Les Français se disent écoresponsables en vacances... Mais le sont-ils ? - DR G-R Mottez pour Unsplash
Les Français seraient-ils un peu vantards ? Ou bien optimistes et pleins de bonne volonté, si l'on préfère regarder le verre à moitié plein ?
Selon une étude Ipsos pour le fournisseur d'énergie renouvelable Ekwateur, 48% des Français constatent des changements dans leurs lieux de vacances dus à la crise climatique.
Des dérèglements désormais visibles, et qui permettent une meilleure acceptation des contraintes : ils sont largement favorables - à 86% - à la restriction de visites pour les sites touristiques en danger de surtourisme ou nécessitant une protection spécifique.
Enfin, prenant acte de la nécessaire transition, 59% des Français considèrent être des vacanciers écoresponsables : avoir une empreinte carbone la plus réduite possible, une consommation locale, des activités écologiques…
Pour autant, la situation économique et le prix restent des freins : 51% des répondants estiment ne pas être prêts à dépenser plus pour un tourisme durable et, comme l'indique l'étude, "seuls 39% des Français pourraient augmenter leur budget alloué aux vacances pour aller au bout de leurs convictions écologiques."
Lire aussi : Appel à projet : l'ADEME lance un fonds tourisme durable 2023
Selon une étude Ipsos pour le fournisseur d'énergie renouvelable Ekwateur, 48% des Français constatent des changements dans leurs lieux de vacances dus à la crise climatique.
Des dérèglements désormais visibles, et qui permettent une meilleure acceptation des contraintes : ils sont largement favorables - à 86% - à la restriction de visites pour les sites touristiques en danger de surtourisme ou nécessitant une protection spécifique.
Enfin, prenant acte de la nécessaire transition, 59% des Français considèrent être des vacanciers écoresponsables : avoir une empreinte carbone la plus réduite possible, une consommation locale, des activités écologiques…
Pour autant, la situation économique et le prix restent des freins : 51% des répondants estiment ne pas être prêts à dépenser plus pour un tourisme durable et, comme l'indique l'étude, "seuls 39% des Français pourraient augmenter leur budget alloué aux vacances pour aller au bout de leurs convictions écologiques."
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Demain, j'arrête !
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Un chiffre qu'il est intéressant de décortiquer : la jeunesse est généralement plus désargentée que ses aînés. Pourtant, 49% des 18-34 ans affirme être prêts à payer plus cher, contre 38% des 35-54 ans et 33% des 55-75 ans.
Une jeunesse plus consciente et engagée ? C'est ce que semble montrer l'étude.
Pourtant, 37% des 18-34 ans répondent "non" à la question, et ne se considèrent pas comme des vacanciers écoresponsables, contre 27% des 35 ans et plus.
Une déformation de perception ? Les critères des plus anciens étant plus souples que ceux des plus jeunes ? Peut-être. Mais si l'on en croit l'étude, "seulement 66% des 18-34 ans trient leurs déchets contre 92% des 55-75 ans. Aussi, quand 61% des 55-75 ans disent limiter leur utilisation de produits à usage unique, c’est 48 % chez les 18-34 ans".
Optimiste, l'étude note que 17% des jeunes déclarent mettre en place ces mesures "dès leurs prochaines vacances d'été". Promis, juré.
Si ces "petits gestes" sont le plus cités, les changements plus significatifs, tels que le choix de la mobilité douce ou l'hébergement, sont plus timides.
Pour les mobilités, 49% se disent ouverts (promis, demain !) à partir en vacances en train ou en covoiturage (qu'ils sont 21% à pratiquer).
Lire aussi : Train, voiture, avion ? GreenGo lance un comparateur carbone
Quant à l'écologement, il concerne 8% des répondants pour l'instant mais jurent-ils, ça va changer. C'est ce dont se félicite l'étude : "le fait de résider en gîte écologique ou écologement connaîtra surement une évolution positive puisque 9% des Français ont déclaré vouloir le faire dès les prochaines vacances et 18% au cours des prochaines années".
L'offre est pourtant vraiment là, pas forcément plus chère. Ne reste plus que la communication, et donner envie, tout simplement.
C'est là qu'est le vrai défi : faire naître un imaginaire séduisant, donner envie d'"en être".
Une jeunesse plus consciente et engagée ? C'est ce que semble montrer l'étude.
Pourtant, 37% des 18-34 ans répondent "non" à la question, et ne se considèrent pas comme des vacanciers écoresponsables, contre 27% des 35 ans et plus.
Une déformation de perception ? Les critères des plus anciens étant plus souples que ceux des plus jeunes ? Peut-être. Mais si l'on en croit l'étude, "seulement 66% des 18-34 ans trient leurs déchets contre 92% des 55-75 ans. Aussi, quand 61% des 55-75 ans disent limiter leur utilisation de produits à usage unique, c’est 48 % chez les 18-34 ans".
Optimiste, l'étude note que 17% des jeunes déclarent mettre en place ces mesures "dès leurs prochaines vacances d'été". Promis, juré.
Si ces "petits gestes" sont le plus cités, les changements plus significatifs, tels que le choix de la mobilité douce ou l'hébergement, sont plus timides.
Pour les mobilités, 49% se disent ouverts (promis, demain !) à partir en vacances en train ou en covoiturage (qu'ils sont 21% à pratiquer).
Lire aussi : Train, voiture, avion ? GreenGo lance un comparateur carbone
Quant à l'écologement, il concerne 8% des répondants pour l'instant mais jurent-ils, ça va changer. C'est ce dont se félicite l'étude : "le fait de résider en gîte écologique ou écologement connaîtra surement une évolution positive puisque 9% des Français ont déclaré vouloir le faire dès les prochaines vacances et 18% au cours des prochaines années".
L'offre est pourtant vraiment là, pas forcément plus chère. Ne reste plus que la communication, et donner envie, tout simplement.
C'est là qu'est le vrai défi : faire naître un imaginaire séduisant, donner envie d'"en être".
Un fournisseur d'énergie verte
L'une des actions les plus simples, quand on souhaite rendre son entreprise plus responsable, c'est tout simplement de se tourner vers un fournisseur d'énergie verte.
Il existe différents opérateurs qui ne proposent que de l'énergie renouvelable. On peut citer :
- Ekwateur, qui propose de l'énergie renouvelable française ou européenne (solaire, hydraulique, éoliennes, biométhane, bois).
- Enercoop, une coopérative (en vous abonnant, vous achetez une part de l'entreprise) qui fournit en électricité verte et locale.
- Mint Energie, ex-Oui Planète, qui après quelques revers reprend du service et propose aussi l'installation de panneaux solaires pour être autosuffisant.
Bien sûr, celle que vous recevrez en bout de chaîne ne sera pas spécifiquement une énergie renouvelable, mais ces entreprises renforcent sa part dans le mix énergétique.
Il existe différents opérateurs qui ne proposent que de l'énergie renouvelable. On peut citer :
- Ekwateur, qui propose de l'énergie renouvelable française ou européenne (solaire, hydraulique, éoliennes, biométhane, bois).
- Enercoop, une coopérative (en vous abonnant, vous achetez une part de l'entreprise) qui fournit en électricité verte et locale.
- Mint Energie, ex-Oui Planète, qui après quelques revers reprend du service et propose aussi l'installation de panneaux solaires pour être autosuffisant.
Bien sûr, celle que vous recevrez en bout de chaîne ne sera pas spécifiquement une énergie renouvelable, mais ces entreprises renforcent sa part dans le mix énergétique.
Publié par Juliette Pic
Journaliste - rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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