Depuis lundi 30 août 2021, le passe sanitaire est imposé au personnel en contact du public. - Depositphotos
Instauré par le gouvernement au début de l’été, le pass sanitaire est depuis lundi 30 août, imposé aux salariés en contact avec le public dans les restaurants, les parcs d’attractions, les bateaux de croisière ou encore les trains grandes lignes.
Pour le moment, et ce jusqu’au 15 novembre 2021, les employeurs se doivent de vérifier la validité des pass de leur personnel.
Après une phase de tolérance, les responsables d’établissement qui n’appliqueraient pas le pass sanitaire risqueront la fermeture administrative.
Pour le moment, et ce jusqu’au 15 novembre 2021, les employeurs se doivent de vérifier la validité des pass de leur personnel.
Après une phase de tolérance, les responsables d’établissement qui n’appliqueraient pas le pass sanitaire risqueront la fermeture administrative.
Faire preuve de pédagogie
Face à cette contrainte supplémentaire, les professionnels doivent composer pour se conformer au décret.
« Nous avons préparé une communication pour leur expliquer le décret et son application. Le monde de l’hôtellerie a connu une période compliquée en termes de RH, avec le départ de 120 000 personnes, il est difficile de garder le personnel et de recruter alors on essaye de ménager l’approche et fait le choix de la pédagogie », note Olivier Dufit, directeur marketing et communication de The Originals, Human Hotels & Resorts, coopérative de 450 hôteliers indépendants.
Mais sur un marché de l’emploi déjà tendu, le pass sanitaire ne semble pas impacter le processus de recrutement. « Le public le valide de plus en plus ou fait avec. Bien qu’il y ait toujours des réfractaires, je ne pense pas que ce soit un frein », poursuit Olivier Dufit.
Même démarche pédagogique auprès de certains salariés des parcs d’attractions, dont le Futuroscope.
« Les salariés se prêtent volontiers à l’exercice », constate Michel Bouin, directeur de la sureté du parc du Futuroscope, pour qui la difficulté est logistique. « Nous avons dû recruter trois agents pour assurer ces contrôles aux trois entrées du site sur une amplitude horaire de 6h à 23h », complète-t-il.
« Nous avons préparé une communication pour leur expliquer le décret et son application. Le monde de l’hôtellerie a connu une période compliquée en termes de RH, avec le départ de 120 000 personnes, il est difficile de garder le personnel et de recruter alors on essaye de ménager l’approche et fait le choix de la pédagogie », note Olivier Dufit, directeur marketing et communication de The Originals, Human Hotels & Resorts, coopérative de 450 hôteliers indépendants.
Mais sur un marché de l’emploi déjà tendu, le pass sanitaire ne semble pas impacter le processus de recrutement. « Le public le valide de plus en plus ou fait avec. Bien qu’il y ait toujours des réfractaires, je ne pense pas que ce soit un frein », poursuit Olivier Dufit.
Même démarche pédagogique auprès de certains salariés des parcs d’attractions, dont le Futuroscope.
« Les salariés se prêtent volontiers à l’exercice », constate Michel Bouin, directeur de la sureté du parc du Futuroscope, pour qui la difficulté est logistique. « Nous avons dû recruter trois agents pour assurer ces contrôles aux trois entrées du site sur une amplitude horaire de 6h à 23h », complète-t-il.
Pas de perturbation de l’activité
« Jusqu’à présent, personne ne s’est présenté sans pass sanitaire. Dans le département de la Vienne, le taux de vaccination est au-dessus de la moyenne nationale, ça se ressent sur le parc du Futuroscope. La majorité des collaborateurs est vaccinée », remarque le directeur de la sureté du parc d'attractions.
Idem au sein des équipes de la SNCF. « Il n'appartient pas à l'entreprise de communiquer sur la situation de ses collaborateurs, mais la SNCF est à l'image de la population française et dans les mêmes ordres de grandeur en matière de parcours vaccinal », précise l’entreprise.
Au 6 septembre 2021, 45 633 313 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 67,7% de la population totale, selon les chiffres du ministère des solidarités et de la santé.
Les salariés dépourvus de ce sésame doivent prendre des congés, télétravailler, être affectés à un poste ne nécessitant pas de pass ou être suspendus sans solde.
Plus de 5 000 employés, dont environ 3 500 agents SNCF Voyageurs, 2 000 salariés des entreprises prestataires, ainsi que des agents de la SUGE (la brigade de la Sûreté ferroviaire de la SNCF) sont concernés par cette mesure.
Pour mémoire, la détention d'un pass valide est également obligatoire depuis le 9 août pour l'ensemble des cheminots amenés à prendre les trains concernés pour leurs trajets professionnels.
« Afin d'être prête au 30 août, la SNCF recense depuis plusieurs semaines la situation de chaque agent concerné par cette obligation. Sur cette base, la SNCF s'est organisée afin que 100% des circulations prévues soient assurées », fait savoir le groupe ferroviaire. Une affaire qui roule…
Idem au sein des équipes de la SNCF. « Il n'appartient pas à l'entreprise de communiquer sur la situation de ses collaborateurs, mais la SNCF est à l'image de la population française et dans les mêmes ordres de grandeur en matière de parcours vaccinal », précise l’entreprise.
Au 6 septembre 2021, 45 633 313 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 67,7% de la population totale, selon les chiffres du ministère des solidarités et de la santé.
Les salariés dépourvus de ce sésame doivent prendre des congés, télétravailler, être affectés à un poste ne nécessitant pas de pass ou être suspendus sans solde.
Plus de 5 000 employés, dont environ 3 500 agents SNCF Voyageurs, 2 000 salariés des entreprises prestataires, ainsi que des agents de la SUGE (la brigade de la Sûreté ferroviaire de la SNCF) sont concernés par cette mesure.
Pour mémoire, la détention d'un pass valide est également obligatoire depuis le 9 août pour l'ensemble des cheminots amenés à prendre les trains concernés pour leurs trajets professionnels.
« Afin d'être prête au 30 août, la SNCF recense depuis plusieurs semaines la situation de chaque agent concerné par cette obligation. Sur cette base, la SNCF s'est organisée afin que 100% des circulations prévues soient assurées », fait savoir le groupe ferroviaire. Une affaire qui roule…