Il y a cependant quelque chose de positif dans ce grand “déballage” : on parle enfin du tourisme durable ! /crédit DepositPhoto
Il n’y a pas si longtemps, parler de tourisme durable ça saoulait tout le monde.
C’était un discours “bobo”, la tarte à la crème mélangée au tourisme vert. Le dernier sujet de conversation entre la poire et le fromage quand il n’y avait plus de fromage…
Pourquoi une telle disgrâce ? Parce que dans vert il y a “écolo”... et dans écolo il y a tout ce dont on a pas forcément envie, parce que les bons-pensants pensent que tout ça ramène à des contraintes, alors qu’on a autre chose à penser pendant les vacances, n’est-il pas ?
Bref, ça culpabilise, ça coûte plus cher, c’est probablement moins confortable et en plus, quand on compense la taxe carbone, on ne sait même pas où va son argent…
Allez “vendre” ça et emballer des entreprise sur le tourisme durable… Compliqué, non ?
Et comme on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif, les consommateurs n’en demandent pas et les professionnels du tourisme se disent qu’ils ont d’autres chats à fouetter.
Et qu’il sera toujours assez tôt pour investir dans les initiatives pour polluer moins et laisser une planète pas trop pourrie à nos enfants.
Et puis patatras !
La météo s’est détraquée, les ouragans sont devenus plus violents et plus fréquents, un continent de plastique, (notre mer des “Sargasses” moderne), flotte quelque part sur la grande bleue, une “Jeanne d’Arc” venue du froid a pointé du doigt les vilaines compagnies aériennes, des études plus ou moins sérieuses ont dit pis que pendre des croisiéristes…
Ben oui, parce que le pollueur, même s’il n’est pas toujours le payeur, c’est forcément l’autre !
C’était un discours “bobo”, la tarte à la crème mélangée au tourisme vert. Le dernier sujet de conversation entre la poire et le fromage quand il n’y avait plus de fromage…
Pourquoi une telle disgrâce ? Parce que dans vert il y a “écolo”... et dans écolo il y a tout ce dont on a pas forcément envie, parce que les bons-pensants pensent que tout ça ramène à des contraintes, alors qu’on a autre chose à penser pendant les vacances, n’est-il pas ?
Bref, ça culpabilise, ça coûte plus cher, c’est probablement moins confortable et en plus, quand on compense la taxe carbone, on ne sait même pas où va son argent…
Allez “vendre” ça et emballer des entreprise sur le tourisme durable… Compliqué, non ?
Et comme on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif, les consommateurs n’en demandent pas et les professionnels du tourisme se disent qu’ils ont d’autres chats à fouetter.
Et qu’il sera toujours assez tôt pour investir dans les initiatives pour polluer moins et laisser une planète pas trop pourrie à nos enfants.
Et puis patatras !
La météo s’est détraquée, les ouragans sont devenus plus violents et plus fréquents, un continent de plastique, (notre mer des “Sargasses” moderne), flotte quelque part sur la grande bleue, une “Jeanne d’Arc” venue du froid a pointé du doigt les vilaines compagnies aériennes, des études plus ou moins sérieuses ont dit pis que pendre des croisiéristes…
Ben oui, parce que le pollueur, même s’il n’est pas toujours le payeur, c’est forcément l’autre !
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Cerise sur le gâteau, le législateur s'est mis de la partie...
La nouvelle Responsabilité Sociétale des Entreprises, (RSE) également appelée Responsabilité Sociale des Entreprises fait désormais obligation à celles-ci de prendre en compte et de mettre en musique le développement durable au sein de l'entité.
Il y a quelque chose de positif dans ce grand “déballage” : on parle enfin du tourisme durable. Il ne se passe désormais pas un jour sans que les questions environnementales fassent le JT de 20h.
Les Compagnies de croisières se mettent au GNL, les transporteurs aériens s’engagent à compenser leurs émissions carbone, les destinations affichent leur plus beau profil durable et Clubs et forfaits se doivent désormais d’afficher le label vert qui va bien.
Alors tout va désormais pour le mieux dans le meilleurs des mondes ?
Pas exactement. Le défi du tourisme durable vient de commencer. Il va falloir chasser les marchands du temple qui veulent aussi se mettre au vert et surtout encourager les “purs et durs”, tous ceux qui depuis des années se décarcassent.
Ils croyaient prêcher dans le désert et découvrent désormais les vertes oasis…
Attention aux mirages quand même !
La nouvelle Responsabilité Sociétale des Entreprises, (RSE) également appelée Responsabilité Sociale des Entreprises fait désormais obligation à celles-ci de prendre en compte et de mettre en musique le développement durable au sein de l'entité.
Il y a quelque chose de positif dans ce grand “déballage” : on parle enfin du tourisme durable. Il ne se passe désormais pas un jour sans que les questions environnementales fassent le JT de 20h.
Les Compagnies de croisières se mettent au GNL, les transporteurs aériens s’engagent à compenser leurs émissions carbone, les destinations affichent leur plus beau profil durable et Clubs et forfaits se doivent désormais d’afficher le label vert qui va bien.
Alors tout va désormais pour le mieux dans le meilleurs des mondes ?
Pas exactement. Le défi du tourisme durable vient de commencer. Il va falloir chasser les marchands du temple qui veulent aussi se mettre au vert et surtout encourager les “purs et durs”, tous ceux qui depuis des années se décarcassent.
Ils croyaient prêcher dans le désert et découvrent désormais les vertes oasis…
Attention aux mirages quand même !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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