des véhicules d’investissement seront créées pour chaque projet, ce qui permettra aux investisseurs de choisir entre financer un projet spécifique ou le fonds global ».
La rémunération du fonds s’opère par une prise de participation au capital avec l’option de cession pour générer une plus-value à un horizon de dix ans ou le versement d’un intérêt plus classique sur les fonds investis, ou encore un combiné de deux options.
« Le lancement de ce fonds est prévu pour le mois de septembre, certains projets étant déjà à l’étude actuellement » annonce le président du Club qui vise plus loin. « Avec la possibilité pour les collaborateurs d’investir aussi personnellement, l’idée est de créer un écosystème financier permettant une mutualisation du financement, en réponse au mur de dettes face auquel se retrouvent certains professionnels actuellement ».
Le marché de l’immobilier hôtelier a repris de la vigueur avec pas mal d’opportunité depuis la sortie de crise « Il faut donner les moyens aux hôteliers de passer outre certains services bancaires qui ne sont pas atteignables pour eux en ce moment », conclut Olivier Steuermann.
Lire aussi : Ascott fait l'acquisition d’Oakwood Worldwide
« Nous voulons protéger nos investisseurs, qui seront prévenus dès le départ de l’évolution du projet », explique Olivier Steuermann. « La prise de risque sera maîtrisée et on peut assurer une rentabilité rapide, même si elle est minime. Des véhicules d’investissement seront créées pour chaque projet, ce qui permettra aux investisseurs de choisir entre financer un projet spécifique ou le fonds global ».
La rémunération du fonds s’opère par une prise de participation au capital avec l’option de cession pour générer une plus-value à un horizon de dix ans ou le versement d’un intérêt plus classique sur les fonds investis, ou encore un combiné de deux options.
« Le lancement de ce fonds est prévu pour le mois de septembre, certains projets étant déjà à l’étude actuellement » annonce le président du Club qui vise plus loin. « Avec la possibilité pour les collaborateurs d’investir aussi personnellement, l’idée est de créer un écosystème financier permettant une mutualisation du financement, en réponse au mur de dettes face auquel se retrouvent certains professionnels actuellement ».
Le marché de l’immobilier hôtelier a repris de la vigueur avec pas mal d’opportunité depuis la sortie de crise « Il faut donner les moyens aux hôteliers de passer outre certains services bancaires qui ne sont pas atteignables pour eux en ce moment », conclut Olivier Steuermann.
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