Nous sommes peut-être à la veille d’une révolution à marche forcée : devoir réinventer les fondements du tourisme français, l’un des plus riches au monde en termes de produit et de diversité - DR : DepositPhotos
Commençons par le commencement. ..
Au train où vont les choses, de confinement en confinement, nous risquons d’y laisser le printemps, l’été, le slip et… plus si affinités.
Pour un grand nombre de professionnels, la véritable reprise des affaires n’aura pas lieu avant l’automne. Le scénario très, très optimiste est celui d’une reprise progressive en septembre prochain. Certains vont encore plus loin et n'évoquent un retour à la normale qu'en 2021...
Pour abonder dans le sens des optimistes, encore faudra-t-il que d’ici là les destinations visées soient safe, accessibles... Et que votre trésorerie vous le permette !
On sait que l’Europe est l’un des continents les plus touchés à l’heure actuelle par la crise sanitaire. L'arrivée du beau temps et de la chaleur changeront-ils la donne ?
Scientifiquement ça reste à démontrer dans la mesure où, même en Afrique, où il ne fait pas spécialement froid, le Covid-19 a réussi à s’introduire.
Ce sera l’occasion aussi de voir si la “potion” du Docteur Trump marche alors que les Etats-Unis font face à une terrible menace de contagion. Les USA qui, rappelons-le accessoirement, sont le plus gros marché outgoing de la clientèle française.
Ceci posé, on n’en sortira pas en claquant des doigts. Quid des exigences réglementaires et sanitaires des pays au lendemain de la crise et qui ouvriront leurs frontières au compte-gouttes ?
Au train où vont les choses, de confinement en confinement, nous risquons d’y laisser le printemps, l’été, le slip et… plus si affinités.
Pour un grand nombre de professionnels, la véritable reprise des affaires n’aura pas lieu avant l’automne. Le scénario très, très optimiste est celui d’une reprise progressive en septembre prochain. Certains vont encore plus loin et n'évoquent un retour à la normale qu'en 2021...
Pour abonder dans le sens des optimistes, encore faudra-t-il que d’ici là les destinations visées soient safe, accessibles... Et que votre trésorerie vous le permette !
On sait que l’Europe est l’un des continents les plus touchés à l’heure actuelle par la crise sanitaire. L'arrivée du beau temps et de la chaleur changeront-ils la donne ?
Scientifiquement ça reste à démontrer dans la mesure où, même en Afrique, où il ne fait pas spécialement froid, le Covid-19 a réussi à s’introduire.
Ce sera l’occasion aussi de voir si la “potion” du Docteur Trump marche alors que les Etats-Unis font face à une terrible menace de contagion. Les USA qui, rappelons-le accessoirement, sont le plus gros marché outgoing de la clientèle française.
Ceci posé, on n’en sortira pas en claquant des doigts. Quid des exigences réglementaires et sanitaires des pays au lendemain de la crise et qui ouvriront leurs frontières au compte-gouttes ?
On ramène souvent l'Hexagone à sa seule dimension métropolitaine
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Bref, qu’est-ce qu’il restera aux distributeurs ?
Les yeux pour pleurer, çà c’est sûr. Mais il y a un espoir. Ténu mais un espoir quand même.Changer, (pour ceux qui le peuvent et/ou le veulent) de paradigme et s’approprier la vente de la France.
Un marché autrefois aux mains des agences de voyages mais que les changements économiques, sociologiques et technologiques, ont basculé vers les institutionnels : Offices du tourisme, CDT, etc.
Alors, posons-nous quelques questions :
- Et si on se réappropriait le marché français ? Aussi bien à l’import que de manière intra régionale ?
- Et si chaque agence de voyages devenait émettrice et réceptive des clients des autres réseaux ?
- Et si on parvenait à “dégonfler” une partie des reports et des fonds bloqués en incitant les voyageurs à mieux découvrir l’Hexagone ?
Il est évident que tout cela ne suffira pas à compenser les terribles pertes essuyées actuellement. Mais si seulement ça permettait de les atténuer, en attendant des jours meilleurs ?
Quand on parle de vendre la France, on a souvent tendance à ramener l’Hexagone à sa dimension métropolitaine. Pourtant, notre pays est une extraordinaire destination touristique avec ses Iles, ses Dom-Tom, ses “pays”, ses montagnes, ses lacs, ses sites extraordinaires, son tissu muséal inégalable, ses parcs de loisirs internationalement connus.
Les yeux pour pleurer, çà c’est sûr. Mais il y a un espoir. Ténu mais un espoir quand même.Changer, (pour ceux qui le peuvent et/ou le veulent) de paradigme et s’approprier la vente de la France.
Un marché autrefois aux mains des agences de voyages mais que les changements économiques, sociologiques et technologiques, ont basculé vers les institutionnels : Offices du tourisme, CDT, etc.
Alors, posons-nous quelques questions :
- Et si on se réappropriait le marché français ? Aussi bien à l’import que de manière intra régionale ?
- Et si chaque agence de voyages devenait émettrice et réceptive des clients des autres réseaux ?
- Et si on parvenait à “dégonfler” une partie des reports et des fonds bloqués en incitant les voyageurs à mieux découvrir l’Hexagone ?
Il est évident que tout cela ne suffira pas à compenser les terribles pertes essuyées actuellement. Mais si seulement ça permettait de les atténuer, en attendant des jours meilleurs ?
Quand on parle de vendre la France, on a souvent tendance à ramener l’Hexagone à sa dimension métropolitaine. Pourtant, notre pays est une extraordinaire destination touristique avec ses Iles, ses Dom-Tom, ses “pays”, ses montagnes, ses lacs, ses sites extraordinaires, son tissu muséal inégalable, ses parcs de loisirs internationalement connus.
Les Français n’ont pas besoin des agences de voyages ?
Par ailleurs, les thématiques (tourisme industriel, oenotourisme, tourisme religieux, tourisme gastronomique, agritourisme, cyclotourisme… ) peuvent aussi être démultipliées.
Bien entendu, encore faudra-t-il que ces produits et régions soient accessibles, d'un point de vue sanitaire.
Mais sérions les problèmes. L’argument qui vient le plus souvent à l’esprit c’est que les Français n’ont pas besoin d’une agence de voyages (?) pour réserver un billet de train, un hôtel, une excursion, une visite de site, etc.
Mais ce raisonnement ne n’est pas incontournable parce qu’il s’applique aussi à l’étranger.
Internet permet d’avoir aussi accès à toutes ces choses là dans le monde entier. Et pourtant il y a toujours des clients (c’était vrai du moins jusqu'à il y a encore quelques jours...) dans les agences de voyages. ?
Voilà pourquoi TourMaG.com, a lancé jeudi dernier son projet : #PartezEnFrance.
Une "verticale" accompagnée d’un dispositif qui vise à présenter le potentiel touristique hexagonal à l’ensemble du secteur de la distribution : Produits, acteurs, initiatives, opportunités, formations, brochures…
Le moment n’a jamais été aussi propice.
Alors, si vous partiez en France avec nous ?
Bien entendu, encore faudra-t-il que ces produits et régions soient accessibles, d'un point de vue sanitaire.
Mais sérions les problèmes. L’argument qui vient le plus souvent à l’esprit c’est que les Français n’ont pas besoin d’une agence de voyages (?) pour réserver un billet de train, un hôtel, une excursion, une visite de site, etc.
Mais ce raisonnement ne n’est pas incontournable parce qu’il s’applique aussi à l’étranger.
Internet permet d’avoir aussi accès à toutes ces choses là dans le monde entier. Et pourtant il y a toujours des clients (c’était vrai du moins jusqu'à il y a encore quelques jours...) dans les agences de voyages. ?
Voilà pourquoi TourMaG.com, a lancé jeudi dernier son projet : #PartezEnFrance.
Une "verticale" accompagnée d’un dispositif qui vise à présenter le potentiel touristique hexagonal à l’ensemble du secteur de la distribution : Produits, acteurs, initiatives, opportunités, formations, brochures…
Le moment n’a jamais été aussi propice.
Alors, si vous partiez en France avec nous ?
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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