Les opérateurs de voyage, "axe stratégique" pour AirPlus International

Depuis un partenariat signé avec Amadeus en 2014, AirPlus International en France, n’a de cesse que de travailler à nouer des partenariats avec les agences de voyages avec, aujourd’hui, la carte virtuelle qu’elles intègrent dans leur back office.

« En fait, nous nous intéressons à tout acteur du voyage qui achète une prestation à son nom qu’il va ensuite va ensuite refacturer à son client » précise Philippe Klopman directeur des ventes, en charge de ce marché.

Cela peut donc être des tour-opérateurs, HBT, agences Mice, affaires, loisirs.

Hors prestation voyages (location de voitures, visas, excursions, croisières...) les clients « voyages » peuvent aussi payer des achats indirects comme des licences informatiques ou du matériel de bureau.

« Nous proposons des solutions personnalisées et intégrées aux environnements technologiques, continue Phillipe Klopman, une prestation qui optimise toute la chaîne entre la commande et la refacturation avec une ligne de crédit adaptée aux besoins de l’agence qui lui permettra d'avoir le temps de refacturer son client, nous sommes au coeur de la stratégie du client ».

La solution « s'intègre aussi dans le process de réservation des acteurs qui font du package dynamique ». Il souligne : « les agences de voyages affaires les plus avancées avec nous vont jusqu'à la refacturation automatique du client final. »

Ajoutons, que cette solution offre aux prestataires des « gains majeurs de productivité sur la réconciliation » qui permettent au service comptabilité de se recentrer sur des « tâches à plus forte valeur ajoutée ».

Le tout est en effet « centralisé sur un portail de services » qui permet de « visualiser l'ensemble des dépenses cartes quel que soit le canal utilisé ».

De plus, souligne le responsable, « on ne m’a jamais remonté de cas de fraude ». En effet, la carte permet de payer que des activités liées aux agences de voyages, « une carte virtuelle à usage unique » qui, par exemple, ne permet pas de payer sur « les sites d’Amazon ou de la Fnac ».

Tant en volume d’affaires qu’en proportion, la part prise chez les entreprises du voyage chez Air Plus France ne devrait donc aller qu’en progressant d’autant plus que les chiffres loisirs et affaires chez les opérateurs du voyage ont déjà retrouvé les chiffres de 2019.

Le MICE, aussi, est un secteur à prendre en compte avec des besoins qui vont continuer à augmenter avec sa particularité comme l’a souligné Julie Troussicot, directrice France d'AirPlus, lors d’un entretien à l’AFTM : « le MICE est une catégorie d’achat qui est entre le « travel pur » et les autres achats indirects comme la communication ou le marketing.

C’est là où nous pouvons intervenir en couvrant l’ensemble des besoins de paiement, ce qui est un enjeu énorme de rationalisation pour les entreprises. »

Au-delà de ce segment stratégique que représente le monde du tourisme, Julie Troussicot a aussi pu souligner que « l’enjeu de contrôle des dépenses », poussé par l’inflation, oblige les entreprises à être beaucoup plus vigilantes sur « le retour sur investissement ».

On ne voyage donc que quand cela est vraiment nécessaire et si on ajoute « l’impact environnemental » c’est « un cercle vertueux qui se met en place ».

Elle a aussi pu préciser que la pandémie a accéléré l’indispensable transformation digitale : « Le paiement, c’est devenu maintenant et tout de tout de suite.

Nous lançons ainsi des innovations avec la carte corporate qui intègre le « wallet » d’Apple Pay, la croissance de la carte virtuelles est estimée à 30% dans les années à venir. »