"Nous mettons certes sur pause FTI Privilège, il n'y a plus de ventes. Par contre, je peux vous garantir il y aura bien plus de clubs à l'été 2021 sur le marché français" selon Axel Mazerolles - Crédit photo : FTI Voyages
Il est des matins, où le soleil ne se lève pas et les mauvaises nouvelles tombent à la pelle…
Le secteur du tourisme commence malheureusement à se faire à cette lancinante rengaine des départs volontaires ou... pas. Le dernier en date à annoncer une coupe dans ses effectifs, n'est autre que FTI Voyages.
Et lorsque nous interrogeons son patron français sur la situation, celui-ci nous retourne une double question : "quelle entreprise se porte bien aujourd'hui et qui ne licencie pas ?"
Après bientôt une semaine d'un deuxième confinement dévastateur, il faut bien le reconnaitre, aucune entreprise ne peut se targuer de surfer sur la crise.
Pas même le tour-opérateur ayant "connu la plus importante croissance en chiffre d'affaires en France lors des 2 dernières années, passé même de la 40e place au 5e en termes de chiffre d'affaires," selon Axel Mazerolles, le directeur France de FTI Voyages.
Malgré cette croissance quasi-exponentielle, le voyagiste a dû se résoudre à licencier entre 10 et 20 salariés, "dont deux cadres. Je ne peux pas aller dans le détail, tant que je n'ai pas annoncé la mauvaise nouvelle aux personnes concernées."
Selon nos informations, après le directeur commercial, c'est autour du responsable des clubs de quitter l'entreprise.
Le secteur du tourisme commence malheureusement à se faire à cette lancinante rengaine des départs volontaires ou... pas. Le dernier en date à annoncer une coupe dans ses effectifs, n'est autre que FTI Voyages.
Et lorsque nous interrogeons son patron français sur la situation, celui-ci nous retourne une double question : "quelle entreprise se porte bien aujourd'hui et qui ne licencie pas ?"
Après bientôt une semaine d'un deuxième confinement dévastateur, il faut bien le reconnaitre, aucune entreprise ne peut se targuer de surfer sur la crise.
Pas même le tour-opérateur ayant "connu la plus importante croissance en chiffre d'affaires en France lors des 2 dernières années, passé même de la 40e place au 5e en termes de chiffre d'affaires," selon Axel Mazerolles, le directeur France de FTI Voyages.
Malgré cette croissance quasi-exponentielle, le voyagiste a dû se résoudre à licencier entre 10 et 20 salariés, "dont deux cadres. Je ne peux pas aller dans le détail, tant que je n'ai pas annoncé la mauvaise nouvelle aux personnes concernées."
Selon nos informations, après le directeur commercial, c'est autour du responsable des clubs de quitter l'entreprise.
FTI Voyages fermerait-il directement son service "Clubs" ? "C'est trois fois non"
Pourtant en février 2019, FTI se lançait alors à l'assaut des clubs "mass market", avec pour feuille de route de multiplier par 3 chaque saison le nombre de clubs sur deux ans.
C'était sans compter sur la crise économie "et un confinement, des clients qui ne peuvent plus voyager, des agences fermées, des coûts fixes à payer, le tout sans aucun business."
Une razzia qui pourrait faire craindre le pire, quant à la politique de développement du voyagiste.
"Clairement, nous ne fermons pas le département club et c'est trois fois non !!
Après je ne peux pas affirmer que des personnes qui travaillent sur le concept seront licenciées, dans la presse, ce n'est pas légal. Je peux juste vous dire qu'à ce niveau, c'est compliqué," explique le directeur de FTI Voyages.
D'après un observateur bien informé, cette restructuration pose tout de même la question de la survie et de la gestion des clubs à travers le monde.
"J'ai entendu dire que nous n'avions plus de directeur des ventes, c'est faux. Il y a des changements dans les responsabilités, c'est tout. Et il y aura plus que jamais une équipe club, avec un produit qui évoluera."
Au-delà de se délester de gros salaires, le TO se prive de compétences qui seront primordiales lors de la relance.
Toutefois ce plan économique n'aurait été mis en place pour plaire à la maison mère FTI Touristik, tout comme il ne constituerait pas un rétropédalage dans la stratégie de développement de la branche française.
"Nous mettons certes sur pause les clubs FTI Privilège. Par contre, je peux vous garantir il y aura bien plus de clubs à l'été 2021 sur le marché français.
J'ai pris des décisions sur le court terme pour nous permettre d'exister, et celles-ci nous permettront de devenir le tour-opérateur numéro 1 en France," fixe Axel Mazerolles.
C'était sans compter sur la crise économie "et un confinement, des clients qui ne peuvent plus voyager, des agences fermées, des coûts fixes à payer, le tout sans aucun business."
Une razzia qui pourrait faire craindre le pire, quant à la politique de développement du voyagiste.
"Clairement, nous ne fermons pas le département club et c'est trois fois non !!
Après je ne peux pas affirmer que des personnes qui travaillent sur le concept seront licenciées, dans la presse, ce n'est pas légal. Je peux juste vous dire qu'à ce niveau, c'est compliqué," explique le directeur de FTI Voyages.
D'après un observateur bien informé, cette restructuration pose tout de même la question de la survie et de la gestion des clubs à travers le monde.
"J'ai entendu dire que nous n'avions plus de directeur des ventes, c'est faux. Il y a des changements dans les responsabilités, c'est tout. Et il y aura plus que jamais une équipe club, avec un produit qui évoluera."
Au-delà de se délester de gros salaires, le TO se prive de compétences qui seront primordiales lors de la relance.
Toutefois ce plan économique n'aurait été mis en place pour plaire à la maison mère FTI Touristik, tout comme il ne constituerait pas un rétropédalage dans la stratégie de développement de la branche française.
"Nous mettons certes sur pause les clubs FTI Privilège. Par contre, je peux vous garantir il y aura bien plus de clubs à l'été 2021 sur le marché français.
J'ai pris des décisions sur le court terme pour nous permettre d'exister, et celles-ci nous permettront de devenir le tour-opérateur numéro 1 en France," fixe Axel Mazerolles.
FTI Group a touché 235 millions d'euros, comment justifier les licenciements ?
Toutefois, alors que l'Etat français a quasiment nationalisé toutes les entreprises du secteur avec le chômage partiel, le fonds de solidarité et le Prêt Garanti par l'Etat, il est intrigant de voir les restructurations se succéder.
Un constat qui n'étonne pas le directeur France de FTI Voyages.
"C'est faux, la France n'est pas le pays qui donne le plus," affirme Axel Mazerolles.
En effet, outre-Rhin le gouvernement vient de valider une aide de 235 millions d'euros en faveur de FTI Group. Malgré ce montant colossal, comment la filiale française peut justifier les licenciements ?
"Quand tu es tour-opérateur, tu prends des risques, en mettant en place des charters ou des clubs.
Cela représente des millions d'euros. Nous sommes propres dans notre façon de faire. Quand vous gérez une entreprise, il y a aussi des coûts fixes. Nous avons tout fait pour baisser les charges et nos dépenses avant d'en arriver là.
Si nous licencions nos salariés, c'est que nous avons coupé tout le reste avant, mais nous ne pouvions plus faire plus," justifie le responsable.
Comme nombres de ses confrères, les effectifs des tour-opérateurs se font de plus en plus mince, à mesure que l'année 2020 s'étire en longueur.
Alors que des centaines de professionnels français se retrouvent sur le carreau, c'est aussi toute une industrie qui ressort fragilisée.
A destination, les guides doivent retrouver un métier, les saisonniers locaux des clubs se retrouvent sans ressource, avec la covid-19, c'est un écosystème qui explose.
Un constat qui n'étonne pas le directeur France de FTI Voyages.
"C'est faux, la France n'est pas le pays qui donne le plus," affirme Axel Mazerolles.
En effet, outre-Rhin le gouvernement vient de valider une aide de 235 millions d'euros en faveur de FTI Group. Malgré ce montant colossal, comment la filiale française peut justifier les licenciements ?
"Quand tu es tour-opérateur, tu prends des risques, en mettant en place des charters ou des clubs.
Cela représente des millions d'euros. Nous sommes propres dans notre façon de faire. Quand vous gérez une entreprise, il y a aussi des coûts fixes. Nous avons tout fait pour baisser les charges et nos dépenses avant d'en arriver là.
Si nous licencions nos salariés, c'est que nous avons coupé tout le reste avant, mais nous ne pouvions plus faire plus," justifie le responsable.
Comme nombres de ses confrères, les effectifs des tour-opérateurs se font de plus en plus mince, à mesure que l'année 2020 s'étire en longueur.
Alors que des centaines de professionnels français se retrouvent sur le carreau, c'est aussi toute une industrie qui ressort fragilisée.
A destination, les guides doivent retrouver un métier, les saisonniers locaux des clubs se retrouvent sans ressource, avec la covid-19, c'est un écosystème qui explose.
Un changement de stratégie pour FTI Voyages ?
Et dans cet écosystème, FTI Group a déjà coupé les branches qui ne rapportent pas assez ou pas du tout, notamment en Allemagne.
Alors que sa filiale française n'est pas connue pour être profitable, le directeur a reçu une assurance du siège que FTI Voyages ne serait pas sacrifié sur l'autel de la rentabilité.
"J'ai reçu un gage de la part de la direction. Nous ne sommes pas un poids pour FTI Group, nous sommes pour eux une pépite," estime Axel Mazerolles.
Et malgré la réduction, le directeur semble vouloir garder le cap, celui du développement de la marque en France, afin de devenir la référence dans le monde d'après.
Au-delà des charters, la filiale entend développer son concept club, mais aussi en ouvrant de nouvelles destinations. En tout cas à en croire le directeur France, il n'y aura pas de changement de feuille de route.
"Notre ADN reste la même. Nous avons toujours la même conviction qui est de changer les règles et de prendre des risques. Notre stratégie reste aussi la même à savoir : le prix, la flexibilité et le choix."
Comme quoi le monde d'après risque de fortement ressembler au monde d'avant, mais encore faut-il que la covid-19 laisse tranquille la France et le tourisme, en attendant nous apprenons tous à méditer.
"Je reste malgré tout optimiste.
Les gens repartiront, les agences rouvriront, les tour-opérateurs remettront en place des productions. Nous serons prêts pour la reprise," conclut Axel Mazerolles, le directeur France de FTI Voyages.
Espérons que nous soyons encore nombreux lors de cette reprise rêvée par tout un secteur. Actuellement notre meilleur ailier reste la méthode Coué.
"Si étant malade, nous nous imaginons que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible.
Si elle ne l'est pas, nous obtiendrons le maximum d'améliorations qu'il est possible d'obtenir" répétait alors le psychologue français.
La guérison est au bout du tunnel...
Alors que sa filiale française n'est pas connue pour être profitable, le directeur a reçu une assurance du siège que FTI Voyages ne serait pas sacrifié sur l'autel de la rentabilité.
"J'ai reçu un gage de la part de la direction. Nous ne sommes pas un poids pour FTI Group, nous sommes pour eux une pépite," estime Axel Mazerolles.
Et malgré la réduction, le directeur semble vouloir garder le cap, celui du développement de la marque en France, afin de devenir la référence dans le monde d'après.
Au-delà des charters, la filiale entend développer son concept club, mais aussi en ouvrant de nouvelles destinations. En tout cas à en croire le directeur France, il n'y aura pas de changement de feuille de route.
"Notre ADN reste la même. Nous avons toujours la même conviction qui est de changer les règles et de prendre des risques. Notre stratégie reste aussi la même à savoir : le prix, la flexibilité et le choix."
Comme quoi le monde d'après risque de fortement ressembler au monde d'avant, mais encore faut-il que la covid-19 laisse tranquille la France et le tourisme, en attendant nous apprenons tous à méditer.
"Je reste malgré tout optimiste.
Les gens repartiront, les agences rouvriront, les tour-opérateurs remettront en place des productions. Nous serons prêts pour la reprise," conclut Axel Mazerolles, le directeur France de FTI Voyages.
Espérons que nous soyons encore nombreux lors de cette reprise rêvée par tout un secteur. Actuellement notre meilleur ailier reste la méthode Coué.
"Si étant malade, nous nous imaginons que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible.
Si elle ne l'est pas, nous obtiendrons le maximum d'améliorations qu'il est possible d'obtenir" répétait alors le psychologue français.
La guérison est au bout du tunnel...