D’après Eurocontrol, l’ensemble de ces tensions et problèmes liés au contrôle aérien provoquera ainsi des retards supplémentaires cet été dans le ciel du vieux-continent © DR Marseille Provence
Si l’on évoque bien souvent le contrôle aérien européen par le prisme de ses grèves, les sources de ses maux sont souvent oubliées.
Manque d’effectifs, coûts engendrés sur l’économie européenne ou encore vétusté des systèmes de gestions des vols : en pleine période estivale synonyme de pic de trafic aérien, la situation inquiète.
Car le contrôle aérien français, premier espace aérien d’Europe, n’est pas le seul à poser problème. Les aiguilleurs du ciel suisse menacent par exemple de se mettre en grève durant l’été.
Manque d’effectifs, coûts engendrés sur l’économie européenne ou encore vétusté des systèmes de gestions des vols : en pleine période estivale synonyme de pic de trafic aérien, la situation inquiète.
Car le contrôle aérien français, premier espace aérien d’Europe, n’est pas le seul à poser problème. Les aiguilleurs du ciel suisse menacent par exemple de se mettre en grève durant l’été.
Des retards partout en Europe
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En cause, principalement : un manque d’effectif criant partout dans l’UE, comme l’indique les observations rendues à la Commission européenne par Regula Dettling-Ott, présidente d’une structure chargée de contrôler les 41 services nationaux d’aiguilleurs du ciel en Europe.
Pour elle, les effectifs ne suivent pas l’évolution du trafic, qui atteint désormais jusqu’à 38 000 vols par jour, avec des rotations de plus en plus serrées.
D’après Eurocontrol, l’organisation internationale assurant la coordination du contrôle aérien sur le continent, l’ensemble de ces tensions et problèmes liés au contrôle aérien provoquera ainsi des retards supplémentaires cet été dans le ciel du vieux-continent.
Eamonn Brennan, directeur général d’Eurocontrol, indique s’attendre a un retard moyen des vols en Europe de 35 minutes sur l’été 2018, contre 20 minutes en moyenne en 2017. Et les retards touchent désormais près d’un vol sur cinq au niveau européen.
Pour elle, les effectifs ne suivent pas l’évolution du trafic, qui atteint désormais jusqu’à 38 000 vols par jour, avec des rotations de plus en plus serrées.
D’après Eurocontrol, l’organisation internationale assurant la coordination du contrôle aérien sur le continent, l’ensemble de ces tensions et problèmes liés au contrôle aérien provoquera ainsi des retards supplémentaires cet été dans le ciel du vieux-continent.
Eamonn Brennan, directeur général d’Eurocontrol, indique s’attendre a un retard moyen des vols en Europe de 35 minutes sur l’été 2018, contre 20 minutes en moyenne en 2017. Et les retards touchent désormais près d’un vol sur cinq au niveau européen.
En France, la vétusté comme priorité
Mis une fois de plus en lumière par le récent et très commenté rapport du sénateur Vincent Capo-Canellas au début du mois de juin, l’ancienneté, voir la vétusté des systèmes de contrôle aérien en France est aussi montré du doigt.
L’illustration la plus récente restant cette panne survenue au centre de Brest le 26 juin dernier, lorsqu’un avion a disparu de tous les écrans radar, provoquant une énorme frayeur à la tour de contrôle.
A la suite d’une mise à jour du système de gestion des vols, les contrôleurs aériens brestois ont dû ressaisir, à la main et dans l’urgence, une partie des plans de vol.
Une nouvelle crise et une semi-surprise pour la plupart des observateurs du milieu, qui redoutaient depuis longtemps des problèmes de ce genre.
D’après le rapport de Vincent Capo-Canellas, les tours de contrôles françaises utilisent encore des logiciels datant des années 1980, et, pour trois des cinq centres de contrôle français, des bandelettes de papier pour noter les instructions de vols (une technique disparue depuis plus de 20 ans dans certains centres européens).
La très critiquée Direction des services de la navigation aérienne (DNSA) promet l’arrivée prochaine du système d’exploitation 4-FLIGHT, produit par Thalès.
Un logiciel qui ne devrait en fait pas rentrer en service avant 2022, d’après Les Echos, alors qu’il était attendu initialement pour… 2015.
L’illustration la plus récente restant cette panne survenue au centre de Brest le 26 juin dernier, lorsqu’un avion a disparu de tous les écrans radar, provoquant une énorme frayeur à la tour de contrôle.
A la suite d’une mise à jour du système de gestion des vols, les contrôleurs aériens brestois ont dû ressaisir, à la main et dans l’urgence, une partie des plans de vol.
Une nouvelle crise et une semi-surprise pour la plupart des observateurs du milieu, qui redoutaient depuis longtemps des problèmes de ce genre.
D’après le rapport de Vincent Capo-Canellas, les tours de contrôles françaises utilisent encore des logiciels datant des années 1980, et, pour trois des cinq centres de contrôle français, des bandelettes de papier pour noter les instructions de vols (une technique disparue depuis plus de 20 ans dans certains centres européens).
La très critiquée Direction des services de la navigation aérienne (DNSA) promet l’arrivée prochaine du système d’exploitation 4-FLIGHT, produit par Thalès.
Un logiciel qui ne devrait en fait pas rentrer en service avant 2022, d’après Les Echos, alors qu’il était attendu initialement pour… 2015.