A Saint-Bertrand-de-Comminges, on aborde le village éperon et sa célèbre cathédrale Sainte-Marie par l’inévitable basilique romane Saint-Just-de-Valcabrère. Impossible de manquer la « carte postale » des édifices « jumeaux », inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco - DR : J.-F.R.
Cet ancien territoire comtal entre Toulouse et Pyrénées affiche une cohérence historique plutôt que géographique, hormis la Garonne qui l’irrigue.
Au gré de paysages parfois très « France profonde », il s’honore d’un chapelet patrimonial de places fortes, chapelles et églises, dont le point d’orgue est Saint-Bertrand-de-Comminges, le « Vézelay pyrénéen ».
Une fois n’est pas coutume, c’est à l’inspiration que nous décidons de confier notre destin.
Nos seuls passages obligés sur ce territoire vont se limiter à une poignée de lieux clefs et au chef d’œuvre final, Saint-Bertrand-de-Comminges.
Pour le reste, pourquoi ne pas tracer la route en se fiant aux villages portant le nom de « Comminges » ?
Ils sont si nombreux et éloignés les uns des autres que la tâche est malaisée mais on se dit que c’est une bonne manière de connaître ce pays d’art et d’Histoire.
Notre premier témoin s’appelle Montclar-de-Comminges, près de Martres-Tolosane. Le décor est planté : des collines boisées parfaitement arrondies, des vertes prairies, une ruralité un brin figée…
Et ce qui va vite devenir un leitmotiv de la région : l’inévitable église d’allure romane au chevet arrondi, héritage de l’influence exercée par les évêques depuis leur fief de Saint-Bertrand, dès le 11e s.
Tous les villages « en-Comminges » n’ont pas, hélas, la même saveur. Lavelanet, Belbèze, Miramont, Sauveterre ont beau porter la terminaison, ils affichent un manque d’animation et de grâce qui est la marque de déshérences post-rurales.
Qu’importe, deux pépites dont le nom claque comme le vent d’autan nous attendent : Alan et Aurignac.
Le premier se dresse en haut d’une colline et un air printanier venu des Pyrénées lui vaut une météo plutôt frisquette.
Portes fortifiées, église-rempart du 14e s., halle couverte, allure de bastide « chic » : la belle ordonnance des lieux rappelle qu’ici se trouve l’ancien palais des évêques de Comminges (13e-18e s.), « villégiature » aérée posée en avant-poste au nord du territoire.
« Des collines boisées parfaitement arrondies, des vertes prairies, une ruralité figée et l’immanquable église d’allure romane au chevet arrondi ».
Passée Notre-Dame-de-Lorette et son ancien hôpital du 18e, fondé aussi par les évêques, voici Aurignac. Ce village dominant est l’une des huit places fortes commandées jadis par des capitaines au service des comtes.
Le patrimoine parle pour lui. Au long de rues en pente, l’église Saint-Pierre-aux-Liens et ses piliers torsadés, les hôtels particuliers, les maisons à colombages, les tours moyenâgeuses se succèdent, jusqu’au donjon du 13e s.
Dotée d’une aura indéniable, l’ancienne capitale de la châtellenie d’Aurignac a exercé le pouvoir au bénéfice des comtes, de 949 à 1453, date à laquelle le Comminges est réuni à la couronne de France.
Au gré de paysages parfois très « France profonde », il s’honore d’un chapelet patrimonial de places fortes, chapelles et églises, dont le point d’orgue est Saint-Bertrand-de-Comminges, le « Vézelay pyrénéen ».
Une fois n’est pas coutume, c’est à l’inspiration que nous décidons de confier notre destin.
Nos seuls passages obligés sur ce territoire vont se limiter à une poignée de lieux clefs et au chef d’œuvre final, Saint-Bertrand-de-Comminges.
Pour le reste, pourquoi ne pas tracer la route en se fiant aux villages portant le nom de « Comminges » ?
Ils sont si nombreux et éloignés les uns des autres que la tâche est malaisée mais on se dit que c’est une bonne manière de connaître ce pays d’art et d’Histoire.
Notre premier témoin s’appelle Montclar-de-Comminges, près de Martres-Tolosane. Le décor est planté : des collines boisées parfaitement arrondies, des vertes prairies, une ruralité un brin figée…
Et ce qui va vite devenir un leitmotiv de la région : l’inévitable église d’allure romane au chevet arrondi, héritage de l’influence exercée par les évêques depuis leur fief de Saint-Bertrand, dès le 11e s.
Tous les villages « en-Comminges » n’ont pas, hélas, la même saveur. Lavelanet, Belbèze, Miramont, Sauveterre ont beau porter la terminaison, ils affichent un manque d’animation et de grâce qui est la marque de déshérences post-rurales.
Qu’importe, deux pépites dont le nom claque comme le vent d’autan nous attendent : Alan et Aurignac.
Le premier se dresse en haut d’une colline et un air printanier venu des Pyrénées lui vaut une météo plutôt frisquette.
Portes fortifiées, église-rempart du 14e s., halle couverte, allure de bastide « chic » : la belle ordonnance des lieux rappelle qu’ici se trouve l’ancien palais des évêques de Comminges (13e-18e s.), « villégiature » aérée posée en avant-poste au nord du territoire.
« Des collines boisées parfaitement arrondies, des vertes prairies, une ruralité figée et l’immanquable église d’allure romane au chevet arrondi ».
Passée Notre-Dame-de-Lorette et son ancien hôpital du 18e, fondé aussi par les évêques, voici Aurignac. Ce village dominant est l’une des huit places fortes commandées jadis par des capitaines au service des comtes.
Le patrimoine parle pour lui. Au long de rues en pente, l’église Saint-Pierre-aux-Liens et ses piliers torsadés, les hôtels particuliers, les maisons à colombages, les tours moyenâgeuses se succèdent, jusqu’au donjon du 13e s.
Dotée d’une aura indéniable, l’ancienne capitale de la châtellenie d’Aurignac a exercé le pouvoir au bénéfice des comtes, de 949 à 1453, date à laquelle le Comminges est réuni à la couronne de France.
Scéniques Pyrénées
Vers le Sud, la région livre un autre trait original : les formidables perspectives sur la chaîne des Pyrénées.
En visitant la belle collégiale de Saint-Gaudens (romane et gothique), on enveloppe par temps clair tout le massif du regard, depuis l’Esplanade aux faux airs de belvédère palois.
Un détour plus loin, voici Saint-Plancard et sa chapelle Saint-Jean-des-Vignes : encore un archétype de l’édifice roman (11e s.), isolé en campagne, avec son clocher-mur et ses moellons irréguliers.
Autre escapade, celle vers la Barousse, pour grimper jusqu’aux ruines du château de Bramevaque, ancienne forteresse des comtes de Comminges et vigie imparable sur la vallée de l’Ours.
Reste le Graal, Saint-Bertrand-de-Comminges. A deux pas de mère Garonne, on aborde le village éperon et sa célèbre cathédrale Sainte-Marie par l’inévitable basilique romane Saint-Just-de-Valcabrère.
Impossible de manquer la « carte postale » des édifices « jumeaux », inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
L’un en plaine, parfait d’équilibre roman, tuiles impeccables ; l’autre en balcon, contreforts gothiques saillants et ardoises brillantes.
Symboles d’un « pays » qui régna sans limite, d’un « empire » partagé des comtes et des évêques.
En visitant la belle collégiale de Saint-Gaudens (romane et gothique), on enveloppe par temps clair tout le massif du regard, depuis l’Esplanade aux faux airs de belvédère palois.
Un détour plus loin, voici Saint-Plancard et sa chapelle Saint-Jean-des-Vignes : encore un archétype de l’édifice roman (11e s.), isolé en campagne, avec son clocher-mur et ses moellons irréguliers.
Autre escapade, celle vers la Barousse, pour grimper jusqu’aux ruines du château de Bramevaque, ancienne forteresse des comtes de Comminges et vigie imparable sur la vallée de l’Ours.
Reste le Graal, Saint-Bertrand-de-Comminges. A deux pas de mère Garonne, on aborde le village éperon et sa célèbre cathédrale Sainte-Marie par l’inévitable basilique romane Saint-Just-de-Valcabrère.
Impossible de manquer la « carte postale » des édifices « jumeaux », inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
L’un en plaine, parfait d’équilibre roman, tuiles impeccables ; l’autre en balcon, contreforts gothiques saillants et ardoises brillantes.
Symboles d’un « pays » qui régna sans limite, d’un « empire » partagé des comtes et des évêques.
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