Laurent Abitbol chef de file dans cette bataille se félicite de la décision d'Air France - Depositphotos
La réunion de la dernière chance a été fructueuse pour la distribution touristique.
Alors qu'Air France devait imposer à partir du 1er mai une surcharge de 26 euros, pour deux segments et dans le voyage d'affaires, Laurent Abitbol, Jean Korcia et Richard Vainopoulos respectivement président du Groupe Marietton, de Manor et de Tourcom sont montés au créneau face à cette aberration.
"Ce n'est pas prêt, ça ne marche pas. Nous sommes les victimes d'un bras de faire entre les GDS et les compagnies," pestait durant le Forum du SETO, le patron de Marietton Developpement.
Ce dernier n'avait que peu d'espoir pourtant de voir Air France revenir sur ses propos et l'intervention du SVP France d’Air France-KL, Henri Hourcade, ne laissait que peu de place aux doutes. Pourtant il y a bien eu un rétropédalage.
A lire : La NDC est-elle une arnaque pour les agences de voyages ?
Il était hors de question de revenir en arrière et de supprimer cette surcharge que toute l'industrie trouvait comme injuste, alors même que la technologie n'est pas prête.
"Il y avait un stress énorme pour nous, c'était tendu," résume le patron lyonnais.
Malgré cette position de façade pour ne pas se froisser avec ses cousins hollandais, la compagnie nationale a décidé de suspendre l'application de la surcharge.
Alors qu'Air France devait imposer à partir du 1er mai une surcharge de 26 euros, pour deux segments et dans le voyage d'affaires, Laurent Abitbol, Jean Korcia et Richard Vainopoulos respectivement président du Groupe Marietton, de Manor et de Tourcom sont montés au créneau face à cette aberration.
"Ce n'est pas prêt, ça ne marche pas. Nous sommes les victimes d'un bras de faire entre les GDS et les compagnies," pestait durant le Forum du SETO, le patron de Marietton Developpement.
Ce dernier n'avait que peu d'espoir pourtant de voir Air France revenir sur ses propos et l'intervention du SVP France d’Air France-KL, Henri Hourcade, ne laissait que peu de place aux doutes. Pourtant il y a bien eu un rétropédalage.
A lire : La NDC est-elle une arnaque pour les agences de voyages ?
Il était hors de question de revenir en arrière et de supprimer cette surcharge que toute l'industrie trouvait comme injuste, alors même que la technologie n'est pas prête.
"Il y avait un stress énorme pour nous, c'était tendu," résume le patron lyonnais.
Malgré cette position de façade pour ne pas se froisser avec ses cousins hollandais, la compagnie nationale a décidé de suspendre l'application de la surcharge.
NDC surcharge : "je me félicite qu'Air France nous ait écoutés"
"Je remercie Air France de nous avoir écoutés et d'avoir accepté le report de NDC.
La surcharge du business travel est repoussée jusqu'au 30 septembre. Ce laps de temps, nous permettra d'adapter les outils," lâche un Laurent Abitbol plus détendu.
Pour le loisir la surcharge existe depuis le 1 janvier 2022.
Cette rallonge dans le calendrier permettra donc aux professionnels d'être prêts, espérons-le, à temps.
"Nous avons la solution, mais Amadeus a besoin de temps. Je ne me suis pas seulement battu pour le GIE, mais pour toute la profession. Je tiens à remercier Henri de Peyrelongue, Henri Hourcade et Sébastien Guyot pour leur écoute.
Nous retrouvons enfin une compagnie proche des agents de voyages," précise le responsable de Marietton Developpement.
Etant l'un des premiers clients de la compagnie, la décision va dans le bon sens, pour le Lyonnais. Elle est positive pour toute la profession.
Et au regard des échanges parfois tendus, lors du forum du SETO, il ne fait pas de doute, que les patrons du secteur pousseront un ouf de soulagement collectif.
Maintenant à chacun d'investir pour régler les problèmes techniques inhérents à NDC. Il reste 5 mois...
La surcharge du business travel est repoussée jusqu'au 30 septembre. Ce laps de temps, nous permettra d'adapter les outils," lâche un Laurent Abitbol plus détendu.
Pour le loisir la surcharge existe depuis le 1 janvier 2022.
Cette rallonge dans le calendrier permettra donc aux professionnels d'être prêts, espérons-le, à temps.
"Nous avons la solution, mais Amadeus a besoin de temps. Je ne me suis pas seulement battu pour le GIE, mais pour toute la profession. Je tiens à remercier Henri de Peyrelongue, Henri Hourcade et Sébastien Guyot pour leur écoute.
Nous retrouvons enfin une compagnie proche des agents de voyages," précise le responsable de Marietton Developpement.
Etant l'un des premiers clients de la compagnie, la décision va dans le bon sens, pour le Lyonnais. Elle est positive pour toute la profession.
Et au regard des échanges parfois tendus, lors du forum du SETO, il ne fait pas de doute, que les patrons du secteur pousseront un ouf de soulagement collectif.
Maintenant à chacun d'investir pour régler les problèmes techniques inhérents à NDC. Il reste 5 mois...