Olivier, c’était FRAM !
J’avais 15 ans, et c’était mon premier vrai amour de fille presque adulte. Il fallait bien que j’y aille un jour, alors pourquoi pas lui ?
Malgré son accent rocailleux, son air un peu mal dégrossi, il sentait bon le terroir. C’était le premier de la classe. Il manquait un peu de fantaisie, mais il était là, en tête de gondole et il était accessible. En plus, je comprenais bien comment il fonctionnait…
Et puis vraiment, il s’imposait comme une évidence. Et puis, il était pratique : il venait me chercher chez moi… (avec une mobylette bricolée, mais il venait…)
Alors voilà, Olivier a été le premier et c’était bien avant que FRAM adopte son nouveau slogan « le plaisir en grand ».
Heureusement pour lui, parce que j’aurais attaqué pour publicité mensongère.
Malgré son accent rocailleux, son air un peu mal dégrossi, il sentait bon le terroir. C’était le premier de la classe. Il manquait un peu de fantaisie, mais il était là, en tête de gondole et il était accessible. En plus, je comprenais bien comment il fonctionnait…
Et puis vraiment, il s’imposait comme une évidence. Et puis, il était pratique : il venait me chercher chez moi… (avec une mobylette bricolée, mais il venait…)
Alors voilà, Olivier a été le premier et c’était bien avant que FRAM adopte son nouveau slogan « le plaisir en grand ».
Heureusement pour lui, parce que j’aurais attaqué pour publicité mensongère.
Après, il y a eu Laurent...
Laurent était un club Oyyo à lui tout seul. Vous ne vous souvenez pas du slogan d’Oyyo ? « si tu dors, t’es mort ».
Laurent était ainsi : jeune collaborateur plein d’avenir dans un cabinet d’avocats, Laurent était au cabinet (ça aussi j’aime beaucoup comme expression) de 8h à 22h tous les jours.
Mais quand il finissait par s’arracher à ses dossiers, c’était le grand jeu : restau’ tous les soirs, puis bars branchés et boites de nuit… à ce rythme là, pour tenir, je devais dormir de 19h à 22h, en rentrant de l’agence pour tenir le coup.
On sortait de boite à 4 heures du mat’ et il se relevait à 7 heures ! A la fin de l’été, j’étais usée, desséchée, j’avais pris 10 ans…
Autant dire qu’il a tenu aussi longtemps que les clubs Oyyo : une petite saison.
Laurent était ainsi : jeune collaborateur plein d’avenir dans un cabinet d’avocats, Laurent était au cabinet (ça aussi j’aime beaucoup comme expression) de 8h à 22h tous les jours.
Mais quand il finissait par s’arracher à ses dossiers, c’était le grand jeu : restau’ tous les soirs, puis bars branchés et boites de nuit… à ce rythme là, pour tenir, je devais dormir de 19h à 22h, en rentrant de l’agence pour tenir le coup.
On sortait de boite à 4 heures du mat’ et il se relevait à 7 heures ! A la fin de l’été, j’étais usée, desséchée, j’avais pris 10 ans…
Autant dire qu’il a tenu aussi longtemps que les clubs Oyyo : une petite saison.