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Loi de 92 : R. Vainopoulos soutient l’action du SNAV et de l’APS

le communiqué de Tourcom


Les actions menées respectivement par le SNAV et l’APS depuis la condamnation du tour-opérateur Ultramarina méritent, selon le Président de TourCom, d’être pleinement soutenues. « Il est primordial de s’interroger sur les conséquences d’une interprétation aussi abusive de la loi de 1992 et sur l’immense responsabilité qui pèse sur les voyagistes et les agences de voyage ». Mais, ajoute Richard Vainopoulos, « c’est à présent à l’échelle européenne que se trouvent les réponses à de tels problèmes ».


Rédigé par La rédaction (CE) - redaction@tourmag.com le Jeudi 29 Juin 2006

Comme Georges Colson et Bernard Didelot, le Président de TourCom a été choqué par la décision des tribunaux du 7 juin dernier, qu’il juge très inquiétante pour la profession. Appelant de nombreuses interrogations et laissant en suspens bien des problèmes, elle ne fait que souligner selon lui la situation de plus en plus paradoxale dans laquelle se trouvent les agences de voyages.

Ainsi que l’a souligné le Président de l’APS, la réforme de l’habilitation, qui prévoit des exigences beaucoup moins contraignantes en matière de formation et de garantie professionnelle, vient contredire la loi de 1992 qui impose une qualification et des obligations très lourdes aux agents de voyages.

Pour Richard Vainopoulos, les paradoxes ne s’arrêtent pas là : « ne perdons pas de vue que tout pourrait se jouer très prochainement à l’échelle européenne et que les débats sur la loi de 1992 seront sans doute vite dépassés ! ». Le Président de TourCom, soutenu par la Chambre syndicale des agents de voyages polonais, pointe encore une fois du doigt le projet de directive de libéralisation des services et ses contradictions : comment vouloir offrir une garantie illimitée aux voyageurs et, dans le même temps, accepter le principe d’un tourisme à deux vitesses ?

France Pierret, conseiller juridique de l’ECTAA, le reconnaît (Les Echos du 28 juin 2006) : les offres occasionnelles relèveront de la loi du pays émetteur, alors que les offres permanentes seront soumises à la législation du pays d’accueil. Une distinction qui incite Richard Vainopoulos à s’interroger : « en autorisant des agences de voyages étrangères n’ayant pas les mêmes obligations que les agences françaises à exercer temporairement sur le territoire, comment sera-t-il possible de garantir la protection du consommateur ? ».

Pour toutes ces raisons, Richard Vainopoulos estime qu’il ne faut pas se limiter à une condamnation de la loi du 13 juillet 1992 mais s’adresser aux pouvoirs publics pour que l’Union Européenne prenne en compte ces paradoxes."

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Tags : amadeus, tourcom
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Commentaires

1.Posté par Jules le 22/07/2006 20:19 | Alerter
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Bonjour,

Concernant le transport aérien, il faut bien dire que les agences de voyage n'y connaissent pratiquement rien : Une boite noire mal gérée et on dit à peu prés n'importe quoi au futur client, l'oeil fixé sur les coûts !

Le client patientera surement longtemps dans les aérogares en attendant "un slot" (mot nouveau !). Il aura faim .. il aura soif ... il sera stressé (tien un technique ...)... il dormira peu et mal ... tout ça on ne le lui dit pas ! C'est vrai qu'il n'a pas payé cher et il en aura pour son argent ... Enfin une fois sur place, il oubliera ! le voyagiste a fait son boulot !





































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