La société Framotel Sénégal exploite l'ex-Framissima Palm Beach, à Saly, au Sénégal - Capture d'écran
Cela fait maintenant un an que FRAM a été repris à la barre du tribunal de commerce de Toulouse par LBO France et Karavel/PromoVacances.
Pourtant, la liquidation des filiales à l'étranger de l'ex Voyages FRAM n'est pas encore terminée. Le dossier actuellement à l'étude est celui de l'ancien Framissima Palm Beach de Saly, au Sénégal.
Il est exploitée par Framhotel Sénégal, filiale créée en 1989 et dont le groupe toulousain détenait 99,93 % des parts.
Comme nous vous l'annoncions il y a quelques semaines, 4 candidats se sont manifestés pour reprendre l'établissement. Trois d'entre eux incluent le fonds de commerce à leur offre.
Pourtant, la liquidation des filiales à l'étranger de l'ex Voyages FRAM n'est pas encore terminée. Le dossier actuellement à l'étude est celui de l'ancien Framissima Palm Beach de Saly, au Sénégal.
Il est exploitée par Framhotel Sénégal, filiale créée en 1989 et dont le groupe toulousain détenait 99,93 % des parts.
Comme nous vous l'annoncions il y a quelques semaines, 4 candidats se sont manifestés pour reprendre l'établissement. Trois d'entre eux incluent le fonds de commerce à leur offre.
La décision sera certainement renvoyée en délibéré
Leurs propositions seront étudiées vendredi 28 octobre 2016 par le juge-commissaire du tribunal de Commerce de Toulouse en charge du dossier, Antoine Blatche.
Mais, selon nos informations, il ne devrait pas rendre sa décision sur le choix du repreneur de l'hôtel à l'issue de cette audience. Elle devrait être renvoyée en délibéré au 4 ou au 18 novembre 2016.
En effet, deux des quatre candidats ont réévalué leurs propositions financières pour la reprise. Il s'agit de Mamadou Sow, président du conseil d'administration de Sénégal Découvertes Touristiques, autre ancienne filiale de FRAM, et de DocteGestio, groupe hôtelier représenté par Bernard Bensaïd.
Ce dernier s'était également positionné pour reprendre FRAM, mais il n'avait pas été choisi par le tribunal de Commerce de Toulouse en novembre 2015. Il s'intéresse depuis aux filiales étrangères du groupe.
Les autres propositions de reprise proviennent de Luis Roll, président-directeur-général (PDG) de Flagworld, groupe qui détient, entre autres, la marque Golden Tulip au Portugal, et d'un homme d'affaires libanais installé à Dakar (Sénégal). Mais celui-ci ne souhaite reprendre que les murs du Palm Beach.
Mais, selon nos informations, il ne devrait pas rendre sa décision sur le choix du repreneur de l'hôtel à l'issue de cette audience. Elle devrait être renvoyée en délibéré au 4 ou au 18 novembre 2016.
En effet, deux des quatre candidats ont réévalué leurs propositions financières pour la reprise. Il s'agit de Mamadou Sow, président du conseil d'administration de Sénégal Découvertes Touristiques, autre ancienne filiale de FRAM, et de DocteGestio, groupe hôtelier représenté par Bernard Bensaïd.
Ce dernier s'était également positionné pour reprendre FRAM, mais il n'avait pas été choisi par le tribunal de Commerce de Toulouse en novembre 2015. Il s'intéresse depuis aux filiales étrangères du groupe.
Les autres propositions de reprise proviennent de Luis Roll, président-directeur-général (PDG) de Flagworld, groupe qui détient, entre autres, la marque Golden Tulip au Portugal, et d'un homme d'affaires libanais installé à Dakar (Sénégal). Mais celui-ci ne souhaite reprendre que les murs du Palm Beach.
Prix de vente : environ 2 millions €
C'est l'offre de Mamadou Sow qui semble, a priori, la mieux positionnée car il connaît bien l'établissement et est un professionnel du tourisme local.
"C'est, pour moi, la solution la plus pérenne et qui offre le plus de garanties pour l'avenir du site, analyse Me Olivier Benoît, mandataire judiciaire de Framotel Sénégal. Mais c'est au juge-commissaire que revient la décision."
D'après plusieurs sources proches du dossier, le fonds de commerce et les murs de l'hôtel seront vendus aux alentours de 2 millions d'euros.
Mais, en attendant le bouclage de l'opération, la direction et le personnel de Framotel Sénégal s'inquiètent beaucoup.
"Nous n'avons reçu aucune information sur cette procédure qui concerne pourtant notre outil de travail. Ni de la part du liquidateur, ni de celle du mandataire judiciaire", se désole El Hadji Thiobane Guisse, directeur général (DG) de la société.
Un silence que regrette Me Benoît mais qui, selon lui, est normal.
"C'est, pour moi, la solution la plus pérenne et qui offre le plus de garanties pour l'avenir du site, analyse Me Olivier Benoît, mandataire judiciaire de Framotel Sénégal. Mais c'est au juge-commissaire que revient la décision."
D'après plusieurs sources proches du dossier, le fonds de commerce et les murs de l'hôtel seront vendus aux alentours de 2 millions d'euros.
Mais, en attendant le bouclage de l'opération, la direction et le personnel de Framotel Sénégal s'inquiètent beaucoup.
"Nous n'avons reçu aucune information sur cette procédure qui concerne pourtant notre outil de travail. Ni de la part du liquidateur, ni de celle du mandataire judiciaire", se désole El Hadji Thiobane Guisse, directeur général (DG) de la société.
Un silence que regrette Me Benoît mais qui, selon lui, est normal.
Conservation du contrat de location-gérance
En effet, son cabinet est en charge de la vente du fonds et des murs. Ceux-ci sont exploités par Framotel Sénégal en contrat de location-gérance. Ce qui, dans le cas, d'une liquidation n'oblige pas à la consultation des représentants de son personnel.
Le mandataire judiciaire espérait néanmoins que les informations passeraient par le biais des candidats à la reprise qui se sont déplacés pour visiter l'hôtel : Bernard Bensaïd et Mamadou Sow. Cela n'a visiblement pas été le cas.
Les employés de Framotel Sénégal peuvent toutefois trouver quelques motifs de satisfaction dans la décision des mandataires de ne pas rompre le contrat de location-gérance.
"Nous le conservons jusqu'à la reprise pour ne pas avoir à licencier le personnel de l'entreprise. Même si la communication passe mal en raison notamment de la distance géographique, je précise que nous œuvrons pour le bien des salariés", assure Me Olivier Benoît.
Il faut également précise que la rupture du contrat de location-gérance qui aurait, de fait, entraîné la rupture des contrats des 188 employés aurait coûté près de 600 000 €.
Une somme qui aurait pu décourager certains candidats à la reprise...
Le mandataire judiciaire espérait néanmoins que les informations passeraient par le biais des candidats à la reprise qui se sont déplacés pour visiter l'hôtel : Bernard Bensaïd et Mamadou Sow. Cela n'a visiblement pas été le cas.
Les employés de Framotel Sénégal peuvent toutefois trouver quelques motifs de satisfaction dans la décision des mandataires de ne pas rompre le contrat de location-gérance.
"Nous le conservons jusqu'à la reprise pour ne pas avoir à licencier le personnel de l'entreprise. Même si la communication passe mal en raison notamment de la distance géographique, je précise que nous œuvrons pour le bien des salariés", assure Me Olivier Benoît.
Il faut également précise que la rupture du contrat de location-gérance qui aurait, de fait, entraîné la rupture des contrats des 188 employés aurait coûté près de 600 000 €.
Une somme qui aurait pu décourager certains candidats à la reprise...