Les tour-opérateurs ont été contraints d'annuler les séjours des voyageurs britanniques suite aux restrictions imposées par la France - Depositphotos.com Auteur antb
"On ne s'y attendait pas" "L'annonce est pour le moins brutale"...
Les restrictions imposées aux voyageurs britanniques à partir du 18 décembre et annoncées seulement deux jour avant son application est un nouveau coup dur pour l'écosystème de la montagne.
Les opérateurs de voyages et de séjours sont contraints de s'adapter. Sunweb n'a pas eu d'autres choix que d'annuler les voyages des Britanniques dans les stations de ski jusqu'au 10 janvier.
Pour ce tour-opérateur spécialiste des séjours ski, la clientèle britannique est la 3e clientèle étrangère.
Les restrictions imposées aux voyageurs britanniques à partir du 18 décembre et annoncées seulement deux jour avant son application est un nouveau coup dur pour l'écosystème de la montagne.
Les opérateurs de voyages et de séjours sont contraints de s'adapter. Sunweb n'a pas eu d'autres choix que d'annuler les voyages des Britanniques dans les stations de ski jusqu'au 10 janvier.
Pour ce tour-opérateur spécialiste des séjours ski, la clientèle britannique est la 3e clientèle étrangère.
Annulation des séjours
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Du côté de Travelski qui a lancé cette année une ligne ferroviaire "Travelski Express" entre la gare de Londres Saint Pancras et Bourg-Saint Maurice, même scénario.
"Nous avons pris la décision d'annuler les deux premiers départs des packages qui s'appuient sur l'Eurostar les 26 décembre et le 2 janvier. Nous proposons aux clients de repousser leur vacances sur la deuxième moitié de saison ou de les rembourser" explique Guillaume de Marcillac PDG de TravelFactory qui précise que les nouvelles réservations outre-manche étaient à l'arrêt depuis 15 jours, 3 semaines en raison du contexte sanitaire et des contraintes de tests mises en place par la France
Du côté des Domaines Skiables de France, Laurent Reynaud, Délégué Général de Domaines Skiables de France (DSF) prend "acte de cette décision" qui "va impacter de façon forte les territoire de montagne" et notamment les "grandes stations ouvertes à l'international".
Effectivement l'impact n'est pas le même selon les massifs et domaines. "Au global les Britannique représentent 10% de la clientèle des stations de montagne" précise Joël Retailleau directeur général de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) qui confirme que pour les grandes stations c'est "un véritable coup dur".
"Nous avons pris la décision d'annuler les deux premiers départs des packages qui s'appuient sur l'Eurostar les 26 décembre et le 2 janvier. Nous proposons aux clients de repousser leur vacances sur la deuxième moitié de saison ou de les rembourser" explique Guillaume de Marcillac PDG de TravelFactory qui précise que les nouvelles réservations outre-manche étaient à l'arrêt depuis 15 jours, 3 semaines en raison du contexte sanitaire et des contraintes de tests mises en place par la France
Du côté des Domaines Skiables de France, Laurent Reynaud, Délégué Général de Domaines Skiables de France (DSF) prend "acte de cette décision" qui "va impacter de façon forte les territoire de montagne" et notamment les "grandes stations ouvertes à l'international".
Effectivement l'impact n'est pas le même selon les massifs et domaines. "Au global les Britannique représentent 10% de la clientèle des stations de montagne" précise Joël Retailleau directeur général de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) qui confirme que pour les grandes stations c'est "un véritable coup dur".
Un coup dur pour les grandes stations internationales
C'est en effet le cas pour Val d'Isère où la clientèle britannique représente 42% de la fréquentation totale.
"Avec les restrictions mises en place autant dire que nous venons de perdre 42% de nos recettes et de notre chiffre d'affaires.
Cela revient à nous couper de 42% de notre activité économique." résume Christophe Lavaut, directeur de Val d’Isère Tourisme.
"C'est une véritable douche froide, c'est un vrai drame. Nous n'étions pas préparés à cette annonce. Les restaurants, les bars ont acheté leur stock, les salariés, les saisonniers ont été embauchés...
C'est une sorte de confinement partiel que l'on nous impose, sans les aides gouvernementales." lance t-il espérant que le gouvernement étudie au cas par cas les conséquences d'une telle mesure.
Cyril Pellvat sénateur de Haute-Savoie s'est emparé du sujet. Il en appelle à une reprise des aides pour les professionnels et communes de montagne sur le même modèle que ce qui avait été mis en place l'année passée. "J'ai d'ores et déjà contacté le Ministre de l'économie et le Ministre de la Ruralité à ce sujet. je demande à ce que comme l'année dernière dans les communes classées en zone de montagne des aides soient mises en place pour les acteurs économiques qui subiraient de trop fortes pertes de chiffre d'affaires du fait de cette décisions."
"Avec les restrictions mises en place autant dire que nous venons de perdre 42% de nos recettes et de notre chiffre d'affaires.
Cela revient à nous couper de 42% de notre activité économique." résume Christophe Lavaut, directeur de Val d’Isère Tourisme.
"C'est une véritable douche froide, c'est un vrai drame. Nous n'étions pas préparés à cette annonce. Les restaurants, les bars ont acheté leur stock, les salariés, les saisonniers ont été embauchés...
C'est une sorte de confinement partiel que l'on nous impose, sans les aides gouvernementales." lance t-il espérant que le gouvernement étudie au cas par cas les conséquences d'une telle mesure.
Cyril Pellvat sénateur de Haute-Savoie s'est emparé du sujet. Il en appelle à une reprise des aides pour les professionnels et communes de montagne sur le même modèle que ce qui avait été mis en place l'année passée. "J'ai d'ores et déjà contacté le Ministre de l'économie et le Ministre de la Ruralité à ce sujet. je demande à ce que comme l'année dernière dans les communes classées en zone de montagne des aides soient mises en place pour les acteurs économiques qui subiraient de trop fortes pertes de chiffre d'affaires du fait de cette décisions."
Bénélux, France... les réservations s'accélèrent
Alors bien sûr les opérateurs et les stations espèrent compter sur d'autres clientèles pour remplir les carnets de commandes.
Cécile Revol, Responsable France de Sunweb constate un regain d'intérêt de la part des marchés belges et néerlandais : "Cela fait 10 jours que nous observons un phénomène d'ultra dernière minute pour Noël et le jour de l'an mais aussi sur la semaine du 2 janvier sur le marché Bénélux "
Chez Travelski, Français et Belges se mobilisent également : "Nous observons une recrudescence des réservations. Nous avons de très beaux chiffres sur les marché français belges. L'annulation des clientèles britanniques libèrent aussi du stock et les Français ont la possibilité de réserver en dernière minute" ajoute Guillaume de Marcillac.
Tous souhaitent que le gouvernement français reviennent le plus rapidement possible sur sa décision.
Cécile Revol, Responsable France de Sunweb constate un regain d'intérêt de la part des marchés belges et néerlandais : "Cela fait 10 jours que nous observons un phénomène d'ultra dernière minute pour Noël et le jour de l'an mais aussi sur la semaine du 2 janvier sur le marché Bénélux "
Chez Travelski, Français et Belges se mobilisent également : "Nous observons une recrudescence des réservations. Nous avons de très beaux chiffres sur les marché français belges. L'annulation des clientèles britanniques libèrent aussi du stock et les Français ont la possibilité de réserver en dernière minute" ajoute Guillaume de Marcillac.
Tous souhaitent que le gouvernement français reviennent le plus rapidement possible sur sa décision.
"Ce n'est pas la fin de la saison"
"Une bonne partie de ce qui a été annulé sera perdue" estime Laurent Reynaud de DSF. "Nous avons besoin de nous relancer après la saison blanche de l'année dernière. Nous sommes extrêmement vigilants sur le protocole sanitaire nous voulons être exemplaires".
Dans ce contexte Guillaume de Marcillac se veut optimiste : "Nous attendons des précisions sur la durée de ce travel ban, mais une chose est sûre ce n'est pas la fin de la saison. Nous pouvons espérer que les Anglais puissent profiter de la 2e partie de saison.
Nous ne sommes pas l'abri d'une bonne nouvelle et nous pouvons faire une très belle saison avec le marché français"...
Dans ce contexte Guillaume de Marcillac se veut optimiste : "Nous attendons des précisions sur la durée de ce travel ban, mais une chose est sûre ce n'est pas la fin de la saison. Nous pouvons espérer que les Anglais puissent profiter de la 2e partie de saison.
Nous ne sommes pas l'abri d'une bonne nouvelle et nous pouvons faire une très belle saison avec le marché français"...