A quelques heures du débat d'entre-deux tours de la Présidentielle 2022, les organisations patronales du tourisme se positionnent.
Il n'est pas question de soutenir un candidat, ni même de faire remarquer l'absence de débat autour de la conception du voyage, mais bien de sauver une certaine vision de notre démocratie.
Alors que les Français sont appelés à voter entre les deux candidats encore en lice à savoir Emmanuel Macron (La République En Marche) et Marine Le Pen, du Rassemblement National (ex-FN), ils devront choisir entre "deux conceptions de la vie en société".
Que ce soit le SETO ou les Entreprises du Voyage, il n'y a pas de discussion, l'industrie touristique ne peut se retrouver avec une France "repliée sur elle-même, intolérante et xénophobe."
Les deux syndicats, ainsi que leurs présidents et vice-présidents, appellent à voter Emmanuel Macron.
Ce n'est pas un choix fait par "allégeance", ni même par "reconnaissance" envers un gouvernement qui a répondu "présent et s’est tenu à nos côtés durant la crise sanitaire," mais un vote pour faire barrage à ce qui pourrait entrainer notre industrie touristique dans la pénombre.
Pour ce 3e duel final, avec la présence d'un membre de l'extrême droite, la différence dans les intentions de vote entre les deux candidats encore en lice n'aura jamais été aussi faible.
Retrouvez, le message complet des EDV et du SETO dans l'encadré ci-dessous, avant d'aller voter dimanche 24 avril 2022.
Il n'est pas question de soutenir un candidat, ni même de faire remarquer l'absence de débat autour de la conception du voyage, mais bien de sauver une certaine vision de notre démocratie.
Alors que les Français sont appelés à voter entre les deux candidats encore en lice à savoir Emmanuel Macron (La République En Marche) et Marine Le Pen, du Rassemblement National (ex-FN), ils devront choisir entre "deux conceptions de la vie en société".
Que ce soit le SETO ou les Entreprises du Voyage, il n'y a pas de discussion, l'industrie touristique ne peut se retrouver avec une France "repliée sur elle-même, intolérante et xénophobe."
Les deux syndicats, ainsi que leurs présidents et vice-présidents, appellent à voter Emmanuel Macron.
Ce n'est pas un choix fait par "allégeance", ni même par "reconnaissance" envers un gouvernement qui a répondu "présent et s’est tenu à nos côtés durant la crise sanitaire," mais un vote pour faire barrage à ce qui pourrait entrainer notre industrie touristique dans la pénombre.
Pour ce 3e duel final, avec la présence d'un membre de l'extrême droite, la différence dans les intentions de vote entre les deux candidats encore en lice n'aura jamais été aussi faible.
Retrouvez, le message complet des EDV et du SETO dans l'encadré ci-dessous, avant d'aller voter dimanche 24 avril 2022.
EDV et SETO: "pour ces raisons, nous voterons Emmanuel Macron"
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Pendant deux ans de crise sanitaire nos entreprises ont été secouées, nos collaborateurs profondément affectés.
Dans cette période de tourmente inédite, le gouvernement a répondu présent et s’est tenu à nos côtés pour préserver nos emplois, nos compétences et éviter les faillites.
Nous lui en sommes reconnaissants. Cependant la reconnaissance n’implique pas l’allégeance.
De grands défis attendent la France dans un environnement international incertain. Notre secteur doit répondre à des enjeux de transition écologique de migration digitale et d’attractivité.
Nous attendons un renforcement des engagements de l’Etat en matière touristique afin de permettre à notre industrie d’atteindre son plein potentiel de développement. L’Etat doit donc porter une vision ambitieuse et mettre en œuvre une véritable politique du tourisme.
Le voyage est indispensable à l’insatiable curiosité humaine, au désir de connaître, d’apprendre et de partager. Il exige l’acceptation des différences. Il diffuse notre identité et nos valeurs. Il est vecteur de paix.
Dimanche prochain, les Français vont choisir non seulement entre deux programmes, mais aussi entre deux conceptions de la vie en société.
Non seulement, nous refusons, sur le plan économique, le risque de promesses démagogiques mal financées.
Non seulement nous souhaitons une France forte dans une Europe forte et non une France projetée dans l’aventure de l’isolement.
Mais essentiellement, et au-delà de nos divergences politiques, nous ne pouvons pas accepter l’idée d’une France repliée sur elle-même, intolérante et xénophobe, l’idée d’une France de l’exclusion et du rejet.
Pour ces raisons, nous voterons Emmanuel Macron.
Dans cette période de tourmente inédite, le gouvernement a répondu présent et s’est tenu à nos côtés pour préserver nos emplois, nos compétences et éviter les faillites.
Nous lui en sommes reconnaissants. Cependant la reconnaissance n’implique pas l’allégeance.
De grands défis attendent la France dans un environnement international incertain. Notre secteur doit répondre à des enjeux de transition écologique de migration digitale et d’attractivité.
Nous attendons un renforcement des engagements de l’Etat en matière touristique afin de permettre à notre industrie d’atteindre son plein potentiel de développement. L’Etat doit donc porter une vision ambitieuse et mettre en œuvre une véritable politique du tourisme.
Le voyage est indispensable à l’insatiable curiosité humaine, au désir de connaître, d’apprendre et de partager. Il exige l’acceptation des différences. Il diffuse notre identité et nos valeurs. Il est vecteur de paix.
Dimanche prochain, les Français vont choisir non seulement entre deux programmes, mais aussi entre deux conceptions de la vie en société.
Non seulement, nous refusons, sur le plan économique, le risque de promesses démagogiques mal financées.
Non seulement nous souhaitons une France forte dans une Europe forte et non une France projetée dans l’aventure de l’isolement.
Mais essentiellement, et au-delà de nos divergences politiques, nous ne pouvons pas accepter l’idée d’une France repliée sur elle-même, intolérante et xénophobe, l’idée d’une France de l’exclusion et du rejet.
Pour ces raisons, nous voterons Emmanuel Macron.