La marque Orient Express avec 7 voitures historiques, symboles de l’Art Déco, intègre le groupe Accor en 2017, en joint-venture avec la SNCF.
Elle a suscité le projet ambitieux de faire revivre le train mythique, aux côtés de son « jumeau » et rival le Venise-Simplon-Orient-Express, propriété du groupe hôtelier Belmond, une filiale de LVMH.
Dans la nouvelle organisation du groupe Accor, la division « Luxury & Lifestyle » rassemble les marques de ces univers autour de 4 collections : Raffles & Orient Express, Fairmont, Sofitel & MGallery et Ennismore. C’est dire que le défi est de taille et que le projet a longtemps mûri pour être à la hauteur des enjeux.
Lire aussi : Comment l’Orient-Express traverse le cinéma et la littérature
Un premier lancement du train prévu fin 2019 a été perturbé par les retards dans la rénovation des wagons et la crise sanitaire.
Un « hasard » providentiel a permis de retrouver plusieurs voitures du train original Paris-Istanbul et de les acquérir.
Ce fut l’occasion de lui donner une nouvelle dimension en faisant appel à l’architecte Maxime d’Angeac, qui a pris le temps de faire les recherches historiques et d’interpréter à sa manière le nouveau luxe ferroviaire, qui puise ses racines dans un Art Déco modernisé et sublimé.
Elle a suscité le projet ambitieux de faire revivre le train mythique, aux côtés de son « jumeau » et rival le Venise-Simplon-Orient-Express, propriété du groupe hôtelier Belmond, une filiale de LVMH.
Dans la nouvelle organisation du groupe Accor, la division « Luxury & Lifestyle » rassemble les marques de ces univers autour de 4 collections : Raffles & Orient Express, Fairmont, Sofitel & MGallery et Ennismore. C’est dire que le défi est de taille et que le projet a longtemps mûri pour être à la hauteur des enjeux.
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Un premier lancement du train prévu fin 2019 a été perturbé par les retards dans la rénovation des wagons et la crise sanitaire.
Un « hasard » providentiel a permis de retrouver plusieurs voitures du train original Paris-Istanbul et de les acquérir.
Ce fut l’occasion de lui donner une nouvelle dimension en faisant appel à l’architecte Maxime d’Angeac, qui a pris le temps de faire les recherches historiques et d’interpréter à sa manière le nouveau luxe ferroviaire, qui puise ses racines dans un Art Déco modernisé et sublimé.
Orient Express : un travail qui met en valeur l'artisanat d'art français
Le résultat annoncé est bluffant, de l’ambiance générale au moindre détail, les nouvelles voitures de l’Orient-Express, version Accor, sont une émanation du luxe extrême et de l’artisanat français au mieux de son expression.
Une voiture bar, une voiture restaurant, et plusieurs voitures cabines, de la « standard » à la suite présidentielle, constituent ce train actuellement en chantier.
C’est sur cet ensemble que travaille Maxime d’Angeac avec l’objectif de présenter les premières réalisations à l’occasion de l’expo Design Miami en octobre 2023 et le résultat achevé aux VIP des JO de Paris en 2024, qui pourront y dormir.
Le train, dans sa version opérationnelle, ne sera en circulation qu’en 2025.
Une voiture bar, une voiture restaurant, et plusieurs voitures cabines, de la « standard » à la suite présidentielle, constituent ce train actuellement en chantier.
C’est sur cet ensemble que travaille Maxime d’Angeac avec l’objectif de présenter les premières réalisations à l’occasion de l’expo Design Miami en octobre 2023 et le résultat achevé aux VIP des JO de Paris en 2024, qui pourront y dormir.
Le train, dans sa version opérationnelle, ne sera en circulation qu’en 2025.
Une équipe complète déjà constituée et au travail
Guillaume de Saint-Lager, avec son équipe, Jasseline Fynbo, Maxime Lequint, Pierre-Antoine Constant et Yann Guezennec (©DR)
Mais une équipe complète est d’ores et déjà constituée pour lancer la communication et préparer les ventes, en dépassant le simple Orient Express d’origine.
Guillaume de Saint-Lager est à la tête du projet en tant que vice-président de la division Orient Express Trains.
Il a fait appel à Yann Guezennec comme vice-président Sales & Marketing, un choix judicieux pour qui connait la carrière de ce spécialiste des trains de luxe depuis une vingtaine d’années au sein de Venise-Simplon-Orient-Express, devenu le groupe Belmond.
Gabriel Curis, un ancien de la SNCF, a rejoint l’équipe comme Chef de projet, avec Claire Hennebel au Revenue Management ; Pierre-Antoine Coutand, débauché du projet Train de luxe du Puy du Fou, comme responsable du Produit et de l’Expérience Client ; Maxime Lequint, ex-Oetker Collection, responsable du Marketing digital ; et Jessaline Fynbo, responsable de la Communication Globale.
Guillaume de Saint-Lager est à la tête du projet en tant que vice-président de la division Orient Express Trains.
Il a fait appel à Yann Guezennec comme vice-président Sales & Marketing, un choix judicieux pour qui connait la carrière de ce spécialiste des trains de luxe depuis une vingtaine d’années au sein de Venise-Simplon-Orient-Express, devenu le groupe Belmond.
Gabriel Curis, un ancien de la SNCF, a rejoint l’équipe comme Chef de projet, avec Claire Hennebel au Revenue Management ; Pierre-Antoine Coutand, débauché du projet Train de luxe du Puy du Fou, comme responsable du Produit et de l’Expérience Client ; Maxime Lequint, ex-Oetker Collection, responsable du Marketing digital ; et Jessaline Fynbo, responsable de la Communication Globale.
Une division « Distribution » des trains des autres
En attendant de pouvoir gérer et vendre l’Orient-Express propriété du groupe Accor, la nouvelle division va se mettre au service de propriétaires de trains de luxe qui souhaitent s’appuyer sur une équipe dédiée et sur la puissance mondiale du réseau Accor.
Le premier contrat signé par Orient Express Trains l’a été avec le groupe de Paolo Barletta, associé à Nicola Bulgari, dans le projet La Dolce Vita.
Ce projet recouvre un ensemble de six trains de 11 wagons chacun, de construction moderne mais inspirée par les trains luxueux du XXe siècle. Ils pourront embarquer jusqu’à 62 passagers dans une trentaine de cabines, dont 18 suites et une suite présidentielle qui prend la moitié d’un wagon.
Les plus grands designers italiens ont été mobilisés pour la décoration des voitures.
Une douzaine d’itinéraires est programmée d’une à trois nuits à bord explorant à la fois la botte italienne du nord au sud, ainsi que trois trajets internationaux au départ de Rome et à destination de Paris, Istanbul et Split en Croatie, via Venise.
La vente sera lancée dans quelques mois pour les premiers parcours en 2023. On annonce un prix autour de 2 000 euros par jour et par personne pour l’entrée de gamme.
Le premier contrat signé par Orient Express Trains l’a été avec le groupe de Paolo Barletta, associé à Nicola Bulgari, dans le projet La Dolce Vita.
Ce projet recouvre un ensemble de six trains de 11 wagons chacun, de construction moderne mais inspirée par les trains luxueux du XXe siècle. Ils pourront embarquer jusqu’à 62 passagers dans une trentaine de cabines, dont 18 suites et une suite présidentielle qui prend la moitié d’un wagon.
Les plus grands designers italiens ont été mobilisés pour la décoration des voitures.
Une douzaine d’itinéraires est programmée d’une à trois nuits à bord explorant à la fois la botte italienne du nord au sud, ainsi que trois trajets internationaux au départ de Rome et à destination de Paris, Istanbul et Split en Croatie, via Venise.
La vente sera lancée dans quelques mois pour les premiers parcours en 2023. On annonce un prix autour de 2 000 euros par jour et par personne pour l’entrée de gamme.
La distribution en agences sera privilégiée pour la commercialisation de l'Orient Express
L'actuel Palais Fonseca qui est en cours de rénovation pour devenir l'Orient Express Palazzo Fonseca (©Wiki)
Les trains de la Dolce Vita seront associés à plusieurs projets hôteliers de luxe, qui entreront dans le portefeuille de gestion du groupe Accor.
Le premier est annoncé sous l'enseigne Orient Express ouvrira en 2024 dans le Palazzo Fonseca, un édifice du XVIIe siècle voisin du Panthéon, dans la capitale italienne. Un second va suivre en 2025 à Venise dans un ancien palais converti en hôtel de luxe.
Quant au train Orient Express by Accor, beaucoup de choses sont encore à clarifier : les trajets, la programmation, la tarification. On sait déjà que le train ira à Istanbul - histoire oblige - et qu’il n’ira pas en Italie pour ne pas concurrencer son cousin. Pour le reste, il faut encore attendre quelques mois, annonce Yann Guezennec.
Le vice-président Ventes et Marketing compte bien s’appuyer sur le réseau des agences de voyages qui savent vendre du luxe. Ce sera son circuit de distribution privilégié et il compte bien entreprendre une tournée de présentation, proposer des éductours et faire passer le message que le train est le futur du transport de luxe, compte tenu des réticences d’une certaine clientèle à prendre l’avion et de la dimension durable d’un moyen à - relativement - faible émission de CO2.
Lire aussi : Accor : Stephen Alden nommé directeur général de Raffles et Orient Express
Le premier est annoncé sous l'enseigne Orient Express ouvrira en 2024 dans le Palazzo Fonseca, un édifice du XVIIe siècle voisin du Panthéon, dans la capitale italienne. Un second va suivre en 2025 à Venise dans un ancien palais converti en hôtel de luxe.
Quant au train Orient Express by Accor, beaucoup de choses sont encore à clarifier : les trajets, la programmation, la tarification. On sait déjà que le train ira à Istanbul - histoire oblige - et qu’il n’ira pas en Italie pour ne pas concurrencer son cousin. Pour le reste, il faut encore attendre quelques mois, annonce Yann Guezennec.
Le vice-président Ventes et Marketing compte bien s’appuyer sur le réseau des agences de voyages qui savent vendre du luxe. Ce sera son circuit de distribution privilégié et il compte bien entreprendre une tournée de présentation, proposer des éductours et faire passer le message que le train est le futur du transport de luxe, compte tenu des réticences d’une certaine clientèle à prendre l’avion et de la dimension durable d’un moyen à - relativement - faible émission de CO2.
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