Le texte n’est pas contraignant.
La résolution s’attache à "défendre les droits des consommateurs sur le marché numérique et appelle la Commission à envisager des propositions afin de séparer les moteurs de recherche des autres services commerciaux, comme une possible solution de long terme".
Ce qui revient à demander le démantèlement d’un acteur comme Google.
Les eurodéputés ont voulu donner un signal fort à la Commission européenne, seule détentrice de l’initiative législative en Europe, sur le sujet des pratiques anticoncurrentielles de moteurs de recherche.
Google n’a pas besoin d’être cité, avec ses parts de marchés dominantes en Europe (90% de part de marché de la recherche internet), le géant de Mountain View est clairement mis en cause.
Le but ? Assurer un traitement équitable de l'ensemble des acteurs du secteur internet en Europe.
La résolution s’attache à "défendre les droits des consommateurs sur le marché numérique et appelle la Commission à envisager des propositions afin de séparer les moteurs de recherche des autres services commerciaux, comme une possible solution de long terme".
Ce qui revient à demander le démantèlement d’un acteur comme Google.
Les eurodéputés ont voulu donner un signal fort à la Commission européenne, seule détentrice de l’initiative législative en Europe, sur le sujet des pratiques anticoncurrentielles de moteurs de recherche.
Google n’a pas besoin d’être cité, avec ses parts de marchés dominantes en Europe (90% de part de marché de la recherche internet), le géant de Mountain View est clairement mis en cause.
Le but ? Assurer un traitement équitable de l'ensemble des acteurs du secteur internet en Europe.
"Google est devenu un commerçant"
Autres articles
-
Qui sont les meilleures compagnies ferroviaires en Europe ?
-
Greet ambitionne 200 hôtels d’ici 2030
-
Vols annulés : les compagnies devront indemniser, même en cas d'erreur de l'agence [ABO]
-
Vols secs : l'Europe veut taper sur les doigts des intermédiaires !🔑
-
Liens sponsorisés Google : les hôtels pourront afficher les tarifs en temps réel
Les députés européens ont donc voulu provoquer une remise en question assez radicale du fonctionnement de « la pieuvre », qui a développé un écosystème de services autour de son moteur de recherche.
Car la multinationale fait concurrence aux comparateurs de prix, aux e-commerçants et aux agences de voyages.
Dans un article de Marianne paru en janvier dernier, l'économiste Pascal Perri décrivait cette conquête commerciale : « Google est sorti de son premier métier, celui du moteur de recherche, pour devenir commerçant. »
"A brève échéance, les comparateurs de prix et les acteurs cross canal du commerce et de la distribution sont en première ligne. Ces entreprises sont menacées par l’augmentation des droits de passage imposés par Google qui favorise ses propres offres. Nous estimons qu’entre 4800 et 12 000 emplois français sont en danger à court terme", ajoutait-il.
De plus, "Google vient prendre les revenus des annonceurs et des consommateurs européens puis déplace ses profits aux Bermudes. Cette entreprise ne paye presque pas d’impôt en France ou en Allemagne et au Royaume Uni."
La résolution était défendue par deux parlementaires, l’Allemand Andreas Schwab (PPE, droite) et l’Espagnol Ramon Tremosa i Balcells (ADLE, libéraux).
L'Allemagne est très engagée sur ce dossier.
Quatre ministres ont envoyé une lettre, le 13 octobre dernier, aux commissaires européens en charge des questions numériques pour demander une régulation qui promulguerait la "neutralité des plates-formes Internet".
Un principe qui a aussi mobilisé en France : le jeudi 15 mai, 400 éditeurs, dont le Seto, Lagardère Active, CCM Benchmark, ont déposé une plainte contre Google devant la Commission européenne, sous le nom "Open Internet Project".
Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique , s'est exprimée ce matin dans un communiqué : "2015 sera une année clé pour que la nouvelle Commission montre sa détermination à faire du numérique un axe majeur du réveil européen, en incitant à la création et à la croissance d'entreprises numériques innovantes en Europe."
Car la multinationale fait concurrence aux comparateurs de prix, aux e-commerçants et aux agences de voyages.
Dans un article de Marianne paru en janvier dernier, l'économiste Pascal Perri décrivait cette conquête commerciale : « Google est sorti de son premier métier, celui du moteur de recherche, pour devenir commerçant. »
"A brève échéance, les comparateurs de prix et les acteurs cross canal du commerce et de la distribution sont en première ligne. Ces entreprises sont menacées par l’augmentation des droits de passage imposés par Google qui favorise ses propres offres. Nous estimons qu’entre 4800 et 12 000 emplois français sont en danger à court terme", ajoutait-il.
De plus, "Google vient prendre les revenus des annonceurs et des consommateurs européens puis déplace ses profits aux Bermudes. Cette entreprise ne paye presque pas d’impôt en France ou en Allemagne et au Royaume Uni."
La résolution était défendue par deux parlementaires, l’Allemand Andreas Schwab (PPE, droite) et l’Espagnol Ramon Tremosa i Balcells (ADLE, libéraux).
L'Allemagne est très engagée sur ce dossier.
Quatre ministres ont envoyé une lettre, le 13 octobre dernier, aux commissaires européens en charge des questions numériques pour demander une régulation qui promulguerait la "neutralité des plates-formes Internet".
Un principe qui a aussi mobilisé en France : le jeudi 15 mai, 400 éditeurs, dont le Seto, Lagardère Active, CCM Benchmark, ont déposé une plainte contre Google devant la Commission européenne, sous le nom "Open Internet Project".
Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique , s'est exprimée ce matin dans un communiqué : "2015 sera une année clé pour que la nouvelle Commission montre sa détermination à faire du numérique un axe majeur du réveil européen, en incitant à la création et à la croissance d'entreprises numériques innovantes en Europe."
Une enquête déjà en cours
Une enquête sur des pratiques supposées anticoncurrentielles de Google est déjà menée...depuis quatre ans.
Le géant américain se voit reprocher de mettre en avant sur ses pages ses propres services, au détriment des moteurs de recherche concurrents, par exemple des sites de l'e-commerce, des comparateurs, la presse, etc.
La nouvelle commissaire chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager, avait expliqué début novembre qu’elle aurait « besoin de temps avant de décider des prochaines étapes » dans cette affaire.
Le géant américain se voit reprocher de mettre en avant sur ses pages ses propres services, au détriment des moteurs de recherche concurrents, par exemple des sites de l'e-commerce, des comparateurs, la presse, etc.
La nouvelle commissaire chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager, avait expliqué début novembre qu’elle aurait « besoin de temps avant de décider des prochaines étapes » dans cette affaire.