« Après avoir beaucoup souffert du SRAS et de la guerre en Irak en 2003, la fréquentation touristique a connu un net redémarrage en 2004 et atteint le chiffre record de 15,2 millions d’arrivées hôtelières (+8,7 %). » explique un communiqué de presse de l’observatoire du tourisme parisien. Fort de cette reprise, cette croissance s’est poursuivie en 2005 permettant à l’hôtellerie parisienne d’enregistrer 150 000 arrivées supplémentaires (+1 % par rapport à 2004). « 2005 devient donc la nouvelle année de référence avec 15,3 millions d’arrivées hôtelières. »
Les nuitées hôtelières franchissent la barre des 33,6 millions et marquent une croissance de plus de 7 % par rapport à 2004. « Et 2005 détrône 2000 avec plus de 100 000 nuitées additionnelles. » souligne le communiqué.
« Si les touristes sont venus plus nombreux, ils sont aussi restés plus longtemps, ce qui explique la nette hausse des nuitées. En effet, la durée de séjour en 2005 progresse d’environ 5 % pour atteindre 2,19 nuitées en moyenne, c’est vrai pour les clientèles étrangères (+6 %) et pour les Français (+2 %). »
B[Fin d’année contrastée]b
Bénéficiant d’une forte présence de la clientèle affaires, la fréquentation touristique de la capitale a progressé avec des nuitées en hausse de 5,5 % par rapport à novembre 2004. Si les touristes Français ont été très présents (+10,1 %), le taux de croissance des touristes étrangers s’est ralenti (+2,2 % en novembre contre une moyenne de +10,5 % pour la période janvier-octobre 2005).
En revanche, en décembre 2005, toutes catégories confondues, le taux d’occupation moyen des hôtels parisiens interrogés par l’Observatoire économique du tourisme parisien s’établit à 65 % (- 1,6 point par rapport à 2004). Le bilan des fêtes de fin d’année est mitigé : la fréquentation a progressé à Noël
(+6 pts) mais elle a diminué d’autant à la Saint-Sylvestre. Les taux d’occupation sont demeurés élevés le 31 décembre. Si les hôtels de 0* à 2* ont souvent maintenu leurs prix, les établissements 3* et 4* ont fait des offres promotionnelles. Traditionnellement décembre ne représente que 8 % du volume annuel des nuitées.
B[Dynamisme des segments affaires et loisirs]b
La clientèle affaires représente 45 % de la fréquentation hôtelière parisienne. Elle était au rendez-vous de 2005 avec une très bonne fréquentation en mai, juin, septembre et octobre qui représentent à eux seuls plus de 41 % du volume annuel des nuitées des touristes d’affaires. Quant au segment loisirs, encore fragilisé en 2004, il s’est consolidé en 2005 : présent tout au long de l’année avec des nuitées en progression de près de 16 %.
« Les étrangers ont été le moteur de la croissance 2005 avec des nuitées en hausse de près de 10 %. Ils ont repris le relais des Français, principaux contributeurs au redémarrage de l’année 2004. Ces derniers ont maintenu leur présence en 2005, mais à un rythme plus modéré (+2,5 %). »
Les clientèles de proximité ont nettement progressé à l’image des Anglais, des Espagnols et des Allemands, dont les nuitées sont respectivement en hausse de 11 %, 19 % et 7 %. Les marchés long-courriers sont aussi à la hausse. Les nuitées américaines augmentent de 20 % et les nuitées japonaises de 5 % : Paris tire profit d’une conjoncture internationale favorable.
Selon l’Observatoire, sauf évènement exceptionnel (pandémie, attentat, etc.) la croissance de la fréquentation touristique à Paris se poursuivra en 2006. Plusieurs facteurs devraient soutenir cette croissance : le retour des 484 000 touristes américains et des 182 000 visiteurs japonais « manquant » par rapport à l’an 2000, le développement de nouvelles clientèles (venues de Chine, d’Inde, de Russie et de Corée) et le travail effectué par les professionnels du tourisme sur la gestion des ventes de dernière minute.
« Par ailleurs, creuser l’écart par rapport à l’an 2000 est d’autant plus réalisable que la capitale s’est dotée depuis de nouvelles capacités hôtelières (2 518 chambres supplémentaires, soit +3,4 %).
A titre d’exemples, on peut citer l’hôtel Bleu Marine Montparnasse (3*, 354 chambres), le Hilton Arc de Triomphe (4*, 463 chambres) et l’Océania (3*, 250 chambres). » a conclu le communiqué de presse.
Les nuitées hôtelières franchissent la barre des 33,6 millions et marquent une croissance de plus de 7 % par rapport à 2004. « Et 2005 détrône 2000 avec plus de 100 000 nuitées additionnelles. » souligne le communiqué.
« Si les touristes sont venus plus nombreux, ils sont aussi restés plus longtemps, ce qui explique la nette hausse des nuitées. En effet, la durée de séjour en 2005 progresse d’environ 5 % pour atteindre 2,19 nuitées en moyenne, c’est vrai pour les clientèles étrangères (+6 %) et pour les Français (+2 %). »
B[Fin d’année contrastée]b
Bénéficiant d’une forte présence de la clientèle affaires, la fréquentation touristique de la capitale a progressé avec des nuitées en hausse de 5,5 % par rapport à novembre 2004. Si les touristes Français ont été très présents (+10,1 %), le taux de croissance des touristes étrangers s’est ralenti (+2,2 % en novembre contre une moyenne de +10,5 % pour la période janvier-octobre 2005).
En revanche, en décembre 2005, toutes catégories confondues, le taux d’occupation moyen des hôtels parisiens interrogés par l’Observatoire économique du tourisme parisien s’établit à 65 % (- 1,6 point par rapport à 2004). Le bilan des fêtes de fin d’année est mitigé : la fréquentation a progressé à Noël
(+6 pts) mais elle a diminué d’autant à la Saint-Sylvestre. Les taux d’occupation sont demeurés élevés le 31 décembre. Si les hôtels de 0* à 2* ont souvent maintenu leurs prix, les établissements 3* et 4* ont fait des offres promotionnelles. Traditionnellement décembre ne représente que 8 % du volume annuel des nuitées.
B[Dynamisme des segments affaires et loisirs]b
La clientèle affaires représente 45 % de la fréquentation hôtelière parisienne. Elle était au rendez-vous de 2005 avec une très bonne fréquentation en mai, juin, septembre et octobre qui représentent à eux seuls plus de 41 % du volume annuel des nuitées des touristes d’affaires. Quant au segment loisirs, encore fragilisé en 2004, il s’est consolidé en 2005 : présent tout au long de l’année avec des nuitées en progression de près de 16 %.
« Les étrangers ont été le moteur de la croissance 2005 avec des nuitées en hausse de près de 10 %. Ils ont repris le relais des Français, principaux contributeurs au redémarrage de l’année 2004. Ces derniers ont maintenu leur présence en 2005, mais à un rythme plus modéré (+2,5 %). »
Les clientèles de proximité ont nettement progressé à l’image des Anglais, des Espagnols et des Allemands, dont les nuitées sont respectivement en hausse de 11 %, 19 % et 7 %. Les marchés long-courriers sont aussi à la hausse. Les nuitées américaines augmentent de 20 % et les nuitées japonaises de 5 % : Paris tire profit d’une conjoncture internationale favorable.
Selon l’Observatoire, sauf évènement exceptionnel (pandémie, attentat, etc.) la croissance de la fréquentation touristique à Paris se poursuivra en 2006. Plusieurs facteurs devraient soutenir cette croissance : le retour des 484 000 touristes américains et des 182 000 visiteurs japonais « manquant » par rapport à l’an 2000, le développement de nouvelles clientèles (venues de Chine, d’Inde, de Russie et de Corée) et le travail effectué par les professionnels du tourisme sur la gestion des ventes de dernière minute.
« Par ailleurs, creuser l’écart par rapport à l’an 2000 est d’autant plus réalisable que la capitale s’est dotée depuis de nouvelles capacités hôtelières (2 518 chambres supplémentaires, soit +3,4 %).
A titre d’exemples, on peut citer l’hôtel Bleu Marine Montparnasse (3*, 354 chambres), le Hilton Arc de Triomphe (4*, 463 chambres) et l’Océania (3*, 250 chambres). » a conclu le communiqué de presse.